Journalistes de pacotille (Par Mamadou Dame Dioum)

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XALIMANEWS-En analysant lucidement l’actualité du Sénégal, j’ai remarqué que Ousmane Sonko est l’homme le plus détesté par les médias et en même temps l’homme politique le plus aimé des sénégalais. Ceci montre le grand fossé qui est entrain de se creuser entre les sénégalais et les médias.

Le traitement de l’affaire Adji Sarr  montre à quel point les journalistes ont vendu leur âme et conscience et sont devenus moralement aveugles. N’est ce pas Albert Einstein qui disait: ne vendez jamais votre conscience même si l ’État vous le demande.

Dominés par les passions, la raison des journalistes a fait une pause.

La totalité des questions que ces journalistes posent sont des questions périphériques de niveau primaire, de petites procédures, des détournements d’analyses, de la manipulation au premier degré. Ils se sont transformés en  serviteur de politiciens, on leur demande de comprendre seulement ce que les politiciens veulent. Si tu es assez intelligent pour être aux ordres, tu peux être journaliste.

Ils  sont devenus de véritables reproducteurs du système. Des servants qui ne pensent pas. ils travaillent pour  que cette mécanque qu’est le sytème ne tombe jamais en panne, parceque qu’il y va de leurs intérêts . 

Ils ne sont pas capables de formuler les véritables problèmes, de les mettre en énoncé, en terme de liens et de combinaison qui appellent une question, ils ne sont pas intéressés par l’éclosion de la vérité, ne font pas d’enquêtes, n’ont aucune spécialité, posent tous les mêmes questions.

Dans un pays normal, ce dossier bidon et vide n’aurait pas survécu une journée, parcqu’il serait rapidement entérré par les journalistes, simplement en lisant le rapport de la gendarmerie, qui est un démembrement de l’état en passant. Le vrai dossier qui doit attérir en  justice, c’est le dossier des délinquants qui ont comploté contre un honnête citoyen.

Dans un pays ou rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi, les priorités doivent être ailleurs.

Albert Camus disait qu’une société qui supporte d’être distraite par une presse déshonorée et par un millier d’amuseurs cyniques (…) court à l’esclavage.

Mamadou Dame Dioun

Analyste financier  (Ottawa)  [email protected]

3 Commentaires

    • Si on va au bout de ta logique, n’utilisons-nous pas la langue « des maîtres blancs » ? Encore une fois, n’essaye pas de t’attaquer au messager lorsque tu n’as aucun argument à opposer au message.
      CQFD

  1. Bravo à vous, la presse sénégalaise est devenue tellement médiocre et ridicule et parfois je me pose la question à savoir si elle ne reflète pas textuellement la société sénégalaise en elle-même.

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