Dans trois contributions faites en 2009 sur la question de la vice-présidence**, nous attirions l’attention sur le fondement strictement politicien de cette trouvaille faite subitement lorsqu’un certain 22 mars 2009, les électeurs sénégalais donnaient un coup de frein à la « route vers le sommet » taillée sur mesure pour un fils « venu en visiteur » sous les feux de la rampe tardivement en 2000 quand Papa arriva au pouvoir.
Le peuple avait bloqué l’ambition du prince et du roi par la porte. Il restait la fenêtre du holdup royal.
Du vice-président fantôme nommé par le président suivant l’article 26 de l’actuelle constitution, les laborantins de la pérennité du Sopi nous sortent une dynamite sociale pas trop éloignée des trouvailles de Gbagbo et consorts. Le coup fourré sort du chapeau après un tour furtif à Benghazi en clin d’œil aux « maitres du monde » histoire de neutraliser leurs réactions face au tollé légitime de tout un peuple. Le contexte et le calcul relèvent d’un cynisme d’une autre époque mettant bas les masques. Le régime vient de franchir la frontière qui le place (place d’honneur) au coté de Tandja et des dictatures. Il vient dans un reflexe de survie de montrer qu’il (le régime) est prêt à tout pour garder le po
Date: