Au lendemain de l’incarcération de Hissène Habré par la justice sénégalaise, le gouvernement tchadien a organisé des rafles pour retrouver les présumés complices de l’ancien président tchadien visés par le réquisitoire introductif du Procureur général près les chambres africaines. Certains ont été retrouvés et écroués. Malheureusement, selon un communiqué attribué à la Présidence tchadienne, 18 sénégalais ont également été interpellés au cours des rafles. Huit ont été retrouvés morts au Commissariat central de Ndjiaména et deux portés disparus.
Un communiqué supposé provenir de la présidence du Tchadienne informe que des ressortissants des pays Ouest africains vivant au Ndjiaména (Tchad) ont été arrêtés par les services de Sécurité Publique. Au cours de ces opérations, 18 Sénégalais ont été arrêtés puis placés en détention provisoire au Commissariat central de Ndjiaména (Tchad).
Ce mercredi, selon un communiqué supposé provenir de la Présidence tchadienne,« (08) huit parmi ces Sénégalais ont été retrouvés morts dans des conditions que nous ignorons pour le moment, (02) deux ont disparu », informe les services d’Idriss Déby qui renseignent que le procureur de Ndjiaména sera saisi. Une enquête sera ouverte pour déterminer les circonstances de leur mort.
Seulement, plusieurs sources pensent que tout ceci est de la manipulation et qu’il n’est pas prouvé que le communiqué en question provienne effectivement de la Présidence tchadienne. En effet, il n’y a ni logo, ni entête de la Présidence tchadienne.
En tout cas, depuis l’arrestation de Hissène Habré, le gouvernement du Tchad organise des rafles générales pour retrouver les personnes supposées être les complices de l’ancien président tchadien et qui ont déserté leurs domiciles.
Certaines ont été retrouvées. Malheureusement, des ressortissants d’autres pays ont été arrêtés au cours de ces rafles pour défaut de permis de séjour. Dans le lot se trouvent 18 sénégalais.
Le consul honoraire du Sénégal au Tchad, Daouda Samb, explique que « c’était une rafle générale. Il y a des Nigérians, des Camerounais, des Congolais et des Sénégalais qui ont été appréhendés. Ils ne sont pas emprisonnés mais gardés dans une cour, à l’air libre ».
Le diplomate ajoute : « lorsqu’on est intervenu pour les tirer d’affaire, on nous a dit que ce sont des ordres venus d’en haut. Et qu’ils ont tous été arrêtés pour défaut de carte de séjour ».
nettali
« une cour à l’air libre » cependant en prison tu es couvert. Qui dit mieux