La journée du 22 Octobre : incivisme caractérisé inacceptable, qui frise barbarie et absence manifeste de l’autorité de l’Etat.

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Tout d’abord, le ministre de l’intérieur devrait démissionner immédiatement de lui-même, sinon, il devrait l’être par le Premier ministre sur instruction du Président de la République, car, sa responsabilité dans ces actes de vandalisme est totalement manifeste. On devrait dire plutôt son irresponsabilité, eu égard à sa déclaration incongrue sur les ondes de la RTS, qui reflètetout à fait, qu’il n’est pas à la hauteur des responsabilités qui lui sont confiées et qui consistent à assurer la sauvegarde des biens publics et privés, ainsi que de l’intégrité physique des personnes dans tout le pays. Unanimement, les Sénégalais ont fait le constat avec effroi, en cette journée folle du lundi 22 Octobre 2012, de la légèreté avec laquelle, le ministre de l’intérieur et au-delà de lui, tout le Gouvernement, ont traité ces actes de vandalisme et de banditisme inqualifiables. Des individusqui, pour le plaisir ou exiger la libération de leur « marabout », saccagent et détruisent tout sur leur passage, gratuitement et de manière délibérée, tels des chiens enragés,ne devraient pas échapper à des sanctions sévères à leur encontre. En cette journée, les thiantacounes et leurs acolytes ont prouvé et démontré que l’Etat n’existait pas ou alors, avait fui complètement ses responsabilités, ce qui est extrêmement grave pour un pays.
C’est du jamais vu! Et c’est inacceptable dans un pays où il existe des forces de l’ordre suffisamment formées et bien équipées pour le maintien de l’ordre,avec des moyens d’information très sophistiqués qui leur permettent de savoir à tout moment, les coups tordus qui se préparent contre la République! C’est une démission inacceptable des forces de sécurité,d’avoir d’assisté impuissantes à des actes de vandalisme inqualifiables et indiscutables, sans la moindre réaction appropriée et à temps. Et à la limite, c’est une honte pour le professionnalisme, dont elles sont créditées dans le pays et à l’étranger. Dans un tel cas de figure, il est même admis, que le chef de la sécurité publique désobéisse à l’autorité supérieure, qui est incapable de mesurer à sa juste valeur le danger imminent qui guettait les populations.
Il est d’autant plus inadmissible, qu’aujourd’hui, où il est très facile pour ne pas dire,que c’est de l’eau à boire,d’identifier etd’arrêtertous les coupables qui ont participé à ces actes de banditisme caractérisé, ce qu’ils sont d’ailleurs en réalité.Et grâce aux vidéos qui circulent sur le net, au cas où
la police n’aurait pas été capable elle-mêmeou en tout cas pas été assez vigilante pour procéder à ce travail des renseignements généraux, on pourrait les alpaguer tous. Le saccage gratuit des biens publicset privés, les vols opérés en plus de tout cela, de ces houliganes, montrent parfaitement que nous avons en face, des individus très dangereux et asociaux, à l’image de leur guide, qui tue ou fait, tuer de paisibles et innocents citoyens.Pour une telle catégorie d’individus, il faut appliquer nécessairement la loi dans sa rigueur entière et sans faiblesse, car, de tels gens, sont des criminels en puissance, qui sont de loin plus nuisibles et dangereux que les homosexuels qui ne constituent aucun danger réel pour la population, si ce n’est que pour eux-mêmes et qui occupent en ce moment le devant de l’actualité. Au moment où les thiantacounescapables de tuer sans hésitations des citoyens innocents, qui ne leur ont rien fait, agissent en toute impunité à visage découvert, en plein jour et centre ville. Ce sont des illuminés qui ne sont pas maîtres de leurs actes, ils sont des robots qui obéissent les yeux fermé à leur gourou, et c’est cela le grave danger.
