Affaire du terrain acheté à plus d’un milliard : Les cadres libéraux enfoncent Wade

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Parlez-leur du terrain de Wade qui n’a pas fini de faire couler encre et salive, les cadres libéraux vous répondent sans ciller : ‘L’actuelle zone franche était une propriété de Wade.’

Par rapport à l’acquisition, par le président de la République, d’un terrain d’une valeur de 1,3 milliard de francs, les cadres libéraux et le porte-parole du chef de l’Etat, Serigne Mbacké Ndiaye, ne parlent pas le même langage. Si le dernier nommé met en avant les fonds politiques, les cadres, quant à eux, affirment que Wade, qui est en activité depuis plus de quarante ans, a bel et bien les moyens financiers de s’offrir un terrain de cette valeur. Et Abdou Aziz Diop, le secrétaire général de cette structure, de corser la note. ‘L’actuelle zone franche était une propriété d’Abdoulaye Wade. En plus, ses activités en tant qu’avocat lui permettent d’avoir des biens immobiliers’, selon le directeur de cabinet du ministre de l’Urbanisme Oumar Sarr.

Par ailleurs, si l’on croit Serigne Mboup, le chef de l’Etat avait des biens immobiliers en ville et des terres à Keur Massar avant qu’il ne devienne président de la République. Alors, à l’en croire, que tous ses opposants habitent les quartiers huppés de Fann, Almadies et ont des biens immobiliers sur la Petite côte et en Europe et n’osent pas faire une déclaration de patrimoine, contrairement à Wade.

Sur l’affaire de Sangalkam, Serigne Mboup, le président de la fédération nationale des cadres libéraux, l’entité qui regroupe maintenant toutes les structures des cadres libéraux, pense que l’opposition ne doit pas avoir des visées politiciennes concernant son découpage. Car selon lui, les 90 % des collectivités locales concernées sur l’ensemble du territoire sont contrôlées par la coalition Sopi. En plus, seules les élections de 2014 sont concernées par ce redimentionnement de certaines collectivités locales.

S’agissant de la mort de Malick Ba, ‘cet accident’ ne doit pas faire l’objet d’une récupération politique, a dit Serigne Mboup, indiquant que le ballet de l’opposition à Mbane et Sangalkam n’honore pas le Sénégal. Car cela n’est pas dans nos mœurs politiques, a-t-il estimé.

En outre, l’ancien directeur général de Pétrosen soutient que le découpage administratif initié par le pouvoir est un acte majeur qui va dans le sens de rapprocher l’administration des administrés. ‘Ce découpage entre dans le cadre de la politique d’aménagement du territoire national. Parce que, depuis l’alternance, les collectivités locales bénéficient des fonds de concours et de fonds de dotation leur permettant de bien mener leur politique de décentralisation qui porte déjà ses fruits. Et c’est en cela que le découpage administratif est pertinent’, a-t-il renchéri, estimant que l’opposition n’a pas de programme sinon le départ du chef de l’Etat.

D’après le président des cadres libéraux, en dehors du fichier électoral, l’opposition n’a fait aucune proposition. Et, selon lui, le sondage ‘honteux qui ne dit pas son nom est un signe de déconfiture totale de cette opposition tatillonne’.

Au mois de mars dernier, Wade avait sommé la multitude de structures des cadres libéraux à se fondre dans une seule structure.

Charles Gaïky DIENE

walf.sn

 

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