Demande de liberté pour des soins en France : Les thiantacounes rectifient Alioune Tine

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Les déclarations de Alioune Tine, après sa visite chez le plus célèbre pensionnaire de la prison de Thiès, n’engagent que lui. Les thiantacounes, qui font cette précision, démentent tout.

La conférence de presse des talibés de Cheikh Béthio Thioune a été le prétexte saisi par les talibés du guide religieux de Médinatou Salam pour recadrer le président de la Raddho, Alioune Tine. Pour ces derniers, leur guide n’a jamais affirmé être déterminé à poursuivre son traitement médical en France, avec comme condition d’être mis sous menottes ; encore moins de payer les billets d’avion des gendarmes chargés de sa surveillance. «Le Cheikh n’a jamais tenu de tels propos. Il n’a jamais rien sollicité. Pas même une intervention, parce que cela signifierait qu’il serait coupable des faits qu’on lui reproche», dément le chargé de communication des thiantacounes.

En effet, au sortir de sa visite effectuée chez le Cheikh à la prison de Thiès, le président de la Raddho avait décidé d’adresser une lettre au chef de l’Etat pour plaider la mise en liberté provisoire du Cheikh ou une résidence surveillée. La raison ? Le droit à la santé. Alioune Tine ajoutait que Cheikh Béthio Thioune lui a proposé de prendre en charge le billet des gendarmes pour sa visite médicale à Paris. C’est pourquoi, il affirmait sa volonté d’alerter les pouvoirs publics et d’utiliser les voies diplomatiques. «L’état de santé du guide des thiantacounes ne milite pas en faveur de son maintien en détention à la prison de Thiès. S’il lui arrivait un grand malheur, c’est l’image du Sénégal qui en pâtirait. Le Cheikh est prêt à payer son billet d’avion et être mis en menottes pour honorer ses rendez-vous médicaux en France», déclarait-il.

Le ministre de la Justice en a pris pour son grade

Pourquoi les gens sont partis chercher Cheikh Béthio avec un détachement de près de 400 agents des forces de défense et de sécurité encagoulés et lourdement armés, alors qu’une simple convocation est servie en de pareils cas aux citoyens ordinaires ? Pourquoi également avoir organisé une conférence de presse aux allures de réquisitoire à l’encontre d’un citoyen alors même qu’il n’a pas encore été entendu dans le cadre de l’enquête ? Pourquoi également refuser la liberté provisoire à un citoyen présentant toutes les garanties de représentation en justice et l’empêcher ainsi de poursuivre ses traitements médicaux indispensables à sa vie, alors qu’on l’a accordée récemment à un autre qui ne présentait pas autant de garanties puisque titulaire d’un passeport étranger et investi pour des législatives en bonne position sur la liste de la coalition au pouvoir, au risque donc d’entraver la justice ? Aujourd’hui, toutes ces interrogations soulevées par les membres de la cellule de communication du Cheikh sont pour réprouver l’attitude de la justice dans le traitement du dossier de leur guide.

Pape NDIAYE

ACCUSATION – LES THIANTACOUNES SUR L’AFFAIRE MEDINATOU SALAM : «Nous soupçonnons des dessous politiques»

Quatre mois après un silence pesant, les thiantacoune sortent enfin de leur réserve. Face à la presse hier, les talibés de Cheikh Béthio Thioune soupçonnent un traitement politique de l’affaire Médinatou Salam.

Après la sortie des avocats de Cheikh Béthio Thioune fustigeant le refus de la liberté provisoire, les disciples du guide religieux de Médinatou Salam sont entrés dans la danse. Pour eux, cette affaire qui a éclaté, au sortir des élections, a des dessous politiques. «Certes, nous ne pouvons pas affirmer que l’Etat s’est immiscé dans cette affaire, mais nous avons des soupçons assez soutenus», confie le chargé de communication du mouvement religieux, Ibrahima Bocoum. Les thiantacounes en veulent pour preuve l’intransigeance des autorités judiciaires à donner avis favorable quant au suivi médical adéquat. «Si la justice est la même pour tous, pourquoi refuser la liberté provisoire à un citoyen présentant toutes les garanties de représentation en justice et l’empêcher ainsi de poursuivre ses traitements médicaux indispensables à sa vie ? Ce, alors qu’on l’a accordée récemment à un autre qui ne présentait pas autant de garanties», s’indigne le chargé de communication.

