«Quand nous l’avons évacué, le premier hôpital nous a dit qu’il n’y avait pas de place alors qu’il se trouvait en état d’arrêt cardiaque »
Les sapeurs-pompiers éprouvent d’énormes difficultés pour faire interner des malades ou des blessés dans les hôpitaux. La preuve par les confidences du commandant Mame Diène Ndiaye rapportées durant la matinée des médias. Une rencontre à l’initiative du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds) sous le thème « sécurité, sûreté et gestion des grands événements sportifs ».
« L’exemple que je peux donner, c’est l’inauguration du stade Maître Abdoulaye Wade. Nous rencontrons des difficultés pour l’admission des victimes dans les hôpitaux. Ça a été le cas pour le chef de la sécurité du Président turc Erdogan. Quand nous l’avons évacué, le premier hôpital nous a dit qu’il n’y avait pas de place alors que le malade se trouvait en état d’arrêt cardiaque. On était obligé d’aller vers un autre hôpital. C’est ce que nous vivons tous les jours. Il ne se passe pas une semaine sans que de telles situations ne se produisent », a-t-il dit.