Interruption volontaire de grossesse: Un infirmier, un marchand ambulant et une étudiante écroués

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Après avoir mis enceinte sa petite amie, O. Sall a demandé à cette dernière d’interrompre la grossesse. L’ avortement ayant fini par des complications, l’amant, l’infirmier avorteur ainsi qu’une étudiante ayant servi de contact entre le couple et le praticien, ont été placés sous mandat de dépôt pour interruption volontaire de grossesse et complicité dudit délit.

A en croire nos sources, S. Camara âgée de 18 ans, est tombée enceinte des œuvres de son amant O. Sall. Ce dernier marchand ambulant de son état, ne pouvant certainement pas faire face à ses responsabilités de père, suggère à sa copine d’avorter.

Une proposition que refuse la jeune fille. Cependant face à l’insistance de son copain, elle va finir par accepter d’interrompre sa grossesse. O. Sall s’en ouvre alors à une de ses amies, M. G. Mendy. Cette dernière, une étudiante, met M. Sall en rapport avec un infirmier du nom de B. Ngom qui va fixer le coût de l’intervention à 35.000 francs Cfa.

Seulement, l’opération qui s’est déroulée à Ouagou Niayes ne va pas se faire sans complication. En effet, après celle-ci, S. Camara souffrait de douleurs abdominales et de saignements. Ce qui va obliger le couple à se rendre une fois de plus chez le praticien, B. Ngom à l’hôpital général Grand-Yoff, qui prescrit une nouvelle ordonnance à la jeune fille.

Malgré cette prescription, S. Camara continuait à ressentir ses douleurs. Devant la persistance de celles-ci et des saignements, ses parents vont finir par l’évacuer à l’infirmerie de la gendarmerie de Colobane, dans la nuit du 7 au 8 juin à 4h40mn du matin.

La patiente ayant fait croire à ses parents qu’elle souffrait de règles douloureuses, est conduite auprès d’une sage-femme. Après diagnostic, celle-ci découvre que la malade a fait un avortement. Interrogée, S. Camara réfute le diagnostic de la sage-femme. Elle sera confondue par l’échographie qui confirme l’avortement.

La jeune fille était dès lors obligé de reconnaître les faits avant de balancer le nom de ses complices. Elle expliquera aux enquêteurs qu’elle n’avait pas l’intention d’avorter mais qu’elle a agi sur insistance de son copain.

Nos sources révèlent par ailleurs, que lorsque O. Sall a été interrogé, il a reconnu les faits, tout en avouant avoir suggéré à sa copine d’avorter. Il a expliqué à ce propos, qu’il a remis 50.000 francs à M. G. Mendy pour l’interruption de la grossesse.

Une déclaration que cette dernière a réfutée. En effet, l’étudiante a soutenu que son rôle s’est limité à mettre en contact O. Sall et B. Ngom.

Une version balayée d’un revers de main par ce dernier. En effet, le praticien a soutenu qu’il a a effectivement effectué l’avortement. Il a à ce propos indiqué que l’étudiante a servi de contact entre lui et les deux amants.

Tout ce monde a été déféré au parquet ce jeudi. Ils ont été tous inculpés et placés sous mandat de dépôt, pour interruption volontaire de grossesse et complicité sauf S. Camara. A en croire nos sources, cette dernière est toujours hospitalisée à la Polyclinique de Médina.

O. Sall, B. Ngom et M. G. Mendy seront jugés lundi prochain devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Nettali.net

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