Le Président Macky SALL nourrit manifestement l’ambition d’engager le Sénégal dans une guerre contre le Niger. Ce conflit armé, s’il venait à se réaliser avec l’appui du Sénégal, confirmerait que le chef de l’Etat a noué un serment d’allégeance aux puissances impérialistes occidentales guidées par leurs intérêts économiques et non au peuple sénégalais, source de sa légitimité. La ligne va-t-en guerre du Sénégal démontre toute l’impréparation intellectuelle de nos dirigeants aux mutations contemporaines complexes de la société internationale.
Il est étonnant de constater la soudaine solidarité du Président Macky SALL à l’Union de droit sous-régionale que constitue la CEDEAO alors même que durant ses deux mandats il s’est politiquement organisé pour torpiller le droit communautaire.
Que n’avait-t-il dit quand la même CEDEAO, à travers sa Cour de justice, prit à rebours ses desseins politiciens en jugeant que les détentions de Khalifa Ababacar SALL et Karim WADE étaient arbitraires et contraires aux règles élémentaires de procédure pénale ? L’Etat du Sénégal avait alors déclaré que les décisions de la Cour de justice de la CEDEAO, qui a également contredit l’Etat du Sénégal à propos de la loi sur le parrainage, n’avaient qu’une vertu « pédagogique », confirmant les turpitudes du Droit sous le magistère du Président sortant.
Que n’a-t-il fait, durant ses deux mandats, pour enfin ratifier la déclaration facultative de reconnaissance de la compétence de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples permettant à tout Sénégalais de porter devant la même juridiction une violation de ses droits fondamentaux ? Les exemples attestant que le Président Macky SALL, pendant 12 ans, n’a pas contribué à l’édification des solidarités de proximité avec les organisations régionales sont légion. Prétexter le respect d’une décision commune de la CEDEAO pour engager nos forces militaires relève donc de la ficelle rhétorique.
Qu’a-t-il fait, le Commandeur en chef, pour rétablir l’ordre constitutionnel après les coups d’Etat au Mali, au Burkina Faso et en Guinée ? Les fractures idéologiques sont béantes au sein de l’espace communautaire ouest-africain. Il ne s’agit plus seulement de mener une guerre sur le territoire du Niger mais de combattre, en même temps, les armées des États africains solidaires du Niger. La guerre en Ukraine renseigne sur les insuffisances du Blitzkrieg surtout en terrain inconnu. L’enlisement de la guerre contre le terrorisme menée en Afghanistan le confirme. Le Sénégal est-il prêt à soutenir l’effort que requiert une guerre longue, coûteuse et qui plus est se fera en territoire étranger ? Au demeurant, il serait plus démocratique d’aviser le peuple sénégalais sur les sacrifices qu’il devra faire pour supporter l’effort de guerre et le lourd tribut en termes de vies humaines propre à toute aventure militaire.
Quels intérêts pousseraient le chef de l’Etat à faire renouer le continent, au nom d’intérêts qui ne sont pas ceux des peuples, avec les démons d’un conflit armé international ? Depuis la guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée, entre 1998 et 2000, l’Afrique n’avait pas connu de conflit interétatique. L’histoire politique des Etats africains est emmaillée de conflits armés internes. L’Afrique a fait taire les guerres entre souverainetés au profit des guerres asymétriques pour la souveraineté. L’agenda militaire est aujourd’hui tourné vers la guerre contre l’irrédentisme, les groupes rebelles et les conflits claniques à la suite d’opérations électorales dont les querelles ethniques ont été les principales adjuvantes (Côte d’Ivoire, Kenya, Soudan, République démocratique du Congo…). Depuis les indépendances, les Etats d’Afrique se sont réconciliés avec eux-mêmes, acceptant, au prix de l’inexistence d’Etats-nations, de rendre intangibles les frontières héritées arbitrairement de la Conférence de Berlin. Aux guerres entre nations artificiellement séparées ou regroupées par la vacuité des frontières, se rajouterait un conflit ouvert entre Etats africains.