Le disciple de Béthio va plus loin dans son réquisitoire : «Comment comprendre le silence du ministère de la Justice, tout le temps que les droits de la défense ont été bafoués non seulement à travers une violation flagrante et continue du secret de l’instruction voire même une déformation réelle des faits par certains milieux et allant dans le sens d’accabler coûte que coûte notre marabout ? Qu’il se fende d’un communiqué pour dire que la justice est la même pour tous, sans distinction de statut social ni d’origine ethnique ou d’appartenance religieuse» a de quoi inquiéter les disciples du cheikh.

Ibrahima Diagne, un autre membre de la cellule de communication, évoque des zones d’ombre dans le dossier : «La nouvelle gouvernance a pour but de ramener les guides religieux ou spirituels au rang de simples citoyens. Le communiqué du ministère va dans ce sens. Il y a beaucoup de non-dits dans cette affaire. L’enquête n’a été faite que du côté du Cheikh. Aucun des membres armés qui étaient avec Bara Sow n’est poursuivi. On est sceptique et on pense que le Cheikh serait victime du nouveau régime». Les conférenciers ont, tout de même, terminé leur point de presse en réaffirmant la confiance qu’ils ont en la justice. Mais, «pas en tant que système mais en tant qu’ensemble d’hommes et de femmes valeureux et soucieux de leur position d’avant-garde pour la préservation et la défense des droits et libertés de tous», soulignent les membres de la cellule de communication. Puis, ils lancent un avertissement au pouvoir : «Nous n’attendons des autorités pas plus que le respect des droits de notre guide et le même traitement que mériterait tout citoyen ordinaire. Nous constatons, avec beaucoup de regret, que tel ne semble pas être le sens dans lequel abonde la tutelle au vu du communiqué que la presse attribue, sans qu’un démenti lui soit apporté, à sa cellule de communication».

Salma NIASSE

(Stagiaire)
walf.sn

5 Commentaires

  1. « Chers compatriotes, chers sympathisants. En tant que citoyen et contribuable, j’ai voulu publier mon opinion sur « l’affaire Cheikh Bethio Thioune » au sujet de laquelle j’ai fait des investigations. Ce n’est pas pour prétendre détenir la vérité absolue mais c’est juste la lecture générale que j’ai faite de cette histoire. »
    A BON ENTENDEUR SALUT!

    La reconstitution des faits à Madinatou Salam, a do
    nné l’occasion de déceler un tas de mensonges dans la version fournie au deuxième jour du drame, par le procureur de la République de Thiès qui déclarait alors, lors de sa conférence de presse, que «toutes les pistes concordent pour prouver l’implication directe de Mr Cheikh Béthio Thioune ».

    1) PREMIÈRE FAUSSE INFORMATION: le lieu de déroulement de la bataille rangée
    En même temps il déclarait, avec certitude, que la bataille rangée s’était déroulée à l’intérieur de la demeure du Cheikh, et qu’il était impossible que ce dernier ne soit pas au courant des bruits occasionnés par la rixe et par conséquent sa culpabilité et sa complicité ne souffrent d’aucun doute.
    Mais durant la reconstitution des faits, les actions ont été reconstituées à l’extérieur de la maison incriminée qui a une superficie de plus sept hectares, sur la place centrale de la cité, certes située en face de la maison du Cheikh. Pourquoi le Procureur de la République de Thiès avait-il menti durant le point de presse du 23 avril 2012 en situant le déroulement des actions dans la concession de guide des Thiantacoumes?

    2) DEUXIÈME FAUSSE INFORMATION: la détonation du fusil
    Parmi sa litanie de mensonges présentés aux honnêtes citoyens, il avait aussi fait état de la détonation du fusil utilisé par Khadim Seck produisant un bruit que le Cheikh ne pourrait pas ne pas entendre pourtant lors de la reconstitution des faits, le procureur s’était enfermé dans la chambre de Cheikh Bethio avec lui et le juge d’instruction dans le seul but de vérifier s’il était possible d’entendre la détonation depuis la chambre. Au bout de vingt minutes, il sort de la chambre, se rend dans le grand salon et passe un coup de fil aux gendarmes restés devant la maison en leur réitérant cet ordre:
    –Allez-y, tirez !
    Ils lui répondirent :
    –C’est la quatrième fois qu’on tire !
    Il retourne frustré et gêné à l’intérieur des appartements du Cheikh en rouspétant:
    — Non c’est possible, comment est-ce possible?… Seulement ce fut la preuve qu’il avait servi aux sénégalais un autre mensonge car la chambre du Cheikh est construite avec du matériel acoustique qui ne laisse filtrer aucun bruit venant de l’extérieur.
    Son air de chien abattu avait été tellement piteux et n’avait pas laissé le Cheikh insensible car il lui à même proposé « d’éteindre la télévision et de reprendre les coups de feu, pour constater, si dans ce cas le bruit des détonations lui parviendrait. »