Dans le cas présent, l’Etat du Sénégal doit prendre toutes ses responsabilités dans sa plénitude entière, pour punir de tels actes, que rien ne saurait justifier, surtout, dans le cas de BéthioThioune, qui est actuellement dans les liens de la justice jusqu’à plus ample informés. Et si ce cas de vandalisme, d’incivisme caractérisé et de banditisme volontaire ne recevait pas la sanction qui équivaut à la taille de sa gravité, cela signifierait tout simplement, que l’impunité demeure encore et met en danger les paisibles populations, et la paix civile dans notrepays.
Le ministre de l’intérieur, qui a empêché la police de réagir conformément à la loi, est irresponsable et loin d’être à la hauteur des responsabilités qui lui sont confiées. Il doit démissionner immédiatement ou alors être démis tout simplement de ses fonctions car, il a failli à un devoir régalien de l’Etat, d’assurer en toutes circonstances la protection des biens et des personnes en danger. Son attitude est assimilable à une trahison, parce que sans doute, étant donné que quelques-uns de ses enfants sont parmi ceux-là et même seraient des responsables, il a dû agir de la sortepour sauverlesautres et du coup sauver en même temps les siens. Le président de la République, est tenu dans le cas d’espèce, de sanctionner son ministre de l’intérieur pour avoir manqué de son devoir par légèreté. Et quel que soit le degré de leurs rapports, il doit à titre d’exemple le sanctionner sévèrement, pour que les autres en tirent la leçon qu’il faut et sachent qu’on n’est pas ministre de la République pour rien. Et que tous les responsables au plus haut niveau de l’Etat, sachent dorénavant, que la République, passe avant la famille, les sentiments et les amitiés. Egalement, le président de la République doit réaffirmer par des mesures idoines et énergiques que nous sommes tous des citoyens sénégalais, égaux devant de la loi. Ceci, pour faire comprendre une bonne fois pour toute, à ceux qui veulent dans la République du Sénégal, catégoriser les Sénégalais en citoyens prime et second, qu’ils se trompaient lourdement et doivent cesser leur rêve fou.
La justice doit s’appliquer à tous, sans aucune distinction de naissance, des responsabilitésassumées ou d’un titre ou d’une origine de quelque nature que ce soit. C’est cela, la République et un Etat de droit! Il est tout à fait exact, que depuis 12 ans, que Me Wade était au pouvoir, le vandalisme et l’incivisme avaient déserté nos rues, épargné nos bus et feux de signalisation. Est-ce que logiquement à dire alors, que ce sont bien les vandales qui étaient depuis 12 ans au pouvoir, qui viennent d’en sortir, pour à nouveau envahir nos rues, saccager les biens publics et privés, détruire les feux et les moyens de transport public, etc.? C’est une hypothèse plausible à ne pas écarter. Mais quoi qu’il en soit, l’Etat doit l’obligation d’assurer pleinement la sécurité des populations dans la légalité, sans cruauté ni violence inutiles, mais fermement et dans tous les cas.
Encore une foi de plus, le silence des grands marabouts et guides musulmans devant de tels actes de vandalismes et de violence aveugles qui n’ont épargné personne, est très inquiétant et pose un sérieux problème injustifiable. Est-ce une solidarité ou une proximité de corps qui exige ce silence ?Est-ce par peur de fâcher les nombreuses victimes, dont certains sont leurs talibésqu’ils n’osent pas clamer ou afficher leur soutien tacite voilé, ce queleurs talibés ne comprendraient ni n’apprécieraient pas du tout ? Quoi qu’il en soit, le jeu de ces marabouts n’est pas clair et par conséquent, il n’est pas lisible pour les citoyens que nous sommes. Jusqu’ici, aucune voix autorisée, venant de ces marabouts et quels qu’ils soient, ne s’est levée pour condamner ces actes hautement répréhensibles. N’est ce pas une attitude troublante pour des soi-disant régulateurs sociaux ? Voilà, pourquoi nous continuons de pleurer et de regretter la perte énorme par la disparition de l’illustre, Serigne Abdoul Aziz Dabakh.
Osons espérer, que le président de la République rectifiera le tir pendant qu’il est temps, en faisant de sorte, que force puisse rester à la loi. Et quoi qu’il advienne, il agira fermement pour que la République soit sauve et l’Etat de droit sauvegardé.

