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Entre la pluie et les préparatifs de la Tabaski, les sénégalais vaquent difficilement (Reportage)

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XALIMANEWS-Début de semaine difficile, particulièrement à Dakar. Le mois est creux. Alors que l’heure est plus que jamais aux préparatifs de la Tabaski. Dans une ambiance hivernale, où la chaleur a tantôt pris une bonne place, les choses s’annoncent difficiles.

Au centre ville comme dans certains coins de la capitale, l’affluence est totale. La circulation pour les voitures devient un casse-tête des plus imprévus. Au moment où la pluie étale les désagréments causés. Beaucoup d’usagers de la route et des transports en commun en restent paralysés et d’aucuns sont inquiètes à quelques jours de la Tabaski. Certains moyens de transport se font rares.

« Le matin comme le soir, il y a une forte affluence à l’arrêt de bus et les transports se font rares. Nous sommes toujours obligés de patienter, pendant plusieurs minutes ou heures, parfois dans des conditions difficiles », affirme Fama qui quitte la banlieue pour se rendre au travail dans le coin périphérique du centre ville. Pour elle, le calvaire est d’autant plus vécu que certains transports en profitent pour augmenter les prix, réduire les trajets ou faire des déviations inopportunes. Toutefois, Gora, coxeur de son état dans un garage de clandos au niveau de liberté 6 explique le fait par les conséquences de la pluie qui rendent les routes impraticables et qui font que certains véhicules traînent et prennent des risquent en prenant la route.

Au centre ville, précisément à Sandaga, au moment où nombre de Dakarois se donnent rendez-vous pour les achats de la Tabaski ou divers, les conséquences des eaux de pluie qui sont tombées dans la capitale sont tout aussi visibles. Si certains jours, l’on est plaint de la forte chaleur qui accentue les désagréments de cette affluence subite, ces derniers jours, la circulation est de plus en plus difficile à cause de la pluie. « Quoiqu’on puisse dire sur l’indiscipline des chauffards, les véhicules dans ces conditions sont obligés de rouler doucement et puis il y a des chemins impraticables un peu partout à Dakar, ce qui créé les gros embouteillages dans les circuits », explique Sadikh, un taximan rencontré au centre ville. Pour ainsi dire qu’il faut s’attendre à passer plusieurs heures sur la route entre le centre ville et les quartiers périphériques de Dakar. « Ce n’est pas intéressant pour nous qui habitons la banlieue », renchérit Fama. Et selon certains coxeurs, cela risque de devenir pire dans les jours à venir. « Plus on s’approche de la Tabaski, plus le trafic sera plus difficile car certains sortent au dernier moment ».

Ce jeudi matin, la situation s’envenime au moment où peu de travailleurs ont tenté de rejoindre leur lieu de travail à l’aube, certains transports en commun ont choisi de ranger leur voiture pour « éviter les risques sur les routes » jugées  toujours impraticables. D’autres, ayant tardé à rejoindre la route, ont provoqué le préjudice de certains usagers au grand dam des entreprises et marchés où les choses ont bien tardé à démarrer.

« La situation est accentuée par les préparatifs de la Tabaski car la plupart des sénégalais sortent pour des achats soit pour des opérations », indique un jeune commerçant officiant à Sandaga qui se réjouit du scénario du moment. Pour lui, c’est bon signe. Lui et ses collègues espèrent faire de bonnes affaires malgré la conjoncture. En attendant, la pluie et ses nombreux aléas continuent d’accompagner cette ferveur.

Diouma SOW

 

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