De?cide?ment la de?ception ne finit pas a? la CDS-Rahama de Mahamane Ousmane. Les militants ruminent difficilement la descente aux enfers du parti au sortir des locales et pre?sidentielles, premier tour, couple?es aux le?gislatives. Dimanche 6 fe?vrier dernier, une bagarre range?e a oppose? les militants de la Convention de?mocratique et sociale. Selon certaines sources, des jeunes du parti s’en sont pris a? un membre du bureau politique national, en l’occurrence Mme Ben Wahab. On ignore encore les vraies raisons de ce remue-me?nage. Mais a? l’origine de leur cole?re, on indique la pre?sence de cette militante et membre du bureau politique de la CDS, il n’y a pas longtemps, au meeting de Niamey du pre?sident du PNDS-Tarayya Mahamadou Issoufou, a? l’are?ne de lutte traditionnelle. Malgre? ce que certains militants conc?oivent comme une de?mission, Mme Ben Wahab ne s’est pas ge?ne?e de prendre part a? la re?union dominicale du CDS. Les jeunes, visiblement furieux, n’ont pas du tout cautionne? la pre?sence de leur militante a? la re?union. Mais elle qui n’a pas officiellement remis sa de?mission de la CDS a juge? utile de prendre part a? la rencontre.
Le pire a e?te? e?vite? gra?ce a? l’intervention de la police. Il faut dire que Mme Ben Wahab, visiblement choque?e par le ralliement de son parti a? la nouvelle coalition ARN, n’a pas cache? son me?contente- ment en s’affichant publique- ment au meeting du PNDS. Ce qui est plus choquant, manifestement, c’est quand en de?pit de sa position dans le CDS, elle aurait appris, comme tout bon citoyen, de la bouche d’une tierce per- sonne la cre?ation de la nouvelle alliance a? laquelle avait adhe?re? son parti.
A l’allure ou? vont les choses, il faut craindre le de?part de cette militante engage?e de la CDS, un parti plonge?, a? jamais, dans l’agonie politique. Pis, au regard des discussions chaudes actuellement en cours au niveau de cette formation politique, a? propos de l’alliance avec ou sans le PNDS, il ne faut pas e?carter la de?fection ou le de?part massif des militants de?ja? las de la gestion peu orthodoxe de leur formation politique. Des de?bats houleux ont, en l’absence du candidat mal- heureux aux pre?sidentielles Mahamane Ousmane, caracte?rise? la re?union de la CDS. D’un co?te?, le pre?sident du parti, et avec lui ses «soldats», qui camperaient sur leur position de ne pas com- poser avec le PNDS, et de l’autre, une grande majorite? des te?nors du parti qui n’en- tendraient pas cautionner la mise a? mort de l’ancienne alliance CFDR au sein de laquelle ils ont combattu le? re?gime tazartche? avec d’autres forces de?mocratiques.
De?ja? a? l’approche des e?lections ge?ne?rales, des grosses pointures du parti comme Abbale?le?, ancien de?pute? CDS et questeur a? l’Assemble?e nationale, ont pris ar- mes et bagages pour rejoin- dre le PNDS-Tarayya. Ce grand tsunami politique qui ravage tout sur son passage au parti dirige? par Mahamane Ousmane, a de?ja? emporte? plusieurs autres grandes figures du CDS, pendant le tazartche?, a? l’image de Abba Malam Boukar et Ali Chaibou Maa?zou, tous anciens gouverneurs de re?gion, Mme Zara et Elh Makki Dan Alkali, fondateurs de l’Alliance re?volutionnaire pour la de?mocratie ARD Adaltchi Mutumtchi. La grande de?liquescence que subit la CDS-Rahama s’expliquerait, en grande partie, par le comportement po- litique de son premier responsable.
Le parti en a suffisamment paye? le prix depuis plus d’une dizaine d’anne?es, quand une grande partie de ses membres fondateurs l’ont abandonne?. Sur cette liste on retiendra des personnalite?s comme Sanoussi Tambary Jackou, Hamid Algabid, Cheiffou Amadou, etc.
La G
riffe
