Il exhibe son sexe dans l’enceinte du lycée Kennedy

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S. Ndongo a-t-il exhibé son sexe dans l’enceinte du Lycée des jeunes filles John Fitzgerald Kennedy ? En tout cas le tribunal départemental statuant en matière de flagrants délits n’en est pas convaincu alors que des pensionnaires de cet établissement soutiennent le contraire. C’est pourquoi le juge a relaxé au bénéfice du doute ce prévenu qui était poursuivi pour les délits d’attentat à la pudeur et de présence irrégulière dans un établissement scolaire.

S’il y a un homme qui ne va certainement plus s’aventurer dans l’enceinte du lycée John. F. Kennedy, c’est bien S. Ndongo. Le quadragénaire a passé quelques jours en prison après son inculpation pour les délits de présence irrégulière dans un établissement scolaire et d’attentat à la pudeur.

Comment est-il parvenu à entrer dans ce lycée interdit au sexe masculin sauf pour les parents d’élèves ou pour des besoins dûment motivés ? L’un des gardiens entendu sur procès-verbal, indique que l’intrus s’est présenté à lui, en lui montrant de l’argent qu’il devait remettre à une certaine Mme Ndoye.

S’agissant des faits, le censeur de cet établissement scolaire a déclaré aux policiers qu’elle a été informée par un vigile. «  Il m’a dit qu’un groupe de jeunes filles avait surpris un homme qui les épiait à l’endroit où, elles étaient en train de suivre un cours d’éducation physique », a soutenu la dame.

Une accusation balayée d’un revers de main par le prévenu depuis son arrestation. S. Ndongo a expliqué à la barre qu’il était venu voir un vigile nommé Sène auprès de qui, il voulait acquérir un véhicule de type R4. «  Un de mes amis m’a dit qu’il voulait acheter une voiture R4. Un jour j’en ai vu une stationnée à poste Thiaroye et on m’a dit que le propriétaire est un vigile en service au lycée Kennedy », déclare le prévenu.

C’est pourquoi dit-il, il s’est rendu au lycée indiqué. « Lorsque j’ai demandé après M. Sène le gardien préposé à la porte m’a demandé d’entrer », ajoute M. Ndongo. Seulement poursuit-t-il, « alors que j’étais assis sur un banc installé dans la cour, j’ai eu envie d’uriner. A ma sortie des toilettes, les filles ont dit que je les épiais ». Et le prévenu de jurer la main sur le cœur qu’il n’a pas exhibé son sexe. « Je n’ai pas accédé au terrain dont elles parlent. Que je meurs devant cette barre si j’ai sorti mon sexe », se défend cet homme marié.

Un argument de défense qui n’a pas semblé convaincre la présidente du tribunal qui lance au prévenu : « il faut montrer votre sexe à votre femme et non à des petites filles ».

Cependant de l’avis de l’avocat de la défense, la faute de son client, c’est d’avoir mis les pieds dans ce lycée de jeunes filles. C’est pourquoi Me Ibrahima Mbengue a sollicité la relaxe pure et simple au moment où le substitut du Procureur a demandé l’application de la loi.

Après délibéré, le tribunal a relaxé S. Ndongo au bénéfice du doute.

nettali.net

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