Alioune Tine, Président du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme : « A l’Etat du Sénégal et au MFDC, foutez nous enfin la paix ! »

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Xalima news – Le président du Comité sénégalais des droits de l’Homme et toute la famille des droits de l’homme au Sénégal ont pour la première fois décentralisé cette date du 10 décembre marquant le 56e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. A Ziguinchor où institutions, organisations et toute la famille des droits de l’Homme se sont donné rendez-vous, le Président Alioune Tine a lancé un cri du cœur : Nous souhaitons à travers cette célébration dire enfin à l’Etat su Sénégal et au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance ; foutez nous enfin la paix. Donnez nous la paix car, l’heure de cette paix a sonné en Casamance, a dit Alioune Tine devant le ministre en charge de la Bonne gouvernance Abdou Latif Coulibaly, le chef de l’exécutif régional, le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, Robert Sagna, les représentants du mouvement séparatiste et la représentante des Etat-Unis en charge du dossier casamançais.

Source: L’Observateur

1 COMMENTAIRE

  1. Monsieur Tine se fourvoie, en mettant sur le même pied d’égalité l’Etat du Sénégal et ces rebelles, qui ont pris les armes pour que leur région soit indépendante.
    Nulle part dans le monde, des rebelles ont hissé le drapeau blanc du la reddition sans y avoir contraints par un rapport des forces qui leur était défavorable.
    Le Sénégal ne peut faire exception à cette règle, par conséquent ceux qui ont pris le risque de s’attaquer aux forces de sécurité et de défense du Sénégal doivent assumer en choisissant les moyens de leur combat si tenté que ce combat est légitime.
    C’est l’intégrité du territoire national Sénégalais qui est en jeu, et cette question doit être traitée de la manière la plus responsable, pour éviter que dans dix quinze ou trente ans d’autres groupes de personnes se lèvent, armes à la main, pour réclamer « leurs parts » des richesses nationales .
    Si la France, l’Espagne, l’Algérie (La Kabylie) et tant d’autres pays d’Asie avaient laissé libre cours à ceux qui se levèrent pour réclamer l’indépendance d’une région, leurs peuples vivraient aujourd’hui une catastrophe!

    Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. Marc-Aurèle

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