Léna Sène, la brillante fille d’Ibrahima Sène dont Idrissa Seck veut faire sa directrice de campagne.

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Candidat déclaré à la présidentielle de février 2012, l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, a jeté son dévolu sur Léna Sène, une brillante économiste établie aux Etats-Unis, qui travailla un moment à la Maison Blanche, pour faire d’elle sa directrice de campagne. Fille d’Ibrahima Sène, l’un des barons du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), Léna Sène est née en 1972 aux Etats-Unis d’une mère ukrainienne. Belle, brillante, parlant parfaitement le wolof et le français (elle a fait ses études au Sénégal avant de retourner pour faire l’université dans son pays natal), elle a un parcours exceptionnel

Léna Sène, la brillante fille d'Ibrahima Sène dont Idrissa Seck veut faire sa directrice de campagne.. Inscrit en 1996 à l’université de Portland, elle a décroché la même année le concours d’entrée à Bates College, l’une des plus prestigieuses écoles privées d’études supérieures en économie des Etats-Unis. Après une formation de quatre ans, elle a été recrutée sur concours par la très sélect JP Morgan Bank. De cet établissement où elle a passé quatre ans, elle a été débauchée par Lehman Brothers bank. A la faveur d’un concours lancé par la Maison Blanche pour recruter les quatorze personnes les plus pointues des Etats-Unis, elle s’est retrouvée pour un an dans le saint des saints de la première puissance du monde, de novembre 2006 à novembre 2007. C’est cette femme à la tête bien faite, que s’arrachent les plus grosses firmes américaines, qu’Idrissa Seck cherche à recruter pour diriger sa campagne. Va-t-elle accepter ? Qu’en pensent ses parents dont l’avis compte dans ses décisions ? Une seule certitude : Seck fera un recrutement plein de bon sens et de symboles s’il parvient à la convaincre.

3 Commentaires

  1. Idrisseu(comme l’appelle Gorgui) dofoul.Etudier l’economie aux US ne veut absoluement rien dire.Cela ne lui confere aucune competence particuliere pour diriger la campagne de Mara.Ce dernier n’a aucun diplome mais il a dirige avec brio les campagnes (1988-2000) de Wade.

  2. Quelques raisons pour justifier le choix porté sur Idrissa Seck.

    1. Le seul homme politique à avoir eu le courage depuis l’indépendance d’injecter dans une stratégie exogène de « Big Push » qu’il a nommé « grappe de convergence » la masse de 40 milliards dans une région autre que Dakar. Le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Regardez, les 360 milliards que Karim Wade a dépensé rien qu’à Dakar avec l’ANOCI auraient suffis pour transformer 9 régions du Sénégal à l’image de Thiès (360 milliards = 40 milliards X 9). C’est-à-dire toutes les régions du Sénégal hormis Dakar et Thiès (qui ont été déjà servies). Un développement se doit d’être équilibré du point de vue territorial.

    2. Le Sénégal compte en valeur relative par rapport à la population globale le plus grand nombre de diplômés de hauts niveaux dans les pays avancés. Il est clair que le développement n’est plus essentiellement tributaire des dotations en ressources naturelles, minières ou industrielles, mais du capital humain (dans les pays développés les secteurs tertiaires et quaternaires représentent jusqu’à 70% du PIB). Les secteurs primaires et secondaires se disputent les 30% restants. C’est dans le tertiaire et le quaternaire que l’on retrouve les services, les NTIC, l’innovation, la créativité etc. Et le Sénégal dispose d’un avantage comparatif par rapport aux autres pays Africains Subsahariens. Ce qui signifie que la solution est pour le Sénégal de mettre de côté toutes considérations d’ordre ethnique, clanique ou confrérique et de privilégier la compétence à tous les niveaux. Après analyse des contenus de discours des acteurs politiques, force est de constater qu’Idrissa Seck est le chantre d’une telle démarche.

    3. Après plusieurs mois de détention, personne n’a entendu de sa part des propos démesurés : insultes, diffamation, tortuosité, agression envers journaliste ou autre venant de sa part et témoignant de son sens de la responsabilité.

    4. Idrissa Seck n’a aussi pas vendu son âme durant les périodes difficiles pour se tailler les faveurs du chef. En effet, il n’a pas changé d’obédience confrérique, ni épousé une fille de guide religieux (ce qui constitue de la corruption politique).

    5. Rejeter Idy, c’est installer Karim.

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