Xalima news – C’est dans la nuit de lundi à mardi dernier que les jeunes pensionnaires du campus social de Sanar ont tenu en urgence une assemblée générale à l’issue de laquelle ils ont décrété une grève illimitée. Par la même occasion, ils se sont organisés en un temps record pour affréter des bus en vue de permettre aux étudiants qui n’habitent pas à Saint-Louis de retourner chez eux. Ainsi, jusqu’à une heure très avancée de la nuit, on a assisté à la formation de plusieurs caravanes d’autobus qui s’ébranlaient de l’université.
Très remontés contre le gouvernement, notamment contre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les étudiants de l’Ugb avaient auparavant manifesté bruyamment leur colère en séquestrant deux agents du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous). Parce que non seulement ils n’arrivaient pas à trouver un interlocuteur, mais ils n’avaient aucune idée des raisons pour lesquelles les restaurants universitaires de Sanar étaient fermés vers 12 heures, juste au moment où ils voulaient se restaurer. Le problème, selon un responsable du Crous qui a requis l’anonymat, c’est qu’ils avaient décrété une grève de 96 heures assortie d’une ferme décision de se restaurer sans le moindre ticket (arguant du fait qu’ils n’ont pas encore perçu leurs bourses et qu’ils doivent s’alimenter). Après avoir séquestré ces deux agents du Crous, les étudiants, survoltés, hargneux et belliqueux, ont défoncé les portes pour accéder aux restaurants. Au même moment, certaines étudiantes dégourdies et dynamiques se sont substituées rapidement aux serveuses pour assurer le service minimum. La coordination des étudiants de Saint- Louis, par la voix de son président de séance, Serigne Khadim Mbacké Diatta, a soutenu avoir reçu, de sources sûres, des informations selon lesquelles les forces de l’ordre s’apprêtaient à intervenir énergiquement pour faire revenir le calme dans ce lieu du savoir.
Au moment où nous écrivions ces lignes, nous avons appris, de sources proches du Crous, que certaines bourses étaient déjà disponibles dans des banques de la place.
Source: EnQuête
Quelle nostalgie! Nguènté Toubab waay…
Tant que ce salop est à la tête de ce Ministère rien ne marchera . On doit le muter le plus rapidement possible .
Il joue avec ce secteur . c’est parce qu’il n’a pas de fils qui étudie dans nos Universités .