Alors que le président de Rewmi, Idrissa Seck soutient mordicus que la libération de Karim Wade relève d’un «deal international», Mamadou Diop Decroix, estime, lui, que l’élargissement de Wade Fils est plutôt le fruit d’un cocktail de pressions d’ici et d’ailleurs que le président Sall ne pouvait plus supporter. Le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) relève cinq éléments : notamment la lutte de l’opposition depuis 2012, les pressions des autorités religieuses, du groupe de travail des Nations unies, la plainte de Karim Wade à la Cour d’appel de Paris, la situation sociale difficile marquée par des crises dans tous les secteurs tels que l’éducation, la santé. Sans occulter le résultat du référendum et l’intervention de certains chefs d’État étrangers comme l’émir du Qatar. Le secrétaire général de l’AJ/Pads a aussi reconnu que la sortie de Idy a fini par créer un malaise au son sein de l’opposition. D’où la nécessité d’un code de conduite prochainement.
Le Coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) est formel. La sortie du président du parti Rewmi, Idrissa Seck sur les conductions de libération de Karim Wade indispose l’opposition. Invité du jour de l’émission Objection de la Radio Sud Fm (privée), animée par Baye Oumar Guèye hier, dimanche 3 juillet, Mamadou Diop Deroix, a, en effet, reconnu que la déclaration du leader de Rewmi sur le «deal international» autour de la libération de Karim Wade et sur la culpabilité de celui-ci du délit d’enrichissement illicite a créé un climat de gêne qui prouve qu’il reste encore du travail à faire au sein de la coalition des partis d’oppositions «Gor Ca Wax Ja».
Poursuivant son propos, Mamadou Diop Decroix a ainsi souligné la nécessité de la mise en place d’un code de conduite au sein de cette coalition qui, selon lui, n’entravera en rien à l’esprit de pluralisme de cette opposition.
Évoquant les conditions de la libération de l’ancien d’État chargé de la Coopération internationale, de l’aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures, Mamadou Diop Decroix affirme que celles-ci procèdent de cinq facteurs. Il s’agit de la lutte politique de l’opposition depuis 2012, de la pression des autorités religieuses, du groupe de travail des Nations unies, de la plainte de Karim Wade à la Cour d’appel de Paris et de la situation sociale difficile marquée par des crises dans tous les secteurs tels que l’éducation, la santé…
Sans occulter selon toujours le leader d’Aj/Pads, le résultat du référendum et l’intervention de certains chefs d’État étrangers comme l’émir du Qatar. Pour lui, c’est ce cocktail qui a fait que le président Sall était obligé de libérer Karim Wade parce que le rapport de force est devenu très compliqué pour lui. S’agissant des raisons de la sortie du territoire national du fils de l’ancien président de la République aussitôt après sa libération, le coordonnateur du FPDR soutient que cela peut s’expliquer par la crainte du pouvoir actuel d’affronter Wade fils à la prochaine présidentielle.
Sud Quotidien
je plains nos journalistes où est ce que Diop Decroix a rectifié Idrissa? Diop Decroix a donné son point de vue et il pense que Macky a subi des pressions internes comme extérieures là où Idrissa pense que Macky a fait un deal sous le dos du peuple sénégalais. De la manière dont la livraison du colis( Karim) a été effectuée tout citoyen réfléchi peut penser qu’il y a effectivement deal
ou est la rectification? je vois plutot une confirmation
Par n’importe quelle angle par laquelle nous prenons cette affaire, il ressort que le peuple dupe est le seul perdant. Lui à qui on a promis maints et merveilles et qui se retrouve abandonné au milieu de l’océan. Il a droit à un compte rendu explicite .
Heureusement qu’il y a encore des hommes debout pour défendre ce qui nous reste d’honneurs et de dignités. Même seul, ils se battent pour les valeurs. N’est ce pas le cas de Idrissa Seck?