Droits de l’homme. Sénégal un pays de merde (Par Marvel Ndoye)

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Ce qui se passe au Sénégal n’existe nulle part ailleurs dans le monde, ni dans les républiques bananières, ni dans les pires dictatures. Le Sénégal est la seule nation que l’on peut qualifier sans se tromper de « Pays de merde », pour paraphraser Donald Trump, lorsqu’il s’agit de « droits de l’homme.

En effet il n’y a qu’au Sénégal où du Lundi au Dimanche, du 1er au 31, de Janvier à Décembre, des êtres humains sont traités par leurs propres gouvernants, non pas comme des animaux, mais 1000 fois pire que des animaux, et cela au vu et au su de tout un monde. Je veux parler de ce qui se passe à Reubeus et dans les autres prisons du Sénégal où même les rats et les cafards ont plus de confort, et mangent mieux que les êtres humains.

Nous avons analysé la situation d’une soixantaine de pays difficiles visités, et avons recueilli à distance des informations sur les autres pays de la planète, le Sénégal occupe de loin la 1ère place des pays les plus barbares en matière de détention. Quelques exemples :

1° Nulle par au monde vous verrez comme au Sénégal 50 – 100 – 200 – 250 détenus enfermées dans une même pièce lugubre prévue pour 10 fois moins de personnes, entassées les uns sur les autres 24h / 24, 7 jours sur 7, se pissant dessus, se chiant dessus, se crachant dessus, se vomissant dessus, devant se partager une seule et unique toilette comme si construire de foutues toilettes relevait de l’ordre de l’impossible.

2° Sur 24 heures dans la journée, les détenus passent les 20 à 22 heures collés les uns aux autres, s’échangeant leurs sueurs et leurs odeurs, des odeurs souvent pestilentielles puisqu’ils sont également privés d’eau la plupart du temps, et peuvent donc passer deux à trois semaines sans se laver.

3° Pour dormir, les chanceux peuvent s’allonger sur le côté uniquement, le visage collé aux orteils d’un codétenu, les fesses collées à celles d’un autre. Celui qui commet l’erreur de bouger durant son sommeil, perd son minuscule espace et le droit de dormir allongé.

Les moins chanceux peuvent passer des mois, voire des années à dormir assis avec un codétenu entre les jambes, et adossé contre un autre qui lui sert alors d’oreiller.

4° Pour manger, soit vous supportez la nourriture bonne pour les porcs, assaisonnée de cafards, de vers de terre, de fourmis, soit votre famille a les moyens de vous faire déposer tous les jours petit-déjeuner, déjeuner, diner, et autres encas.

5° Si vous voulez boire, vous avez intérêt à ce que votre famille ait les moyens de vous déposer quotidiennement des fonds pour payer des bouteilles d’eau minérale vendues au prix fort, ou alors vous vous contenterez de l’eau polluée du robinet lors des rares fois où il coule.

6° Vous n’avez pas intérêt à être allergique aux rats et aux cafards qui sont bien plus nombreux que les détenus, et qui ont plus de droit de se déplacer à l’intérieur des lieux de détention

7° Si vous tombez malade, priez pour guérir sans soins car l’infirmerie n’a qu’un seul et même médicament pour les centaines de maux qui existent, et une seule et même tasse pour les centaines de détenus

Dans ces endroits, peuplés à moitié de détenus provisoires innocents pour la plupart, et de détenus déjà condamnées à des peines exagérées souvent, des droits les plus élémentaires de l’homme y sont bafoués 365 jours durant ces 12 dernières années, et tout le monde s’en fout royalement, en commençant :

1° Par les autorités étatiques sensées faire respecter leurs conditions d’être humain et assurer leurs droits à une justice équitable dans des délais raisonnables

2° Par ces pseudo organisations des droits de l’homme qui préfèrent voir cette situation maintenue ou s’empirer afin d’avoir de la matière

3° Mais également par cette organisation fantoche qui se nomme Observatoire National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL), et d’autres similaires, composées d’une bande d’escrocs complices de ces situations déshumanisantes qu’elle couvre par sa complaisance ou ses faux rapports.

Il faut aussi dire que le citoyen lambda s’en fout car le sénégalais a la particularité d’être foncièrement méchant, envieux, jaloux, égoïste, hypocrite, qui au fond de lui-même se réjouit de savoir son prochain dans la détresse, d’être malade, d’être pauvre, d’être affamé, car cela lui donne à lui l’impression de ne pas être trop à plaindre.

