Crime raciste sur Ismaïla Faye au Maroc: La famille réclame justice

xalima-news-La faille d’Ismaïla FAYE, résident à Khar Yalla de Grand Yoff, plus précisément au quartier Darou Salam, réclame justice. Elle a d’ailleurs décidé de porter plainte, pour que ce crime, aux relents racistes, ne reste impuni. Sa sœur aînée, très en colère, Mariama FAYE, soutien que c’est trop facile de laisser passer cette affaire, comme si les gens pouvaient se  prévaloir d’ôter la vie des gens, sans qu’il ne soit nullement inquiété. Par conséquent, elle demande aux autorités de diligenter l’affaire, afin que l’auteur du crime réponde de ses actes. Dans la maison mortuaire, c’est des entrées et sorties incessantes de parents proches et amis, qui viennent compatir à la douleur de la famille. Ismaïla FAYE, né dans ce quartier populeux de grand Yoff en 1982, a été poignardé à mort au Maroc, suite à une bagarre qui l’opposa à un jeune marocain, pour une histoire de siège à bord de bus. Ce dernier, qui a embarqué à bord de ce bus, se rendait à Fez (ville marocaine), pour effectuer un pèlerinage au mausolée de Cheikh Ahmed Tidiane. Rabat, où il habite, il exerçait le métier de boulanger. Imaïla FAYE avait quitté les siens en 2009, pour aller gagner sa vie au Maroc. Dans le voisinage, il est peint comme un jeune très discipliné, travailleur et respectueux des anciens. Son oncle Robert Waly FAYE qui l’a vu naître et grandir, nous fait savoir que jamais de mémoire, il ne s’est rappelé d’une bagarre ou une quelconque alternation, entre lui et ses amis et compagnons d’enfance. Ce disciple de baye qu’il a commencé à adorer très petit, est parti à l’âge de 31 ans. Sans laisser épouse, ni enfant, il laisse derrière lui un père choqué et très touché, au regard de la grande complicité, qui avait entre les deux personnes. Son seul souci, c’était son père, qui ne compte que sur lui et sa famille, qu’il n’a cessé de soutenir, en partageant tout ce qu’il a gagné, renseigne l’oncle désemparé lui aussi. Vêtu d’un grand boubou bleu, avec des lunettes de soleil sur le visage, qui laisse entrevoir des yeux rouges, dit cci avant de prendre congé de nous et regagner les vieux massés devant la grande mosquée de Khar Yalla : on réclame au Maroc deux millions pour que son corps soit rapatrié ici au Sénégal, alors aidez nous!