La langue de Dansokho… Par Sadaga Diop

Pour répondre à ceux qui pensent que le gouvernement avait fait montre d’un
déficit criard dans sa communication, le pouvoir aurait-il prit les choses en
mains ?
Les sorties de monsieur Amath Dansokho qui tire sur Wade, Karim, Idrissa me
font répondre par l’affirmative. monsieur Idrissa Seck est sans doute du même
avis que beaucoup de Sénégalais qui ne cessent de dire que le Président Macky
Sall a été élu par défaut, si on considère que la campagne avait été faussée par
l’exigence de rester à Dakar pour certains  , ce qui à mon avis  n’enlève en
rien la légitimé du Président Macky Sall à diriger le Pays avec 65% de voix au
second tour qui détermine le choix du peuple in fine.
Maintenant, la question de savoir si le Président Macky SALL s’était préparé à
occuper cette fonction pourrait être posée. Avait-il jamais eu la pensée et
moins encore l’ambition d’arriver un jour au Palais de la République?
La brouille que le Président Macky Sall  serait elle l’élément déclencheur de
sa décision de briguer la Magistrature Suprême du Sénégal?
Je laisse  au Historiens le soin de  nous éclairer là-dessus et nous contenter
d’analyser les facteurs bloquants qui empêchent à l’actuel Gouvernement de
bénéficier de l’adhésion d’une grande majorité de nos compatriotes qui
s’impatientent au bout d’une seule année, comme s’l ne suffisait que de faire
des incantations pour résoudre leurs problèmes  récurrents.
Les longues années nourries d’expériences auprès d’un homme de la dimension de
Wade Abdoulaye devaient être de grands atouts pour le locataire du palais de
l’avenue Roume, mais apparemment  le principal intéressé chercherait plutôt à
faire disparaître dans la conscience collective des Sénégalais  tout acte
positif posé par son ancien mentor qui, quoi qu’il dise, lui a mis les pieds à
l’étrier de la gouvernance d’Etat, alors qu’il était loin d’être parmi les plus
brillants de sa génération.
Le peuple Sénégalais n’est et n’a jamais été un peuple ingrat, si on le laisse
penser librement dans le jugement qu’il porte sur ceux qui le dirigent, et n’eut
été la campagne de dénigrement extraordinaire orchestrée par des agents tapis
dans l’ombre des baobabs pendant deux longues années dans le seul but de faire
partir l’homme qui voulait que les Africains retrouvent enfin leur souveraineté
dans leurs décisions sur la manière dont il devraient se conduire pour leur
développement, personne n’aurait empêcher que Wade Abdoulaye continua dans sa
lancée pour achever son programme pour nous mettre sur les rails pour
l’émergence économico-Sociale.
Il ne nous servirait à rien de critiquer pour critiquer un Gouvernement qui
n’est installé que depuis huit mois seulement, parce qu’il faut quand même
amputer de cette période quelques mois d’installation, de connaissance des
dossiers comme dans tout pays en voie de développement dont la machine
gouvernementale ne doit pas être comparée à celle des pays développés et riches.
La légitimé du Président Macky Sall n’est pas mise en cause par aucun homme
politique ou par un seul analyste -observateur de notre vie politique, que je
sache, mais nous croyons avoir la légitimé, comme tout bon citoyen qui se
respecte de donner notre avis, faire des propositions dans l’intérêt supérieur
du Sénégal.
Il serait très mal venu et même anti-démocratique de voir en chacun qui ne
verrait  tout du même œil que les militants de Bok Yakkar  un ennemi du
Président Macky Sall.
Le Président Macky Sall a été élu par les Sénégalais lui seul et comme le lui
rappelait le Grand Imam de la grande mosquée de Dakar lors de la prière à
l’occasion de l’Aïd el Kéfir communément appelé Tabaski, le moment venu.
Ce sera à lui que nous demanderons des compte sur la gestion de cette noble
chose à lui confiée!
Pour réussir ce grand combat pour le développement dans le sillage de Senghor,
Diouf et Wade, le Président Macky Sall qui me semble détester l’incompétence
pourrait frapper les esprits, redynamiser les ardeurs de ses compatriotes, en
mettant en œuvre son idée de rassemblement de tous ceux qui voudraient le
rejoindre sans tenir compte d’aucune attache partisane pour participer à la
marche vers le développement du Sénégal pour nous permettre d’atteindre les
objectifs que l’histoire de notre peuple nous incombe  depuis des millénaires.