Que n’a-t-il compris de l’histoire, le Président Macky SALL, en encourageant les guerres de frontières ? Au fond, le Sénégal ne gagne rien à entretenir une guerre dont les enjeux géostratégiques sont éloignés des préoccupations des peuples africains. L’Afrique, terre culturelle de dialogue et d’altérité, risque de se muer en terreau d’une guerre d’influence entre puissances étrangères dans laquelle les réminiscences de l’affrontement idéologique entre l’Est et l’Ouest opposeraient les protagonistes du conflit nigérien. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Nigéria, « bras armés » des puissances occidentales déchireraient le pacte de coexistence pacifique avec le Niger, le Burkina Faso, la Guinée et le Mali qui risquent de tomber dans le giron des milices privées russes incarnées par Wagner. C’est dire que le Président Macky SALL aura définitivement échoué à participer à l’aventure de décolonisation déjà entamée par les peuples en avance sur leurs dirigeants. Les peuples en Afrique, au prix du sacrifice de leur vie, ont dignement entamé la marche vers la rupture avec l’ordre colonial que leurs dirigeants ont eu la lâcheté de perpétuer aux lendemains des indépendances. L’Etat colonial continue d’imprimer son autorité aux Etats africains. Il a simplement pris les atours des institutions africaines actuelles supposées souveraines (magistrature, administration…). Non pourvues d’une légitimité légale-rationnelle, les juntes militaires bénéficient d’un soutien populaire (Niger, Burkina Faso, Mali…) qui renseigne sur le divorce des institutions légales africaines avec leur base affective populaire. Le soutien aux juntes oblige à promouvoir une diplomatie plus réaliste qui serait basée sur un dialogue constructif et dont la finalité est l’élaboration d’une véritable refondation des institutions et pratiques de gouvernance. Plutôt que d’engager une guerre, la CEDEAO gagnerait à trouver des solutions permettant de sortir du cycle des coups d’Etat. Les maux à éviter sont nombreux : l’évitement de la gestion clanique et familiale du pouvoir, l’ancrage de la bonne gouvernance, le respect des droits fondamentaux, l’indépendance de la justice, l’organisation d’élections inclusives etc. L’actualité récente au Gabon démontre que la voie de la démocratie, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance est la seule pour prévenir les coups d’Etat.
La politique étrangère du pouvoir actuel se résume à la soumission insensée aux puissances étrangères qui lui dictent son agenda diplomatique et dorénavant militaire.
Que n’a-t-il compris des conditions de l’engagement de sanctions coercitives militaires au regard de l’onction nécessaire des organes de l’ONU et de l’UA (Conseil de sécurité et Conseil de paix et de sécurité) ? Le déploiement des forces armées, fut-il sous la bannière communautaire, ne relève pas d’une décision unilatérale prise dans l’entre-soi de Présidents habitués aux coups d’Etat institutionnels.
Il est fort heureux, pour le Président Macky SALL, que les guerres ne soient pas déclarées pour des coups d’Etat institutionnels.
*168 SIGNATAIRES
Souleymane GOMIS, Professeur titulaire, Département Sociologie, UCAD
Moussa SENE ABSA, cinéaste
Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire, droit privé, UCAD
François Joseph CABRAL, Professeur titulaire, FASEG, UCAD
Mouhamed Abdallah LY, Directeur de recherche assimilé, Sciences du langage, IFAN
Massamba DIOUF, Professeur titulaire FMPO, UCAD
Bocar KANE, Directeur technique, Centre de recherche en biomédecine, Strasbourg
Idrissa BA, Professeur titulaire, département d’Histoire FLSH, UCAD