Mamadou SENE
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3 Commentaires

  1. Je salue les actes menés par les disciples du Cheikh Béthio THIOUNE des injustices ont été notées sur l’affaire Barthélémi DIAS devenu député et aussi sur des policiers qui assuraient lordre publique se retrouvant en prison. Il est inconcevable dans un PAYS régi par la loi que des gens depuis le 23 juin 2011 et aussi lors de la campagne électorale PRESIDENTIELLE de 2012 s’intégraient dans le non recpect des règles du PAYS au détriment de leurs intérêts personnels. Aujourd’hui dans le GOUVERNEMENT, ils se permettent de faire tout ce que bon leur semble. Vivons dans notre dignité Sénégalaise et la foi qui nous permettent de mener à bien toutes actions dans la paix. Le SENEGAL ne mérite pas des esprits de haines et de terreures.

  2. « Le dieu des thiantacounes » : dérives d’une défense calamiteuse.

    Tout pour sauver le soldat encellulé : manquements, manipulations, déformations sur les violences des agitateurs victimaires, propos irrévérencieux défaillances proéminentes, contrevérités flagrantes, dérives d’une défense calamiteuse.

    Le bourreau de Keur Samba Laobé est à terre et sous bonne garde !

    Il n’y a pas de crime parfait. S’offrir soi-même le grade de « cheikh » est une chose, mais lorsqu’il s’agit de le prouver éloquemment, c’en est une autre.

    Parmi ceux qui affichent honorablement une apparence de respectabilité, se cachent parfois des monstres affreux. On aura beau se couvrir sous l’habillage de « cheikh » pour commettre un sacrilège le plus effroyable, mais l’auteur finira toujours par être démasqué publiquement pour être à terre et sous bonne garde, derrière les barreaux. Qu’il sorte donc de sa cellule s’il est investi d’une mission divine ! « Thiantacounes »–un misérabilisme mystificateur ou plutôt un embrouillamini totalement, décousu, discourtois, qui en dit long sur cette organisation maléfique de grand banditisme, composée pour la plupart de malfrats drogués, défroqués, irrécupérablement « repéchables, avec sa tête un caïd indocile, notoire, heureusement maîtrisé au bon moment où il se croyait impérieux.

    L’état n’a pas à capituler ni à rendre des visites ou à recevoir par des agenouillements des chefs religieux pour savoir quelle mesure faut-il prendre sur les agitateurs qui troublent l’ordre public comme s’il s’agit de défendre des intérêts privés. Personne n’est au-dessus du président de la république. Il incombe donc à l’état de prendre ses responsabilités régaliennes pour arrêter les violences inacceptables.

    Dans un état de droit, la République n’a rien à négocier avec qui ce soit, lorsqu’il est question des institutions qu’on tient à fragiliser de façon à instaurer une justice parallèle. Il n’y a qu’une seule autorité légale, l’unique maitre à bord, c’est le président de la république, élu au suffrage universel. Il n’y a qu’un seul pouvoir légal, c’est l’état. La violence n’est pas négociable sous aucun prétexte, ce sont des terroristes qu’il faut prendre comme tels. Les autorités ont laissé librement le terrain aux casseurs pendant des jours. Devant l’ampleur des manifestations des « thiantacounes » avec des dégâts collatéraux–puisqu’il y a quand même des brûlés graves dans l’attaque d’un bus Tata–l’état apparemment laxiste jusqu’à là, tente de corriger le tir en mettant en garde les agitateurs. C’est pourquoi je parlais de république à deux têtes. Il ne peut pas y avoir de cas privés exceptionnels. Mais faut-il que l’état ait le courage de dicter sa loi ferme contre des voyous. C’est le mot qui convient.

    Je suis parfaitement calé à la lecture du politologue Justin Ndiaye, lorsqu’il déclare dans une interview de Adama Dieng du journal (l’observateur), en date du 23 octobre 2012 :

    « Or donc dans cette« affaire Béthio Tioune » l’Etat a dansé le twist. Pis, il est sur le point de capituler en rase campagne, avec toutes les conséquences ruineuses pour la santé de nos institutions.

