Si la totalité des journalistes sénégalais ont condamné l’acte qu’avait fait Ousmane Sonko à l’endroit de la Rts. Sidy Djimby Ndao, lui semble être d’accord avec le patron de l’opposition et la coalition Yewwi Askan Wi.
Selon lui, » il faut que les journalistes cessent de se prendre pour des intouchables. Nous vivons dans un état démocratique et Ousmane Sonko a le droit tout comme autre sénégalais de décider avec quel micro parler ou pas. Ce qu’il faut dénoncer d’après Sidy Ndao, c’est l’habitude de la Rts, qui est une chaîne nationale fonctionnant avec nos impôts et fait un tri sur qui doit s’y émettre ou pas » dit-il.
Le « nafékhisme » a atteint dans ce pays des proportions inquiétantes dans ce pays. A l’image de l’administration sénégalaise, la justice, les médias d’état, tout est politisé. La gouvernance à travers l’injustice est une réalité crue, indéniable. Le hic est que, ceux qui dénonçaient les pratiques discriminatoires envers l’opposition, font pire une fois aux commandes de l’état. Ainsi, les victimes d’hier sont devenues les bourreaux d’aujourd’hui. Sacrés politicards! Qui nagent toujours dans les eaux troubles des contradictions et du manque d’éthique.
La politique politicienne continuera de mener ce pays vers la déchéance, à travers les échecs et les retards constatés dans plusieurs secteurs de la vie nationale. La consécration des intérêts particuliers au détriment de ceux de la communauté, par rapport au patrimoine national, est passée par là. La gestion politicienne de la RTS à elle seule, renseigne à souhait sur le recul démocratique de notre pays. Des attitudes archaïques des parti-états qui prévalaient il y’a 50 ans demeurent toujours d’actualité. Sonko a parfaitement raison de dénoncer, le monopole de la RTS en particulier et des médias d’état en général sous le Macky. La gouvernance d’un état devrait être fondée sur l’équité et la justice pour tous les citoyens. C’est cela la démocratie, qui devrait être perpétuellement renforcée dans un état de droit.