    3) TROISIÈME FAUSSE INFORMATION: la propriété de l’arme à feu utilisée
    Le troisième point sur lequel un mensonge nous a été aussi servi fut la propriété de l’arme à feu utilisée par Khadim Seck: il a été dit dans la presse locale manipulée, corrompue et déformatrice qu’elle lui a été remise par le Cheikh, avant de rajouter récemment qu’« elle était cachée derrière la cuisine ». Dans quelle cuisine ? Une de ces nombreuses qui se trouvent dans la résidence de Madinatou Salam ou celle de la maison de Khadim Seck ? La rétention de l’information voulut aussi, qu’il soit omis exprès, que Mr Seck était le berger qui veillait sur le troupeau de centaines de bœufs, et que c’est à ce titre qu’il avait toujours disposé de ce fusil pour protéger le bétail comme tous les milliers de bergers existant à travers le territoire sénégalais.

    4) QUATRIÈME FAUSSE INFORMATION: l’acheminement et inhumation des corps
    Durant sa conférence de presse, le procureur déclarait que le Cheikh aurait participé à l’acheminement des corps et à leur inhumation. Il avait déclaré d’abord que l’acheminement des dépouilles avait été fait par une charrette, « appartenant à Mr Thioune » dixit le procureur, comme d’ailleurs tout ce qui se trouve sur le territoire de Madinatou Salam avant de changer de version en parlant de leur déplacement à bord de véhicules appartenant naturellement au Guide, pour renforcer la « thèse de l’implication directe de M. Cheikh Béthio Thioune » (dixit le procureur). Mais la reconstitution a prouvé le contraire.Lors de la fameuse reconstitution le Cheikh n’a participé à la reconstitution de la séquence du convoi mortuaire. Il est entré dans sa demeure à 9h 13minutes, pour n’en sortir qu’à 18h 20minutes. La version initiale du procureur qui prétendait que le Cheikh était du cortège nocturne d’inhumation, a-t-elle laissé la place à une nouvelle version entre temps ?

    Quelle sanction le droit réserve-t-il au refus du procureur de dire à l’opinion publique, lors de son point de presse, que Feu Bara Sow était venu en expédition et pour cela la bande qui l’accompagnait était elle aussi armée?
    Même si les conditions dans lesquelles ils ont été tuées et assassinés sont indignes d’un être humain, ceci ne donne pas au procureur le droit d’omettre de mentionner que la bande de Feu Bara Sow avait préparé leur descente et une vidéo dans laquelle ils se préparaient à Mbour est entre ses mains?
    Pourquoi après cette fameuse reconstitution des faits qui a entièrement disculpé Cheikh Bethio Thioune, au lieu de lui accorder un non-lieu total et le laisser vaquer librement à ses occupations ne serait-ce que par la présomption d’innocence, le juge d’instruction a préféré partir en vacances?

    Ces variations sur le discours généralisateur du point de presse, ainsi que toute la sélection et l’orientation des informations dans un dessein accusateur, nous semblent plus que suspectes.
    Qui tire les ficelles?
    Pourquoi des accusations fausses et gratuites conduiraient-ils à laisser en prison une personnalité comme Cheikh Bethio Thioune?
    Pourquoi enfermer un présumé innocent et libérer un présumé coupable comme l’actuel député Barthélémi Dias qui a avoué publiquement son crime et à cela s’ajoute le fait que ce soit regardé en directe à la télé à travers tout le pays?
    En plus de tout ceci, on assiste à des violations criardes des principes primaires du Droit, ainsi que le silence notoire des organisations de Droits de l’homme qui avec cette affaire, semblent révéler qu’elles sont des organisations de défense de droits de certains hommes, et pas d’autres.

    L’histoire nous dira si un jour, le Parquet de Thiès répondra devant un tribunal, pour actes de manipulation, d’acharnement sur un homme, de mensonges répétés et de calomnies orchestrées. Elle nous dira si seul le procureur paiera ou s’il sera accompagné par tous les maillons de la chaîne du mensonge.
    Pour une mémoire collective saine, que la vérité soit! Et tôt ou tard la vérité sera.