    Mme Mimi Touré, ministre de la Justice, qui était montée, hier, sur ses grands chevaux pour menacer Ousmane Ngom des foudres d’un Etat décidé à aller jusqu’au bout des audits, quémande, aujourd’hui, l’aide du barreau pour sortir l’appareil judiciaire de la gadoue. Convenez avec moi que ce n’est pas une façon claire et courageuse d’assumer des responsabilités ministérielles. Attitude tout aussi kafkaïenne de la part d’un Premier ministre qui va chez Cheikh Saliou Mbacké, à Boustane, négocier je ne sais quoi, à ce stade de l’instruction où Béthio est sous l’autorité d’un juge censé être indépendant dans notre Etat de droit. A mon avis, un Président de la république élu avec un score confortable de 65 %, possède les coudées suffisamment franches pour assurer la sécurité des personnes et des biens. C’est une affaire d’homme d’Etat ayant du cran…d’Etat ».

    L’arrogance d’une défense calamiteuse, répugnante, décousue, inacceptable moralement. Contradictions, incohérences, manipulations, propos irrévérencieux défaillances proéminentes, diversions tous azimuts, déformations manifestes.

    Manifestement, Il y a là une incrémentation, voire même une instrumentalisation des avocats talibés au service du conservatisme religieux. C’est le moins que l’on puisse dire dans cette histoire rocambolesque.

    Tout en brocardant la justice et sans discernement aucun, la défense balaie d’un revers de main les voitures caillassées par les « thiantacounes » pour en imputer la responsabilité à l’état à demi- mot. A travers les radios, le fiston s’offre en tribune et vend l’impunité de son propre père victimaire.
    Lorsque des journalistes sont menacés dans l’exercice de leur fonction, place aux faits dénaturés pour accuser le pouvoir pour se dédouaner ! Le même discours de la haine, de mépris, des dénégations et des niaiseries, intervertissent toujours les rôles.

    Décidément, il est indéniable que le fils satanique tout comme la défense à courts d’arguments plausibles, sont tous soudés et unis dans une sacro sainte diablerie titanesque, frisant la démence, s’accordent hystériquement dans une même litanie mécanique, surréaliste, invraisemblable, à la seule fin d’arrondir les angles et intervertir ainsi les rôles, pour arriver à leurs fins, en prenant maladroitement cause et fait pour les faits reprochés. Le même discours de la haine, de mépris, des dénégations et des niaiseries, intervertissent toujours les rôles.

    Pire, comme si cela ne suffisait pas encore, on fait courir à travers les organes de presse des pures affabulations selon lesquelles les infiltrations des services de renseignement sèment la pagaille. Les agitateurs n’y sont pour rien. C’est maintenant l’exécutif, manipulateur, qui organise les manifs et les pillages ? C’est ce que semble insinuer l’énergumène fiston.

    Le même rituel de la victimisation sévit pour faire croire à un vaste complot du plus haut sommet de l’état ; tout cela fait suite à l’incarcération de Béthio Thioune et ses complices placés en mandat de dépôt depuis avril 2012, pour association de malfaiteurs, recel de cadavres et infraction aux lois sur les inhumations, meurtre et complicité de meurtre avec acte de barbarie, non dénonciation de crime et détention d’arme sans autorisation administrative préalable. Les agitateurs illuminés caillassent les voitures, incendient les banques, les édifices publics, troublent l’ordre publique qu’il faut mettre absolument au compte du politique.

    Les avocats de Béthio : des réponses bidon, gonflées et bidouillées pour accabler Aminata Touré, ministre de la justice. Place à l’abondance des convergences calomnieuses à outrance ! Me Ousmane Sèye rejette les actes de violence imputés aux thiantacounes. L’avocat prend partie pour les brigands. Il n’est pas à son premier coup d’essai. Il a fait ses preuves avec le défunt régime tyrannique. Il est opportuniste et versatile et change de trajectoire lorsqu’il veut défendre ses propres intérêts scandaleusement matériels.

    « Ce communiqué viole le secret de l’instruction, fonde sur des bases illégales le transfèrement de l’inculpé Monsieur Béthio Thioune, confirme la mesure excessive de la limitation des visites de l’inculpé et viole l’article 7 de la Constitution qui dispose (et non stipule « comme écrit dans le communiqué) que « tous les êtres humains sont égaux devant la loi » et profère publiquement des menaces à l’endroit des Conseils de Monsieur Cheikh Béthio Thioune avec une interpéllative publique du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats ».
    Pour des raisons de sécurité, le transfèrement du détenu à la Mac de Thiès à rebeuss, fait suite à l’intrusion de la La 6e épouse de Béthio déguisée en infirmière pour rendre visite à son mari sans en faire la demande obligatoire.