Abdoul Aziz NIANG, Directeur de recherche assimilé, IFAN, UCAD
El Hadji Samba NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé de droit privé, UCAD
Moussa MOSSI, Ingénieur Génie Civil de l’École des ingénieurs de Marseille
Cheikh THIAM, Professeur titulaire département d’anglais, département d’études africaines Amherst College, USA
Mamadou BA, Professeur titulaire, FLSH, UCAD
Ibrahima SILLA, Maître de conférences titulaire, Science-politique, UGB, Saint-Louis
Sidy Alpha NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé de droit public, UCAD
Oumar Dia, Maître de conférences titulaire, FLSH, UCAD
Moustapha NGAIDE, Maître de conférence titulaire, Droit public, UCAD
Pape Alioune FALL, Professeur en informatique, UGB, Saint-Louis
Moe SOW, Réalisateur
Aliou THIONGANE, Professeur assimilé, FMPO, UCAD, Dakar
Youssou Mbargane GUISSE, Professeur-chercheur en Sciences sociales
Hamid AHMED, Ancien Ministre du commerce du Niger, actuel SG du parti Doubara
Mahaman Laouan GAYA, Ancien Ministre de l’urbanisme de l’habitat et du domaine foncier public du Niger, ancien SG de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africain (APPO)Maky Madiba SYLLA, Cinéaste et artiste musicien
Ibra SENE, Associate Professor of History Chair, Global & International Studies Program, The college of Wooster, Ohio, USA
Fatoumata HANE, Professeur assimilé, Sociologie, UASZ
Sophie Diagne NDIR, Professeur assimilé, Agrégée en droit privé, UCAD
Fatimata DIA BIAYE, Professeur assimilé, Agrégée en droit privé, UCAD
Ndeye Astou NDIAYE, Maître de conférences titulaire, Science politique, UCAD
Gane DIOUF, Maître de conférences titulaire, FSJP, UCAD
Jean Charles BIAGUI, Maître de conférences assimilé, Science politique, UCAD
Hamidou DIA, Sociologue, IRD et Université de Paris
Mouhamadou BOYE, Maître de conférences assimilé, Droit privé, UGB
Moussa Djibril FAYE, Professeur de français, Roger Williams University, Rhode Island, USA
Moussa DJIBRIL, Professeur de français, Roger Williams University, Rhode Island, USA
Adama KAMARA, Enseignant-chercheur, Histoire, Université de Bouake, Côte d’Ivoire
Babacar NIANG, Professeur assimilé, Agrégé de droit privé, UCAD
Ahmadou WAGUE, Professeur titulaire en physique, FST, UCAD
Alioune NDIAYE, Professeur assimilé, FST, UCAD
Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire en mathématiques, UASZ,
Benoît TINE, Professeur assimilé sociologie, UASZ
Alpha Oumar BA, Maître de conférences titulaire en sciences économiques, UASZ
Alphonse SAMBOU, Maître de conférences titulaire, UASZ
Bocar NIANG, Docteur, Chercheur chargé de cours Département d’histoire, Université de Sherbrooke Canada
El Hadji Omar THIAM, Professeur assimilé, FLSH, UCAD
Abdoulaye Chimère NDIAYE, Professeur titulaire, FASTEF, UCAD
Papa Abdou FALL, Maître de conférences titulaire, FLSH, UCAD
Jean Sibadioumeg DIATTA, Maître de conférences assimilé, FLSH, UCAD
Amadou FALL, Professeur titulaire, FASTEF, UCAD
Mamadou Kabirou GANO, Maître de conférences titulaire, FASTEF, UCAD
Moussa COULIBALY, Maître de conférences titulaire, UASZ
El Hadji Abdoulaye SALL, Maître de conférences assimilé, FLSH, UCAD
Samba CISSE, Professeur de philosophie à Bignona
Babacar DIOP, Maître de conférences titulaire, UASZ
Salif BALDE, Maître de conférences titulaire, ESEA, UCAD
Jean DOMINGO, Maître de conférences titulaire, FST, UCAD
Mamour DRAME, Docteur Laboratoire de Linguistique IFAN Cheikh Anta Diop, UCAD
Aliou SENE, Maître de conférences assimilé, FASTEF, UCAD
Mouhamed Lat DIOP, Maître de conférences assimilé, EBAD, UCAD
Mory THIAM, Maître de conférences titulaire, FLSH, UCAD