  2. « Au Pays des Gangsters, la république est bananière »
    « Chapeau bas et bravo… » Comploteurs de la République, nous sommes fascinés par votre grande comédie à la Molière. Messieurs et Mesdames les pourfendeurs de la Vérité et de la Justice, un peu de respect et d’égard envers le Peuple sénégalais et la Classe intellectuelle du monde entier, notre Pays a jusqu’ici été respecté et honoré. Déçus doivent être ceux-là qui avaient pensé, améliorer les acquis démocratiques et républicains, en portant le 25 Mars 2012, un nouveau régime à la tête du Sénégal. Ce dernier se révèle de jour en jour, plus stalinien et hitlérien au gout de Pinochet.
    Le « Novus Ordo Seclorum » est bien enclenché au feu Pays de la Teranga, désormais « Sen-Gal ». Le Peuple ainsi que ses deniers, sont à la merci d’une bande de tartuffes dont la seule motivation, est le partage du butin. Les masques sont tombés, les prétendus défenseurs de la Constitution et de la Justice d’hier, se sont révélés aujourd’hui être, des opportunistes et des « terroristes médiatiques », dont la mission n’était que de faire la propagande de l’ignorance armée d’arrogance, à l’honneur du « Prince des Ténèbres ».
    C’est avec une très profonde mélancolie que nous relatons les propos que nous avions émis dés l’annonce de l’arrestation de Sheikh Bethio Thioune : « nous disons à ceux qui travaillent dans le subconscient de l’opinion nationale et internationale, afin d’obtenir le reflexe de demande de la libération de Barthelemy Diaz, que nous n’accepterons absolument pas que Sheikh Bethio Thioune soit la monnaie d’échange. Ils doivent user conséquemment des prérogatives étatiques qui leur sont désormais accordées. Sheikh Bethio Thioune ne saurait être responsable des actes commis par des personnes majeures et matures, qui ont d’ailleurs reconnu en toute responsabilité, leurs actes. Nous ne sommes pas sans savoir que la sortie prématurée du fameux Procureur, Chef de la chambre d’accusation et auxiliaire du ministère de la justice, pour faire le procès de Sheikh Bethio Thioune, avant même que la gendarmerie ait fini d’entendre les présumés témoins, est une violation flagrante de la présomption d’innocence. Ce forfait ne saurait avoir lieu, sans que le Procureur n’obtienne l’avis de son ministre de tutelle, et que ce dernier ne recueille l’instruction du Président de la république… »
    Le Plan démoniaque de libération de « Diaz Bond », dans ce qu’il convient désormais d’appeler « l’Affaire 007 », a été sciemment concocté, et l’exécution devait se faire en Quatre phases au plus. Les Commanditaires savaient déjà que, si « Diaz Bond » n’était pas inculpé pour homicide volontaire et usage disproportionné de force, toutes les maisons d’arrêt et de correction du Sénégal, devaient être vidées, et leurs pensionnaires relâchés sans condition.
    ? 1/ L’organisation d’un crime odieux à Madinatou Salam, est nécessaire pour diaboliser et ensuite arrêter Sheikh Bethio Thioune, et dans le même processus, intenter à la Solidarité et à la Cohésion des Mourides. Il faut isoler la victime pour qu’elle ne bénéficie pas du soutien de sa Communauté.
    ? 2/Il faut ensuite libérer « Diaz Bond » et ses codétenus, sous prétexte d’une liberté provisoire, après avoir stimulé et obtenu une fois de plus, le reflexe de demande de libération de ce dernier de l’opinion nationale, en le mettant sur la liste des députables. Il pourra ainsi bénéficier de l’immunité parlementaire dans la prochaine Assemblée Nationale.
    ? 3/En plus, il faut accorder la liberte provisoire à Sheikh Bethio Thioune, s’il échappe à la liquidation, en évoquant des raisons de santé, pour limiter drastiquement le flux des concitoyens vers lui, afin de l’exclure définitivement de toute participation électorale, et plus particulièrement, des législatives prochaines. L’euphorie et le bruit de sa mise en « liberté », pourra atténuer et détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale.
    ? 4/Enfin, l’aveu étant la « Mère des preuves » en Droit, en plus des éléments audiovisuels qui plaident en faveur de la Justice et de la Jurisprudence, la liberté provisoire de « Diaz Bond », doit être remplacée par un acquittement pur et simple, en plébiscitant une loi amnistiant les présumés auteurs de crimes, dans la Campagne de lutte contre la candidature d’Abdoulaye Wade. Une telle loi permettra la construction d’une place des « Martyrs », et l’annulation des charges retenues contre plusieurs détenus, hommes et femmes.
    Malheureusement pour les Commanditaires et heureusement pour les « Chantacoon », l’intelligence et la subtilité d’esprit de Sheikh Bethio Thioune face au Bataillon blindé du G.I.G.N. et de la L.G.I., lui ont permis d’éviter de justesse, le sort qui a été réservé à feu Khadim Bousso dans la Capitale de la Mouridiya. Mourides, réveillez-vous et réveillez vos confrères et consœurs. Ceux qui en veulent à Sheikh Bethio Thioune, en veulent réellement à Serigne Touba. Pendant que les disciples de Niccolo Machiavel li, manœuvrent pour libérer et acquitter un des leurs, qui a non seulement avoué son forfait, en plus des éléments audiovisuels dont nous disposons, les Disciples de Khadimou Rassoul (psl), restent indifférents pour la plupart, aux fausses accusations portées contre le Serviteur de Serigne Saliou Mbacke. C’est drôle, voire même ahurissant de constater, combien l’Histoire nous apprend que les hommes n’apprennent rien de l’Histoire.
    Nous portons à l’attention de tous les concitoyens, et particulièrement à celle de tous les combattants de la liberté que, « face a l’oppression, l’existence est un droit, la résistance un devoir ». Nous n’accepterons absolument pas de liberté provisoire, visant à faire de Sheikh Bethio Thioune, l’Otage permanent des Tenants du Pouvoir. Pour cette fois, nous sommes en phase avec Malcolm X, « Sheikh Bethio Thioune shall be free by all means necessary ». Nous appelons tous les militants de la Justice et partisans de la Vérité, à exiger par tous les moyens nécessaires, l’acquittement et la libération sans délai, de Sheikh Bethio Thioune. Que chacun prenne ses responsabilités.
    A bon entendeur…
    PAPA LATYR FAYE 05/22/2012
    MBA International Development Consulting
    [email protected]
    “Justice to the Righteous-Rule of Law” (Justice aux Ayants droit-Force à la Loi).

