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Dr Mamadou Mansour Diouf sur les cas de Covid-19 au Sénégal : « la situation va empirer »

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XALIMANEWS : Dr Mamadou Mansour Diouf est l’invité de ce nouveau numéro de Yobalu Koor sur Xalima. L’anesthésiste-réanimateur à Bordeaux s’est prononcé sur la recrudescence des cas de Covid-19 au Sénégal.Selon lui, les choses vont s’empirer. « Il faut corser les mesures préventives. Je ne vois pas la pertinence de fermer les lieux de culte et de laisser les marchés. Pour les commerces alimentaires et les pharmacies cela se comprend, mais les autres vendeurs de tissus, de chaussures, cela n’a aucun caractère vital. Et au regard de la situation actuelle, les choses risques d’empirer. On a beau parler mais rien n’y fera si les mesures strictes ne sont pas prises », a dit le médecin.

3 Commentaires

  1. La situation va empirer ? Et pourtant :

    Le Sénégal rouvre son espace aérien !

    Fermé en raison de la propagation de la pandémie du coronavirus, le Sénégal a de nouveau ouvert son espace aérien. En effet, 02 vols vers la France à bord de la compagnie nationale Air Sénégal vont être effectués.
    C’est via sa page Facebook que l’annonce a été faite par l’ambassade de France au Sénégal. D’ailleurs celui-ci affirme que des vols sont prévus le 29 avril et les 4, 6, 11 et 13 mai prochains.

  2. Pour le Professeur Didier RAOULT, « le confinement est stupide » … ; personnellement, je n’irai pas jusque-là, mais je demeure convaincu qu’il est loin d’être une panacée, contrairement à ce que pensent certains médecins et d’hommes politiques ; oui, son efficacité n’est pas avérée et les conséquences économiques peuvent être catastrophiques, surtout dans nos pays pauvres. Et pourtant, même en Europe, certains pays comme la Suède n’ont pas préconisé de restrictions, comptant sur l’acquisition d’une immunité collective suffisante qui stopperait naturellement la propagation du coronavirus – une sorte d’auto-vaccination ! Et c’est dire qu’entre ces deux approches « radicales », on peut choisir une voie intermédiaire suffisamment efficace et présentant le moins d’inconvénients possibles.
    Personnellement, pour notre pays, je pense qu’il est plus rationnel de confiner chez eux les sujets infectés qui ne présentent pas de complications – et heureusement que ceux-là représentent l’immense majorité des cas – c’est ce qui se fait en France, en Italie et dans d’autres pays ; il faudrait donc les doter de masques adéquats pour qu’ils ne contaminent pas leur entourage. Et il ne faudrait donc hospitaliser que les cas présentant une complication respiratoire ; ainsi, il ne sert à rien d’augmenter le nombre lits en dehors d’une perspective de réanimation ; cela coûte beaucoup d’argent et augmente inutilement la charge de travail d’un personnel médical déjà très insuffisant en nombre.
    Actuellement, au Sénégal, le profil épidémiologique du covid-19 est quasi identique à celui de la grippe saisonnière, en terme de morbidité et de mortalité – on touche du bois ! Il faut donc dédramatiser, car l’immense majorité des sujets atteints ne présentent pas de complications. Et certes, le nombre de sujets positifs a augmenté dans notre pays, mais il n’y’a rien d’inquiétant pour le moment, en dépit des cas issus de la transmission communautaire ; c’est même un miracle qu’on soit à ce niveau de contamination ; de plus, l’état de santé des sujets atteints est rassurant (prévision de guérison), ce qui peut laisser présager une faible virulence du coronavirus dans notre pays – qu’Allah fasse qu’il en soit toujours ainsi !
    Oui, pour l’appréciation de la gravité de l’épidémie, ce n’est pas le nombre de cas positifs (contact ou communautaire) qui est déterminant, mais plutôt le pourcentage de cas graves par rapport au nombre total de cas testés positifs. Et c’est dire que si le nombre de cas graves est bas et le demeure, plus le nombre de cas positifs augmente, plus la situation est favorable, car témoigne d’une moindre dangerosité du virus. Ainsi, à partir d’un seuil (nombre significatif de cas positifs), les autorités sanitaires serait même en droit de laisser l’épidémie évoluer plus ou moins naturellement, comme une grippe saisonnière, en demandant aux sujets à risque de se protéger (port de masque, entre autres).
    Et tout cela pour montrer que la situation n’est pas grave et qu’il n’y’a pas lieu d’intensifier les mesures de restrictions (état d’urgence, couvre-feu, fermeture des écoles, des marchés et des lieux de culte).
    Et donc en ce qui concerne le coronavirus, continuons la prévention, mais au vu du profil épidémiologique dans notre pays, il n’y’a pas lieu de paniquer et de bloquer le pays.

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