Diomaye Faye propose l’implication du pouvoir religieux pour le règlement des conflits.

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Le vingt huitième numéro de la chronique hebdomadaire de Bassirou Diomaye Faye est dominé essentiellement par les émeutes contre le couvre-feu dû au covid-19 ayant secoué le pays ces derniers jours. Selon Diomaye, cette colère sociale était prémonitoire comme l’ attestent les chroniques n°24 et 25. Malheureusement les alertes lancées n’ont pas hélas évité une gestion cahoteuse et solitaire de la crise sanitaire, marquée aujourd’hui par le manque de transparence de concertation et de défiance notoire de la puissance publique.
Ainsi, rappelant l’importance de l’influence du milieu religieux dans pareilles circonstances ainsi que la vision du parti quant aux rapports sains entre pouvoirs politique et religieux, Diomaye considère que l’institutionnalisation des relations entre l’État et les différentes obédiences religieuses, à travers un Conseil National des Cultes, s’avèrerait judicieuse pour une gestion optimale des crises sociales.
Face à l’affaissement de l’État, il invite en outre les forces de l’ordre au sens de la responsabilité républicaine dans l’exercice de leur noble mission de maintien et de sauvegarde de l’ordre public.

1 COMMENTAIRE

  1. Au delà de leur rôle de médiateur social, les religieux doivent s’impliquer pleinement en politique pour mettre un terme à la dictature laïque qui est directement ou indirectement à l’origine de tous nos maux. En effet, en cautionnant une Constitution qui exclut totalement Dieu dans la gestion de notre pays, nous avons délibérément choisi la voie de la perdition. Oui, dans l’article 1er de notre Constitution, il est mentionné que notre République est laïque – c’est à dire qu’elle respecte toutes les religions – ce qui est une bonne chose -, mais s’interdit de s’en inspirer ; pour ces républicains (laïcs), le Coran et les autres Livres Sacrés (Thora et Évangile) n’ont aucune espèce d’importance ; bref, pour eux, Dieu n’a pas sa place dans la République ! De plus, cette même Constitution, en son article 4, interdit la formation de partis politiques se réclamant d’une confession (religion), tels les partis ‘’démocrates-chrétiens’’ observés pourtant dans les ‘’grandes démocraties’’ (Allemagne, entre autres) ; dans notre pays, il est autorisé pour un parti politique de s’inspirer de Karl Marx et Lénine, mais il est par contre formellement interdit de s’inspirer du Prophète Mouhammad (PSL) qui notre modèle parfait et éternel maître à penser. Et il s’agit-là indéniablement d’une violation manifeste de la liberté d’opinion qui est le premier pilier des droits de l’Homme. Et à l’évidence, notre pays ne sera jamais une véritable démocratie tant que les dispositions restrictives imposant la laïcité ne seront pas abrogées. Oui, la laïcité ne se décrète pas ; c’est une question de rapport de forces – Que les démocrates le reconnaissent !!! Et un débat sur la laïcité s’impose absolument ; c’est une voie obligée pour réorienter notre pays sur la véritable voie de l’émergence !!! https://docs.google.com/document/d/1KbhPzL9ONEnNYYSRH30DmzZ_wT59Z67kPPjNXgQMX5U/edit?usp=sharing

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