Quand la bêtise humaine est justifiée par la citation des articles de loi.

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J’ai l’habitude de dénoncer certains détenteurs de diplômes qui ne s’en servent que pour décrocher un emploi afin de satisfaire leur subsistance quotidienne. On n’a pas besoin de faire des études de droit pour savoir que la CREI n’a pas sa place dans une démocratie, surtout pas dans un Etat de droit.
Le dilemme humain entre notre bonne conscience et le besoin de survivre par tous les moyens (Notre ministre de la Justice en est la parfaite illustration).
Même dans nos pratiques Africaines, non écrites, nulle ne saurait brandir ou oser évoquer un tel machin et ses principes sans provoquer l’ire de gens sensés et éduqués que l’argumentation dépasse. Des tribunes en l’espèce de Maître Ousmane SEYE, consistant à défendre la constitutionalité de la CREI ne peut prospérer qu’en Afrique et jamais dépasser les frontières de notre petite république qui devient bananière à force que l’on ne raisonne plus par conviction philosophique pour embrasser et défendre un point de vue, mais seulement et uniquement pour bénéficier d’une « notoriété » médiatique et attirer l’attention des pourvoyeurs d’emplois ou de billets de banque.
Tordre le coup au bon sens malgré l’évidence de la logique.
En effet, même si Maître Ousmane SEYE a fait toutes ses études au Sénégal, sans sortir du pays, il n’oserait en aucun moment défendre le fonctionnement, les attributs et les principes de base dont se prévaut cette CREI en d’autres lieux, autre qu’en Afrique, où tout semble permis en matière de perversion des règles élémentaires de droit. Non, je suis convaincu que les thèses de défense de la CREI ne dépasseraient jamais notre Afrique et surtout pas évoquées dans les instances internationales, puisqu’elles sont d’un ridicule qui dévalorisait son auteur, l’Afrique toute entière et le noir en particulier. En essayant de jouer à l’absurde, je me suis fait le défenseur des principes de la CREI auprès des enfants négro- Africains nés en France ; en faisant valoir la notion du renversement de la charge de la preuve, de l’emprisonnement préalable (au Moyen ge, pratique appelée, soumettre quelqu’un à la question = torture) des accusés avant la recherche des preuves, de l’impossibilité de faire appel ou un recours devant l’arrêt de cette « cours » de rancuniers. La réponse de nos enfants est cinglante et sans appel : « je préfère vivre ici, dans une justice apparente que de finir ma vie dans l’injustice flagrante ». Vous avez encore du chemin à faire, conclurent-ils.
Retourner sa veste ou la remettre à l’endroit
Et comme l’air du temps prête à changer de posture, de conduite, de conviction au gré des intérêts de chacun, ce même personnage qui nous cite des textes de droit, des articles de loi pour nous convaincre, reviendra nous dire qu’il ne faisait que lire le droit et seulement le droit en vigueur et non qu’il exprimait sa conviction personnelle. Tout de même, gardons une toute petite dignité de nous-mêmes afin de mieux éduquer nos progénitures e leur laisser un minimum de conduite vertueuse !
Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l’Etat de droit, de dignité et de bon sens.
Mané Moussa de la Cellule de Communication ASS-Kaw France

5 Commentaires

  1. wade et ses complices peuvent remercier leurs bonnes etoiles de ce qu ils n ont defraude que le Senegal dans le senegal. en chine ils auraient ete executes pour ces delits et leurs organes recuperes

  2. @ Culmen
    Quand on parle ocean vous indexez un bras de mer.La logique devient du coup orpheline chez les faibles d’Esprit pour mieux comprendre cet article je vous invite a regarder lemission Opignon avec Maitre Doudou Ndoye qui a encore une fois seduit par sa maitrise du droit et surtout sa pedagogie a la portee du citoyen lamda.C’est apres identification d’une court competente qu’on pourra alors discuter des points que vous essayez de soulever ceci etant un autre debat.
    Merci a Mane Moussa et AsKAW le combat continue

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