«Aussi longtemps que je serai en vie, il n’y aura jamais de prospection de pétrole au Sénégal. Partout où le pétrole apparait, c’est la guerre qui s’installe».
Abdoulaye Wade
«Le trader Itoc menace de se retirer du circuit de la fourniture du Sénégal en carburant». C’est le titre de l’information livrée par un journal de la place, à des populations qui ne veulent rien d’autre que la fin de leur calvaire. La volonté du retrait d’Itoc, du «circuit» des bandits qui ont mis l’énergie, -à travers elle, l’économie du Sénégal- à genoux, est une très mauvaise nouvelle pour tous patriotes; même si elle sera saluée par certains. La Sénélec, je l’ai dit et vais le redire, est devenue la cible sur laquelle tous les bandits à col blanc ont lancé une Opa. C’est la vache laitière du régime Wade, la chasse gardée des conspirateurs du palais.
L’intrusion des limiers de la Division des Investigations criminelles dans ce qu’il faut, maintenant, appeler «l’affaire du pétrole frelaté» est un acte majeur, dans sa symbolique. C’est comme ça que les grandes démocraties vident leurs dossiers litigieux. Mais je reste convaincu que c’est juste un bluff, un suppositoire destiné à calmer les mécontents, à endormir le peuple. Abdoulaye Wade ne permettra jamais à des officiers de police judiciaire, à des juges d’instruction de fouiner dans …les barils de pétrole et d’y chercher les responsables de l’avarie du fioul livré par Itoc. C’est son domaine privé, son jardin privé où seul Samuel peut accéder.