Fortes pluies à Dakar, Camberene inondée. Regarder !!!

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  1. N’essayons pas de réinventer roue ! Allons voir comment les autres ont pu résoudre les problématiques de l’assainissement et des inondations à Paris et à Londres il y a des siècles !

    Ferrovial et Vinci vont refaire les égouts de Londres qui polluent la Tamise

    •Vieux de 150 ans, le réseau d’égouts de Londres déborde.•Vinci a remporté un des lots d’un chantier à 4,2 milliards de livres afin d’y remédier.
    Il y a bien longtemps que plus personne ne se baigne dans la Tamise, et pour cause : le réseau des égouts de Londres, construit il y a 150 ans, déborde et déverse dans le fleuve les eaux usées de la capitale anglaise dès qu’il pleut. Le problème est connu de longue date, et s’aggrave un peu plus chaque décennie, les pluies devenant plus violentes et erratiques et la population s’accroissant.
    Cette fois, ça y est : Londres traite le problème. Les autorités britanniques avaient validé en septembre 2014 un vaste plan d’agrandissement des égouts de 4,2 milliards de livres, conçu par le gestionnaire de l’eau de Londres, Thames Water. Il s’est traduit, ce lundi, par la signature officielle de trois contrats géants pour construire 25 kilomètres de tunnel sous le lit de la Tamise. Le Thames Tideway Tunnel est un véritable « super égout « , un tube de 7,2 mètres de diamètre – l’équivalent de trois bus londoniens à impériale, soulignent les médias anglais – creusé à une profondeur qui variera de 35 mètres à l’ouest de Londres jusqu’à 65 mètres dans sa banlieue est (près de Stratford). Les travaux commenceront l’an prochain et doivent être achevés en 2023.
    Ces très gros contrats confirment les attributaires pressentis, désignés le 3 mars. Il s’agit des consortiums menés par le groupe de BTP britannique Balfour Beatty (avec un contrat de 416 millions de livres, soit 565 millions d’euros) pour la section ouest du tunnel, par l’espagnol Ferrovial (pour 1,015 milliard d’euros) pour les 13 kilomètres de section centrale, et par Vinci (858 millions d’euros, dont 60 % pour lui et 40 % pour son partenaire Costain) pour les 10 kilomètres de la section est. Vinci la reliera à un autre nouveau tunnel, Lee, un contrat remporté en 2010 qu’il achèvera début 2016. Ses équipes et ses tunneliers n’auront qu’à déménager de quelques miles pour leur nouveau chantier. C’est tout de même Ferrovial qui se taille la part du lion, puisque outre la section centrale, il a aussi remporté, via sa filiale britannique de services Amey, le contrat lié aux systèmes d’information destinés à la gestion du tunnel.
    Cette fois, pas question de reproduire les erreurs des années 1860 : les eaux pluviales et les eaux usées ne seront pas collectées dans le même tunnel. Au XIXe siècle, Paris avait évité cette erreur technique, pas Londres, qui, depuis, subit des débordements d’eaux usées dès qu’il pleut. Il n’était plus possible d’attendre pour investir. « Aujourd’hui, nous devons déverser les égouts dans la Tamise de 50 à 60 fois par an […] et cela prend à chaque fois trois mois pour qu’un de ces déversements très polluants descende le fleuve jusqu’à la mer. Ca peut arriver avec seulement 2 millimètres de pluie, voire pas de pluie du tout, juste à cause de la croissance de la population « , plaide le chef du projet Tideway, Andy Mitchell. De son côté, Thames Water enfonce le clou avec des chiffres peu ragoûtants. Selon ses estimations, 62 millions de tonnes d’eaux usées partent dans la Tamise tous les ans, soit l’équivalent de ce qui est rejeté par 8 milliards de chasses d’eau.
    Factures en hausse
    Mais à quel coût ? La question est sensible car, au final, ce sont les usagers qui vont payer via leur facture d’eau. Vu la rivalité entre les candidats à la construction et au financement, ce sera moins cher que prévu, se félicite Thames Water. La facture annuelle des 15 millions de clients de cette dernière « inclut déjà 7 livres pour le tunnel, qui montera à terme à 20 ou 25 livres avant inflation. C’est beaucoup moins que l’estimation originelle maximum de 70 à 80 livres faite il y a quatre ans « , s’est félicité ce lundi Martin Baggs, directeur général de Thames Water, et « la facture moyenne d’eau et d’assainissement des clients de Thames Water, aujourd’hui de 370 livres par an, restera inchangée (avant inflation) jusqu’à au moins 2020 « .
    Malgré tout, les tabloïds anglais s’excitent déjà sur les profits en hausse de près de 30 % (avant impôts) réalisés en 2014 par Thames Water, privatisé en 1989 et contrôlé par des investisseurs institutionnels privés, tout comme Bazalgette Tunnel, la société projet qui finance 2,8 des 4,2 milliards de livres de ce chantier, et dont l’assureur allemand Allianz est un des principaux actionnaires.
    Comme en France pour les autoroutes ou les concessions d’eau, le sujet est sensible outre-Manche, même si Thames Water fait valoir qu’à travers les fonds de pension entrant au capital de Bazalgette, c’est 1,7 million de retraités britanniques qui profiteront de cet investissement dans des infrastructures que l’Etat ne veut plus financer en direct.
    Myriam Chauvot

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