    Or, contrairement aux thèses des avocats de Béthio Thioune, nous avions dénoncé deux poids et deux mesures : le « bon criminel », d’abord, c’est celui qui s’autoproclame « cheikh », est un détenu privilégié de premier plan que lui confère son rang. Puisqu’il n’est pas dans le même registre que les autres, il est cajolé et béni telle une star comblée pour « son honneur ». Sans contrôle, on lui déroule le tapis rouge à la hauteur de son invincibilité. Il est parfaitement en osmose avec ses convictions sataniques, et à l’aise comme s’il était chez lui, et reçoit librement Une par Une ses femmes à la pelle comme par miracle. Peu importe qu’il ne sache ni lire, ni réciter le moindre verset coranique, ni faire le jeûne, encore moins de faire la prière, puisqu’il en est exonéré sur mesure.

    Il est bien élevé, est assuré d’une garantie divine pour entrer directement au paradis, en tant que bienfaiteur. Sur terre, dans sa cellule dorée, il est constamment félicité et dispose de clims, disponibles à tout moment, qui tournent en plein régime et bénéficie notamment de toutes les générosités par sa magie : « ndéwéneul » [dons divers à gogo] et de « déwénati » [qu’il vive le plus longtemps possible ! ].
    Enfin le monstre !

    Le second, ou plutôt le monstre, est celui, qui n’a droit qu’à l’isolement total de jour comme de nuit. C’est peut être la preuve la plus palpable d’un état de droit d’une république réelle des talibés !

    Alors, dans ces conditions, parler de la mesure excessive de la limitation des visites de l’inculpé et viole l’article 7 de la Constitution, relève d’une contrevérité pour des professionnels. C’est bien la marque de fabrique pour déshonorer la profession dont il est question dans cette affaire ubuesque.
    Messieurs, soyez convaincus que le sort de l’inculpé dépend exclusivement de la gravité des faits reprochés, c’est-à-dire de son engagement et sa responsabilité sur le double meurtre au village de Keur Samba Laobé ; et non point à ce qu’il est censé être, encore moins, les briques taillées sur mesure pour être engrangées et pour cause !
    Tolérance zéro des agitateurs « thiantacounes »

    Tolérance zéro. Plan A ou B, le jour de la tabaski, les fauteurs de troubles et leurs commanditaires tapis dans l’ombre, supposés, directs ou indirects, instigateurs ou présumés tels, d’où qu’ils appartiennent ; payeront chèrement la note à la hauteur de leurs implications peu ou prou. La république n’appartient à aucune famille, point de zones d’exclusion ni de non droit dans aucune ville, village ou bourg ; dans toute l’étendue du territoire national, les contrevenants seront démasqués, délogés, livrés à la justice pour être traités comme tels et sans pitié, d’où qu’ils puissent venir.

    Collectif des grands talibes de l`ex Khalif: « Serigne Saliou vivant, jamais Cheikh Béthio n’aurait été en prison » Pour eux, « Cheikh Béthio ne mérite guère ce qui lui arrive encore moins le silence noté chez certaines personnalités du pays ». A en croire Serigne Abô Guèye, un des porte-paroles du jour, « jamais Cheikh Béthio n’aurait été en prison si Serigne Saliou Mbacké était encore sur terre ».

    Inutile de faire des états d’âme, en citant des chapelets d’hypothèses, qui n’ont pas lieu d’être. Les lieux de naissances ne sauraient servir de privilèges. Il n’y a pas d’exceptionnalités dans la justice de la république. Aucune voix notable, soit, elle, n’aurait de prise sur les décisions indépendantes de la justice, encore moins les retours d’indignations aux relents corporatistes. On use de tous les moyens, fussent-ils immoraux, peu importe, il faut vendre la marchandise avariée. Et les clients irréfléchis doivent l’accepter comme telle.