  3. « Attention monsieur le Président, il y a du bruit dans les rangs »
    C’est avec une très profonde désolation que nous constatons avec vous, que notre très chère Patrie « Sunugaal », est sous l’emprise de groupes d’intérêts qui n’ont rien à envier à la Mafia sicilienne. En effet, le Peuple sénégalais ainsi que ses deniers, sont à la merci d’une bande de tartuffes dont la seule motivation, est le partage du butin. Le Président de la république semble royalement ignorer l’assertion tant aimée de son mentor, « mieux vaut avoir des ennemis intelligents que des amis fous ». En se sentant redevable envers les siens, « gérants de stations politiques », « terroristes médiatiques » et autres, le Président Macky Sall se constitue indéniablement, un lourd chef d’accusation devant le « Tribunal du Peuple », au terme de son mandat.
    Le concept du « fekke macci boole », à ne pas confondre avec un mouvement du même vocable, a fini de faire de la plupart des acteurs politiques du Sénégal, des « Moor Ndajje», des hommes et des femmes dépourvus de toute Conviction, d’Ethique et de Connaissance profonde de leurs pratiques. Le culte de l’excellence et du travail honnête est presque érigé en contre-valeur, en faveur de la démagogie et de l’appartenance politique. Les disciples de Machiavel li font la pluie et le beau temps, au détriment d’honnêtes citoyens sénégalais, dont le seul tort est d’avoir refusé d’être le « bétail » de la gent politique.
    Dans ce qu’il convient désormais d’appeler « l’affaire Sheikh Bethio Thioune », nous avons noté des zones d’ombre, qui nous permettent de réfuter purement et simplement, le plaidoyer du Parquet. Nous ne sommes pas sans savoir que la sortie prématurée du fameux Procureur, Chef de la chambre d’accusation et auxiliaire du ministère de la justice, pour faire le procès de Sheikh Bethio Thioune, avant même que la gendarmerie ait fini d’entendre les présumés témoins, est une violation flagrante de la présomption d’innocence. Ce forfait ne saurait avoir lieu, sans que le Procureur n’obtienne l’avis de son ministre de tutelle, et que ce dernier ne recueille l’instruction du Président de la république. Ce préalable juridique ou hiérarchique, nous permet d’évoquer un « procès d’intention », visant non seulement Sheikh Bethio Thioune, mais aussi à travers lui, toute autre autorité religieuse qui s’aventurerait à mettre la main dans le choix des dirigeants des destinées de la Cité.
    La prise de position très récente de Sheikh Bethio Thioune, lors de la dernière présidentielle, et sa dernière sortie à Madinatou Salaam, faisant état de son non-soutien au régime en place, semblent être la pomme de discorde. Nous sommes tentés de dire qu’il y a des « forces vives » et occultes qui sont mobilisées pour intenter à l’intégrité du principal souteneur de l’ancien Président, Abdoulaye Wade, sans noter la ferme volonté de l’exclure des joutes législatives prochaines. Nous exigeons, la libération immédiate et sans condition de Sheikh Bethio Thioune.
