Xalima news – Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’ancien Premier ministre et ancien Garde des sceaux, ministre de la Justice, Aminata Touré, a précisé que dans le cadre de la signature de l’accord entre l’Union africaine et le gouvernement du Sénégal sur la création des Chambres africaines extraordinaires (Cae) et le Statut des chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour la poursuite des crimes internationaux commis au Tchad durant la période du 7 juin 1982 au 1er décembre 1990, « l’Etat du Sénégal a effectivement respecté toutes les dispositions prévues par les lois sénégalaises et les conventions internationales ». L’ancien Premier ministre justifie cette sortie «dans un souci d’éclairer l’opinion publique». Aussi, l’ex-Garde des sceaux, ministre de la Justice, a informé avoir « bien reçu les pleins pouvoirs de Me Alioune Badara Cissé, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur d’alors, par le document authentique en date du 22 août 2012 ; cela, à l’effet de signer, au nom de la République du Sénégal, les 2 instruments juridiques cidessus mentionnés ».
Le communiqué précise enfin que le document donnant les pleins pouvoirs de signature à Mme Aminata Touré a d’ailleurs été présenté à la Commission des Lois de l’Assemblée nationale lors de l’examen du projet de loi portant ratification de l’accord entre l’Union africaine et l’Etat du Sénégal et le Statut des chambres africaines.
Le Soleil