Une épine dans le pied de Me Wade est sans conteste ce revirement (« Wax Waxeet ») qui semble entacher la candidature de ce dernier. Au cours de l’émission « Objection » de ce dimanche 14 août sur Sud Fm, Me Amadou Sall, actuel chargé de communication de son directoire de campagne, a avoué être présent au moment où Me Wade faisait cette déclaration selon laquelle, il ne se représenterait pas pour un troisième mandat. Un aveu qui contredit du coup Me Wade.
« C’est vrai que j’étais là quand il disait qu’il ne comptait plus se représenter », a reconnu l’avocat au cours de l’émission. Un aveu qui n’arrange pas les affaires de Me Wade qui affirmait un 14 juillet 2011 n’avoir jamais fait une telle déclaration. Ce fut le fameux jour du « Wax Waxeet », quand le chef de l’Etat s’est dédit publiquement en heurtant beaucoup de sensibilités dans une société sénégalaise qui accorde au respect de la parole donnée le rang de gage de dignité.
Me Wade affirmait en effet n’avoir jamais dit qu’il n’avait plus la possibilité de se représenter, et ne demandait ni plus ni moins qu’une preuve de ces déclarations. Il avait même fini par dire que si d’aventure des Sénégalais s’obstinaient à affirmer qu’il a prononcé cette expression, qu’on leur répondre qu’il avait effectivement dit cela, mais qu’il est revenu dessus. D’où ce revirement qu’on lui oppose aujourd’hui et qui n’est autre que le « Wax Waxeet » expression wolof pour traduire le retour sur la parole donnée.
Me Amadou Sall vient ainsi d’apporter la preuve que Me Wade avait bien dit qu’il ne comptait pas se présenter à un troisième mandat, même s’il s’est empressé au cours de la même émission de justifier qu’une position peut évoluer dans le temps : « Mais en ce moment là, compte tenu de l’environnement de cette époque, il ne comptait pas le faire. Mais avec l’évolution des choses, la vérité de 2007 concernant l’engagement du président de la République, a changé compte tenu de la réalité »
Des déclarations et des revirements qui en disent long sur une candidature polémique qui fait suite à un débat juridique quant à sa recevabilité ou non et dont on scelle le sort à un Conseil constitutionnel présidé par un haut magistrat, Cheikh Tidiane Diakhaté, qui n’a pas la confiance de l’opposition. Une candidature qui semble en tout cas hanter le sommeil du Président à tel point qu’il remonte très souvent à la surface.
L’on ne manque d’ailleurs de se demander, que même si dans le cas où on admet qu’une position puisse évoluer dans le temps, les déclarations d’un Président, doivent-elles changer ou évoluer au même titre que celles d’un citoyen ordinaire ? Une interrogation qui revient juste à dire que la parole d’un Président est sacrée et ne l’est pas moins qu’un texte de la constitution puisqu’il a lui-même prêté serment devant Dieu et le peuple, lors de son accession au pouvoir.
nettali.net
le president n’avait pas dit qu’il n’avait pas l’intension de se presenter,mais qu’il ne pouvait pas se presenter que la constitution le lui interdit,il ya une grande difference que mr sall sait tres bien,pape alé n’a pas ete vigilent,c’est wade qui a changé mais la constitution sur laquelle il s’etais basé pour dire ça n’a pas encore changé,et pour avoir la paix ds un pays il faut respecter les lois et etre juste parce si on baffoue la justice en espérant avoir la paix on aura ni paix ni justice donc dire dans ces conditions bou kéné yè fitna c’est aller en l’encontre de l’enseignement du prophete psl ça c’est pour les marabouts
Vous avez parfaitement raison.
Wade a bien dit la constitution me l’interdit.
El hadji amadou sall, je ne sais pas si vous êtes allé à la mecque
mais vous êtes même conscient de vos mensonges c’est ce qui est plus grave.
Bravo porte parole de wade, ou tout simplement menteur de wade.
Le menteur du grand menteur, c’est une mission pas facile.
Wade n’a jamais dit qu’il ne comptait pas se présenter.
Il a dit publiquement qu’il ne pouvait pas se représenter la différence est de taille.
Mais que vaut les paroles d’un vieillard qui se contredit publiquement? Rien
Donc il faut lui empécher de se présenter puisqu’il n’a pas la dignité de se retenir.