Mor DIEYE, Maître de conférences titulaire, EBAD, UCAD
Fatou DIOUF, Maître de conférences assimilé en droit public, FSJP, UCAD
Cheikh THIAW, Professeur assimilé, USSEIN
Alain Christian BASSENE, Professeur assimilé, FLSH, UCAD
Diouma KOBOR, Professeur titulaire, UASZ
Abdoulaye GASSAMA, Professeur titulaire, UASZ
Christian Ousmane DIOUF, Maître de conférences assimilé, FSJP, UCAD
Paul DIEDHIOU, Professeur assimilé anthropologue, UASZ
Samba KA, Enseignant-chercheur, USSEIN
Mamecor FAYE, Maître de conférences titulaire, FST, UCAD
Bakary SARR, Maître de conférences titulaire, FLSH, UCAD
Salif SANE, Maître de conférences assimilé droit public, UGB
Alassane BEYE, Enseignant-chercheur en Science politique, UGB
Assane MBAYE, Enseignant-chercheur en droit privé, UCAD
Abdoulaye KEITA, Professeur Oraliste, IFAN, Dakar
Ibrahima THIAW, Professeur Archéologue, URICA et IFAN
Doudou DIOP, Professeur Botaniste, IFAN
Babacar Mbaye Diop, Professeur assimilé, FLSH, UCAD
El Hadji Séga GUEYE, Docteur Université Sorbonne Paris Nord
Seedou Mukthar SONKO, Maître de conférences titulaire, tourisme, UASZ
Mouhamed BADJI, Maître de conférences titulaire, FASEG, UCAD
El Hadji Malick Sy CAMARA, Maître de conférences titulaire, FLSH, UCAD
Alexandre COLY, Maître de conférences titulaire, Langues étrangères appliquées, UASZ
Moulaye TOURE, Contrôleur des finances publiques, France
Emmanuel Nicolas CABRAL, Maître de conférences titulaire Mathématiques, UASZ
Thierno Ndao GUEYE, Maître de conférences titulaire Économie-gestion, UASZ
Amadou Yacouba MAIGA, Fonctionnaire du PNUD à la retraite, Niamey, Niger
Cheikh Tidiane MBAYE, Enseignant-vacataire sociologue, UCAD
Amadou CAMARA, Consultant international en diplomatie- Protocole et Usages diplomatiques, république de Guinée
Ndèye Marième Ly NIANG, Directrice d’une entreprise sociale et solidaire, Paris
Ibra POUYE, Journaliste, Paris
Yaya DIATTA, Doctorant en Politique et Planification Linguistique, Université de Wisconsin–Madison
El Hadj SARR, Office – Admistrateur UN
Rokhaya FALL, Ingénieure, Génie Électrique, Solveo
Seynabou NDIAYE, Enseignante Chercheure, Science-politique, FSJP, UCAD
Mouhamadou Bamba MBENGUE, Administrateur d’entreprise
Saliou NGOM, Chercheur, IFAN
Fatou Niang NDIAYE, Chercheuse politiste Cerias, UQAM
Souleymane SYLLA, DAF Groupe CIWA
Madiop FALL, Expert en Énergies renouvelables, Paris
Papa Gana DIALLO, Ingénieur télécom, Paris
Abdoulaye GUEYE, Ingénieur télécom, Paris
Sokhna NDONGO, Chercheur, Marseille
Ibrahima KONATE, Ingénieur en santé publique, Marseille
Martin CARVALHO, Médecin, Nice
Cheikh GUISSE, Ingénieur, Marseille
Souleymane DIAKHATE, Banquier, Marseille
Mamadou BEYE, Docteur Chercheur, Marseille
Djiby SAMB, Ingénieur, Martigues
Sidath GUEYE, Ingénieur, Marseille
Serge KAGNALY, Expert-comptable, Aix-en-Provence
Cheikh NGUIRANE, Maître de conférences, Université des Antilles
Florian BOBIN, Auteur, scénariste, chercheur en histoire, UCAD
Aby SENE, Ph.D, Assistant Professor, Clemson University, USA
Amadou FALL, Professeur assimilé, FASTEF, UCAD
Adama COLY, Maître de conférences titulaire, FASTEF, UCAD
Bamba THIOYE, Business Analyst, sociologue, Paris, France
Issa Isaac NGOM, Ingénieur pharmacien, Marseille
Thierno GUISSE, Ingénieur en qualification, Marseille
Mactar DRAME, Expert en Immigration, Las Palmas -Espagne
Mouhamadou THIAM, Professeur assimilé, UIT-Thiès
Pierre DIENG, Ingénieur planning, Hauts de Seine
Boubacar SIGNATE, Médecin-urgentiste, Guyane française
Kadialy NOBA, Responsable fiscal, Paris
El Hadji Alce SECK, Responsable RH, Paris
Samba BADJI, Inspecteur des Finances publiques, Paris