    Cela dit, la loi de la solidarité communautariste tyrannique du « thiantacounisme des esprits» ne passera pas comme règle de la démocratie. Fini le conservatisme arrogant. Le temps de la féodalité est révolu. Nous naissances libres et égaux devant la loi. Il n’y a pas lieu de stéréotypes. Serigne Saliou (PSL) n’a rien à voir avec ses histoires de crimes crapuleux. Que ferait-il ? Que ne ferait-il pas ? Certains chambellans par ignorance, impertinence, ou mépris affiché et à l’esprit étroit, se croient imbattables ou tout simplement nombrilistes au point d’accoucher des balourdises suffocantes. Sauver le soldat à tout prix. C’est toujours le même rituel de la victimisation communautariste, cocasse par la même rengaine de la transmission des pensées. Béthio Thioune n’en est pour rien dans cette affaire. De grâce, messieurs, la gravité des faits reprochés commande la retenue, l’humilité et moins de communautarisme visiblement dédaigneux ! Il y a lieu de rappeler que le Sénégal n’est pas une république théocratique, ni mono-confrérique. C’est un état laïc. Elle est une et indivisible. Les lois de la république ne sauraient servir d’exception. Il n’y a pas non plus un état dans un état.

    Aminata Touré, ministre de la Justice : « Cheikh Béthio Thioune ne saurait bénéficier d’un traitement spécial. Il est comme tous les autres détenus. «L’article 7 de la constitution stipule : «Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Il n’y a au Sénégal, ni sujet, ni privilège de lieu de naissance, de personne ou de famille » et les faits qui impliquent Béthio Thioune ne sauraient faire l’objet de traitement particulier»

    « Tous les religieux sont-ils en sursis ?»

    Oui, en effet, si l’hérédité religieuse a quelque chose à se reprocher, elle est donc présentement en sursis !
    Oui, en effet, d’ores et déjà, finie la république de la vache à lait pour l’honneur des paresseux imbus de médiocrité, qui trompent les citoyens par un islamisme de l’escroquerie pour s’enrichir illicitement, à la seule fin qu’ils sont sensés porter la bonne étoile, alors qu’en réalité, ils abusent d’un pouvoir que leur ont octroyé naïvement les citoyens, formatés à la sauce de l’obscurantisme, pour les maintenir éternellement tels des esclaves aussi domptés que des animaux si bien dressés, pour obéir aveuglément à n’importe quelle recommandation supposée divine.
    .
    Oui, messieurs, nous comprenons que vous êtes dans vos gongs, car le temps du réveil brutal a sonné pour être libres et se débarrasser des sangsues qui sucent le sang pour ne rien faire, si ce n’est une baraka invisible par le miracle d’un briefing de l’idolâtrie strictement interdite par le bon grain de l’islam vrai de l’ivraie.

    Oui, continuez à lustrer vos armes sacrées, rien n’y fera ; le détenu tristement célèbre, n’échappera nullement au verdict inscrit à la hauteur des faits accusés.

    Oui, pauvres égarés des causes perdues, pouvez-vous vous regarder devant une glace, sans être ridicules à vouloir comparer par la ruse avec l’affaire du double meurtre à Keur Samba Laobé, sur ordre de Béthio Thioune, lequel a non seulement recommandé de les exécuter, mais a bien participé physiquement et en toute connaissance de cause à ensevelir librement deux sénégalais atrocement criblés de balles et au moyen d’armes tranchantes, dont l’un a été intentionnellement enterré vivant, sous les yeux d’un prétendu cheikh, sans autorisation préalable d’inhumation ?

    Oui, l’affaire Barthélémy Dias, maire, attaqué dans son lieu de travail par des nervis lourdement armés, filmés au su et au vu de tout le monde, lesquels ont agi directement sur ordre du garde de corps de wade avec à l’appui, des voitures du pds, que des témoins ont vu entrer à leur permanence du parti.

    Venir nous nous engloutir de deux poids deux mesures relève d’un mépris totalement indigne à l’égard des victimes et de leurs familles. Il n’y a rien de comparable entre l’affaire Barthélémy Dias et celle de Béthio Thioune. C’est une ignominie amorale et inaccordable que rien ne peut justifier. L’impunité ne peut se vendre dans ce pays.
    Alors, messieurs, arrêtez donc le cirque et les comparaisons burlesques ! En aucun cas, vos coquetteries ne peuvent servir de levier à pérenniser l’injustice ni d’exutoire à la culpabilité matériellement démontrée.

    Modou ngoné Fall DéguèneNdiaye
    Les vérités d’un internaute Africain solitaire
    A suivre……..

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