De 2012 à 2024 le tyran Macky Sall a fait doubler la population carcérale de 7200 à près de 15 000, et a volontairement fait de ces prisons un taudis où mêmes les porcs se sentiraient mal à l’aise. Il a fait cela par haine du sénégalais, et parce qu’il sait qu’il n’y enverra aucun des criminels de son camp ou de sa famille, mais plutôt des adversaires politiques ou leurs militants et sympathisants.

Cependant de 2012 à 2024, ces escrocs de l’ONLPL et ces autres escrocs des organisations de droits d’homme n’ont jamais levé le plus petit doigt pour dénoncer avec vigueur cette situation. C’est tout au plus une petite phrase par-ci au détour d’une interview évoquant plusieurs sujets, ou bien un petit communiqué hypocrite par là pour tromper la galerie.

Et pourtant il aurait été tellement simple de régler le problème. Sur les 4400 jours des deux mandats de Macky Sall, il aurait suffi que ces escrocs fassent ne fusse qu’une ou deux conférences de presse qui auraient ameuté l’opinion, et ainsi contraindre les autorités criminelles de l’époque à prendre des mesures immédiates aux fins de taire la clameur. Mais ces escrocs n’ont aucun intérêt à ce que des droits de l’homme ne soient plus bafoués, de peur de manquer de matière et de profit.

Le Sénégal est donc bel et bien un « pays de merde » lorsqu’il s’agit des droits de l’homme.

Parmi les toutes premières mesures que devaient prendre les nouvelles autorités, la fin de la déshumanisation des conditions carcérales devait figurer en tête, surtout que la plupart de ceux qui ont permis cette alternance ont vécu l’enfer de ces prisons et en ont témoigné comme d’autres avant eux.

Cela ne demande absolument aucun effort particulier de prendre des mesures urgentes comme faire couler l’eau, rajouter des toilettes, rajouter des chambres, approvisionner les infirmeries, désinfecter et dératiser les lieux, revoir l’alimentation, faire cesser certains excès de zèle, etc ….., etc…., mais malheureusement le duo Diomaye / Sonko semble s’accommoder déjà de cette situation, peut-être parce que n’ayant pas vécu la prison aussi durement que les détenus lambdas, et ne ressentant plus de risque d’être embastillés.

Concernant Reubeus, le lieu plus peuplé, n’eut été l’esprit humaniste et le professionnalisme de son nouveau directeur ainsi que celui du Chef de Cours qui prennent sur eux-mêmes des initiatives pour rendre la situation moins pire, on aurait déjà fait face à des émeutes mortelles de détenus à bout. Le problème c’est donc les hautes autorités, et non les pénitenciers, mal payés à dessein parfois afin qu’ils déversent leurs frustrations sur les détenus.

Le Président Diomaye et le PM Sonko doivent savoir que, au-delà de la violation des droits de l’homme qui se poursuit depuis qu’ils ont pris le pouvoir, derrière les 15 000 détenus il y’a 15 000 familles, il y’a des communautés, il y’a des amis. Le tyran Macky Sall , par sa haine du sénégalais a fait fi de tout cela. Si le duo Sonko / Diomaye compte poursuivre la même erreur, on ne donne pas cher de leurs peaux politiquement parlant et les prochaines joutes électorales le prouveront rapidement.

Quant à ces nombreuses organisations de droit de l’homme, l’ONLPL et autres, ceux qui les financent doivent savoir qu’ils n’alimentent que des escrocs.

A bon entendeur !!!!

MARVEL NDOYE
E-mail : [email protected]

1 COMMENTAIRE

  1. c’est un article de merde. Pour dénoncer la situation difficile des détenus, on n’a pas besoin d’insulter les senegalais. il faut faire preuve de retenu et de relativité dans le propos. Les senegalais ne sont pas dans leur globalité intrinsèque des hommes méchants. Dans tous les pays du monde il en existe. De même , il y a aussi de gens adorables. Il faut faire sien le postulat du philosophe Saint Augustin : le mal et le bien cheminent en l’homme et dans le siècle. Les donneurs de leçon n’échappent pas à cette terrible vérité.

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