Abdoulaye MBAYE, Enseignant-chercheur, ESP, UCAD
Abdou Simbandy DIATTA, Enseignant-chercheur, Allemagne
Seydina MBAYE, Juriste directeur habitat, Paris
Mouhamadou THIAM, Enseignant-chercheur, UIT-Thiès
Momar Khary MBOW, Enseignant-chercheur, Université Paris VIII
Souleymane MBENGUE, Ingénieur informatique, Mâcon
Rokhaya KANE, Responsable RH, Strasbourg
Alioune Badara SANE, Économiste fiscaliste, Dakar
Seydina L. Mahdi DIAGNE, Médecin, Dakar
Mamadou CISSE, Ingénieur Thermohydraulique, Chalon-sur-Saône
El Hadji Oumar GUEYE, Professeur de Mathématiques, Dakar
Pape Gorgui TOURE, Expert Sénior en télécommunication, Genève
Gnambi SONKO, Cadre de la fonction publique, Dakar
Mouhamadou THIAM, Enseignant EPT
Seni DIENE, Ingénieur, Fatick
Abdou NDIAYE, Directeur technique d’entreprise privée, Dakar
Boubacar CAMARA, Enseignant, UASZ, Ziguinchor
Mansour Sy SECK, Directeur Ecole European Management, Dakar
Alioune GUEYE, Expert-comptable, USA
Mouhamadou Moustapha SARR, Enseignant-chercheur à l’UCAD
Thierno LY, Maître de conférences titulaire, IFE, UCAD
Justin CORREA, Cadre comptable, Dakar
Gorgui DIOUF, Enseignant, USSEIN, Kaolack
Abdoulaye Djidack SARR, Enseignant-chercheur Sup de Co, Dakar
Insa BADIANE, Enseignant UASZ, Ziguinchor
Ibou MBOW, Ingénieur en génie civil, Missouri US
Demba DIEDHIOU, Enseignant-chercheur à l’UCAD, Dakar
Mouhamadou Korka DIAOUNE, Pharmacien & Supply chain Manager Dakar
Sécou Omar DIEDHIOU, Enseignant Chercheur, Nantes
Serigne Mbacké DIENG, Ingénieur-Directeur de projet Génie civil et hydraulique Marseille
Maimouna Olivia DIAGNE, Expert d’assurance, Villeneuve St Georges
Diaoula SADIO, Ingénieur statisticien-économiste, Paris
Babacar DIOUF, Ingénieur agronome, Toulouse
El Hadji Babacar LY, Enseignant Chercheur UGB, Saint-Louis
Mohamed Fadel BAKHOUM, Chef entreprise en Assurance, Dakar
Souleymane Jules COLY, Bibliothécaire, Metz
Mamadou COULIBALY, Enseignant-chercheur UCAD
Cheikh Mbacké DIOP, Ingénieur en génie civile, Dakar
Lamine Kaghan DIEDHIOU, Auditeur comptable, Dakar
Thiamba GUEYE, Docteur en droit, Avocat au barreau des Hauts-de-Seine
Ibrahima GUEYE, Docteur en droit, Avocat en France
Idrissa WADE, Project Manager
Ndéné MBODJI, Maître de conférences titulaire, FLSH, UCAD
Apres sa sortie contre son maitre Macron a propos de la visite de l’envoye special de Macron chez Sonko notre tapette national qui utilise les FDS et les magistrats pourris pour regner avec une violence lache veut TOUT FAIRE pour se rattraper il est pret a sortir sa grosse langue pour lecher le derriere de Macron
D’ailleurs il a fallu un coup de fil de Macron pour que l’avocat Juan Branco contre qui le soit disant procureur pourri avait emis un mandat d’arret international soit vite libere et mis dans un avion au frais du contribuable senegalais au meme moment des senegalais arretes dans la meme affaire croupissent en prison
Notre tapette national fait de son engagement zele au Niger et ferme sa gueule sur le coup d’Etat au Gabon une marque de soumission a Macron
Comme le coup d’Etat au Gabon semble recevoir la benediction de Macron il ferme sa gueule
Notre tapette national laissera derriere lui de sombres et sinistres souvenirs il sera poursuivi
arrete et juge raison pour laquelle avec la complicite de quelques medias il essaye de nous imposer son homme dont il espere qu’il va le sauver lui et sa famille
tu es encore entrain de te masturber mon cher.Toujours à débiter des âneries ces petits koutis pastechiens. jamais vous ne les verrez dénoncer les tares et turpitudes de ce gros kathiapan amateur de salon de massage nocturne.
