Canada : une Sunugaalienne virée de son boulot pour suspicion d’Ebola

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Le cas importé le virus Ebola au Sunugaal continue de causer des dégâts. On ne parle plus de la panique qu’il nous a causé ni de l’inscription du Sunugaal sur la liste rouge de l’Oms, une mauvaise publicité que ni la guérison du malade guinéen ni la sortie du Sunugaal de cette fameuse liste ne peuvent gommer. Les conséquences sont encore ressenties par les professionnels du tourisme dont l’activité a connu un coup d’arrêt, mais aussi par les Sunugaaliens qui voyagent ou qui sont établis dans d’autres pays. En effet, on n’a pas fini de parler des deux jeunes ressortissants sunugaaliens tabassés aux Etats Unis aux cris d’Ebola qu’un autre cas de stigmtatisation d’une de nos compatriotes a pour cadre le Canada.

En effet, selon «journaldemontreal.com», dans son édition du vendredi 31 octobre, l’employeur d’une femme originaire du Sunugaal, laquelle rentrait d’un voyage dans ce pays, a refusé de la réintégrer dans son service. L’employeur et les collègues de travail de la femme craignaient qu’elle soit atteinte du virus Ebola. D’une certaine façon, elle a ainsi été placée en quarantaine forcée, renseigne l’article. Selon son avocat Me Baïdy Mbaye, elle a eu des vomissements à son retour au Canada, un dimanche. Les médecins qui l’ont examinée à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont en ont déduit qu’elle était simplement fatiguée et malade en raison du long voyage en avion qu’elle venait de faire. La femme a dû faire une escale de plus de 20 heures à Paris, avant de revenir au Québec.

Elle a alors immédiatement averti son employeur qu’elle ne pourrait pas travailler le lendemain, parce qu’elle était malade. Celui-ci a toutefois exigé qu’elle présente un billet médical attestant qu’elle n’était pas atteinte de la fièvre hémorragique pour pouvoir rentrer au bureau. Billet médical en main, poursuit l’article, son employeur a tout de même refusé de la réintégrer, craignant que le virus ne soit en incubation, celle-ci pouvant varier entre 2 et 21 jours. La femme a déposé une poursuite et souhaite se faire dédommager en raison des séquelles psychologiques subies. Son avocat, Me Mbaye, a dénoncé le fait qu’elle ait été rejetée et stigmatisée, ce qui avait causé un choc psychologique.

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