L’Etat va prendre des ‘’mesures hardies et courageuses’’ pour venir à bout des inondations en revisitant notamment la cohérence des textes liés à la délivrance des permis d’occuper et la réalisation d’infrastructures lourdes, a annoncé mercredi le président de la République, Macky Sall, à l’ouverture d’un Conseil présidentiel sur les inondations.
‘’Le programme que nous allons arrêter ensemble exigera des mesures hardies et courageuses qui comprendront entre autres l’abandon définitif de certaines zones non habitables et leur affectation à d’autres usages’’, a dit le chef de l’Etat.
Le Conseil présidentiel sur les inondations, dont l’objectif est de formuler des solutions pour venir à bout des inondations, a réuni plusieurs ministres, des parlementaires, des élus locaux, plusieurs spécialistes, des représentants du secteur privé, des partenaires techniques et financiers internationaux, entre autres participants.
‘’Il faudra revoir la cohérence des textes et, surtout, revenir à l’orthodoxie quant à leur application rigoureuse et sans complaisance, y compris dans la délivrance des permis de construire’’, a insisté le chef de l’Etat.
‘’Il faut aussi veiller à ce que les zone non edificandi soient libres de toute occupation indue. Dans le domaine institutionnel, nous devrons mettre fin à la prolifération des organes qui gèrent de façon parcellaire les différents aspects des inondations’’, a souligné le président Sall.
Le Conseil présidentiel a réuni à la salle des banquets de la Présidence de la République les autorités, les spécialistes, les partenaires et les représentants de collectivités locales pour un diagnostic du phénomène des inondations. Les mesures définitives qui seront issues de ce conclave seront annoncées à la fin des travaux par le président Macky Sall.
La pluviométrie exceptionnelle enregistrée au mois d’août dernier a provoqué d’importantes inondations à travers le pays, faisant une vingtaine de morts, des milliers de sans-abri et de nombreux dégâts matériels.
aps.sn
Toute action qui serait entreprise pour régler définitivement le phénomène des inondations dans toutes les zones inondables du Sénégal qui n’impliquerait pas les centaines de milliers de jeunes désoeuvrés qui passent leur temps à faire du sport setait vouée à l’échec ! Les sociétés privées traditionnelles ne pourront jamais réaliser ce que nos jeunes, par milliers ne peuvent réaliser si on les formait en trois mois ! Si nous sommes incapables de les former, de grâce, mettons de côté notre orgueil national et sollicitons nos « cousins » Français ou nos amis Hollandais qui les formeraient ! Evitons de donner des milliards à ces vautours tapis dans quelques sociétés de la place qui vont exploiter nos jeunes pour peu !