Il faudra voir avec les juristes si monsieur Macky Sall peut être poursuivi pour haute trahison. À mon avis, les actes ci-dessous pourraient constituer des actes de haute trahison
1) Djibril Ngom
2) Complot Adji Sarr avec le rapport de la gendarmerie, un corps d’élite, confirmant la thèse du complot à haut niveau. Il y a eu de nombreuses pertes en vies humaines à cause de ce complot. Donc, Me El Hadj avec votre bande, le responsable des morts et dégâts matériels, c’est Serigne Bassirou Gueye avec Macky Sall et sa famille
3) Armes commandées par le palais auprès du trafiquant petit Boubé
La liste est longue.
Macky et sa bande ne devraient pas s’en sortir aussi facilement. Ce qui me rassurce, c’est que les crimes ne seront pas prescrits et ils répondront tôt ou tard de leur lâcheté!
C’est la même bande de vauriens de connards nafèkhes qui revient avec leur torchon idiot, mensonger, malhonnête et rétrograde !! Vous faites honte à ce qu’on appelle un « intellectuel africain » en défendant un coup d’État honteux, indigne et sans raison fait par Tiani et ses militaires putschistes nullards, poltrons, manipulateurs et populistes qui veulent UNIQUEMENT s’accaparer des nouvelles ressources pétrolières et minières du Niger ! Tous ces colonels, capitaines et généraux nigériens se bousculent dans la capitale Niamey pendant que des groupuscules de djihadistes sont en train d’occuper des pans entier du pays en quelques semaines !! Même chose au Mali et au Burkina !! Doo lène rouss sakh di soutenir ces énergumènes de militaires poltrons et menteurs !! Ce coup d’état est une forfaiture que TOUS les Africains dignes et honnêtes doivent refuser et combattre ! Merci la France, Merci la CEDEAO, Merci l’UA pour les fortes sanctions économiques et surtout pour l’intervention militaire imminente !! Comment on peut faire un coup d’état pour « convenance personnelle » ?? Comment ce vaurien de Tiani peut le faire dans un Niger qui connait une stabilité incomparable dans la sous-région, qui a une croissance de près de 10% depuis plus de 10 ans, qui a multiplié la formation et l’emploi de milliers de jeunes, qui développe de nouvelles infrastructures utiles aux populations, qui a construit une diplomatie et une sécurité forte sous Issoufi et Bazoum ?? Comment ? Tiani et ses idiots putschistes ont fait reculer le Niger de 10 ans en 1 mois ! C’est inacceptable, c’est dramatique, c’est criminel, c’est une trahison ! Ils doivent remettre SANS DÉLAI le pouvoir aux autorités démocratiquement élues ! La CEDEAO et le Sénégal en premier ont le devoir d’acter l’intervention militaire rapidement et de neutraliser tous les membres du CNSP, du gouvernement et de la société civile qui soutiennent Tiani et ses criminels ! Le Sénégal doit être un pays leader dans cette opération salutaire pour des millions de Nigériens qui vivent aujourd’hui l’enfer dans leur propre pays. 168 signataires sénégalais de merde oui….
@Lemzo
Le coup d’Etat au Gabon pourtant Ali Bongo est le chef de la loge maconique de ton tyran buveur de sang humain !!!
Ton tyran esclave mathioudo si prompt a suivre les consignes de son maitre a l’Elysee ferme sa grande gueule pourquoi il n’a pas demande a l’UA d’envoyer des militaires au Gabon pour deloger les putchistes qui ont agi sous les ordres de la France