    Nous disons à ceux qui travaillent dans le subconscient de l’opinion nationale et internationale, afin d’obtenir le reflexe de demande de la libération de Barthelemy Diaz, que nous n’accepterons absolument pas que Sheikh Bethio Thioune soit la monnaie d’échange. Ils doivent user conséquemment des prérogatives étatiques qui leur sont désormais accordées. Sheikh Bethio Thioune ne saurait être responsable des actes commis par des personnes majeures et matures, qui ont d’ailleurs reconnu en toute responsabilité, leur forfait. Par conséquent, nous portons à l’attention de tous les concitoyens, et particulièrement a celle du Président de la république, que « face a l’oppression, l’existence est un droit, la résistance un devoir ».
    Contrairement à la tentative de diabolisation dont il ferait l’objet, Sheikh Bethio Thioune est victime de son courage, de sa vivacité d’esprit, et de sa conviction sans faille en Borom Touba Khadimou Rassoul (psl). Cela crée forcement de la jalousie chez d’aucuns, et indispose tant d’autres. C’est drôle, voire même ahurissant de constater, comme l’histoire nous apprend que les hommes n’apprennent rien de l’histoire. L’intelligence et la subtilité d’esprit de Sheikh Bethio Thioune face au bataillon blindé du G.I.G.N. et de la L.G.I., lui ont permis d’éviter de justesse, le sort qui a été réservé à feu Khadim Bousso dans la Capitale de la Mouridiya. Qui aurait pu croire que le Serviteur de Serigne Saliou Mbacke, serait en détention préventive sur de fausses accusations, sous le regard amorphe de toute une communauté ? Qui aurait pu croire que l’on retirerait un simple véhicule 4×4 au Khalife de Sheikh Ibrahima Fall, sous prétexte de restituer les biens de l’Etat? Pour cette fois ci, nous sommes en phase avec Malcolm X, « Sheikh Bethio Thioune shall be free by all means necessary ».
    Les détenteurs des deniers publics ou voleurs de la république, sont les premiers à crier « Au voleur ». Nous insistons sur ce que nous avons appelé, le « Procès de la Réconciliation Nationale », afin de situer toutes les responsabilités dans la gestion des deniers publics. Nous n’accepterons absolument pas de procès partiel ou partial, visant particulièrement et exclusivement, une personne ou un groupe de personnes. Nous sommes convaincus, que la banqueroute socio-économique et même politique du Sénégal, est un long processus qui couvre la période de 1960 à nos jours, les auteurs de ces malversations, restent toujours impunis, et d’aucuns prétendent même à la magistrature suprême.
    La déclaration de patrimoine, n’est absolument pas un supplétif à l’enrichissement illicite, encore moins à la détention illégale de fonds. La procédure inquisitoire doit être privilégiée et renforcée, afin de faire comparaitre tout l’attelage étatique et gouvernemental devant l’Assemblée nationale et autres juridictions, pour justification de biens (comptes bancaires, habitats, bétail…), à l’entrée comme à la sortie de l’appareil. Nous faisons honneur au Président de la république, « charité bien ordonnée, commence par soi-même ». A suivre…
    PAPA LATYR FAYE 04/25/2012
    MBA International Development Consulting
    [email protected]
    “Justice to the Righteous-Rule of Law” (Justice aux Ayants droit-Force à la Loi).

  4. salam! A vrai dire je ne sais pas si Bethio est coupable ou non des faits qui lui sont reprochés. Par contre tout les bons musulmans sont unanimement convaincus qu’il mérite la mort pour ses blasphèmes à répétition! Yala nako yala dioubeul! sinon yala na yorokh fi si adouna pour servir d’exemple

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