Mamadou Ndoye de la LD sur la relaxe d’Aïda Ndiongue et Cie – « Une libération… étonnante »

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«La libération d’Aida Ndiongue est étonnante, dans la mesure où les chefs d’accusation qui pèsent sur elle sont énormes ». C’est l’avis de Mamadou Ndoye, secrétaire général de la Ld/Mpt, invité de Baye Omar Guèye, dans l’émission politique Objection de la radio Sud Fm du dimanche 31 mai. Par ailleurs, M. Ndoye a indiqué que le différend entre la Ld et le Président MAcky Sall, né du limogeage de son porte-parole Moussa Sarr, est à ranger dans le registre du passé.

Décidemment, la relaxe d’Aïda Ndiongue n’a pas surpris que le parquet, qui a d’ailleurs interjeté appel. Il en est de même au niveau du secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld), Mamadou Ndoye. Invité de l’émission politique de la radio Sud Fm hier, dimanche 31 mai, le patron des Jallarbistes a affirmé sans ambages : «les chefs d’accusation sont tellement énormes qu’on est étonné du verdict rendu par le tribunal».

Pour le Sg de la Ld, non seulement l’ex-sénatrice libérale est une institutrice, ce qui ne lui permet pas d’avoir des entreprises, mais aussi, elle ne peut pas gagner autant d’argent avec ce métier. A l’en croire, «en tant que institutrice, pour gagner 1 milliard, il aurait fallu 500 ans. Et pour gagner 20 milliards, il aurait fallu 10.000 ans de travail. Ce qui veut dire que ce n’est pas son métier qui lui a donné cet argent». Toutefois, M. Ndoye a estimé que l’issue du procès, au niveau de la chambre correctionnelle, «peut déclencher la procédure au niveau de la Crei», car selon lui, Aida Ndiongue a un dossier en instance au niveau de la Crei.

Quid du limogeage du porte-parole de la Ld, Moussa Sarr, pour avoir exprimé une position du parti ? Sur ce point, le Sg de la Ld n’a pas voulu épiloguer, estimant que c’est un entretien privé qu’il a eu avec le chef de l’Etat, à son retour de voyage. Cependant, il a fait savoir qu’ils (lui et Macky Sall) se sont bien compris, à l’issue dudit entretien. A l’en croire, «cette histoire est derrière nous». Sans dire clairement si le porte-parole du parti aura un autre point de chute : «On verra ce que l’avenir donnera», a-t-il répondu à Baye Omar Guèye.

Par ailleurs, Mamadou Ndoye a déploré la mauvaise communication de l’Etat sur certaines questions, notamment les coupures d’électricité et d’eau, enregistrées à Dakar durant le week-end dernier. Pour M. Ndoye, «lorsque de telles situations se produisent et qui ont un impact très négatif sur la vie quotidienne des gens, il est du devoir de l’Etat d’expliquer ce qui s’est passé en toute transparence et de prendre des engagements pour que cela ne se reproduise». Pour lui, si la question de l’énergie n’est pas résolue, «il ne peut pas y avoir d’accélération de la croissance», tel que voulu avec le Pse.

Sud Quotidien

1 COMMENTAIRE

  1. C’est l’arrestation d’Aida Ndiongue qui devait étonner les gens honnêtes.

    Revenons aux règles d’exécution de marché et de payement pour comprendre. Lorsqu’une entreprise gagne un marché de l’état, elle exécute les travaux ou fournie la commande. Les travaux exécutés ou la commande fournie sont attestés par des attachements, un procès verbal de réception, et dans le cas des fournitures de commande s’y ajoute un bordereau de livraison. L’entreprise fait sa facture qui est certifiée par le service technique de l’état responsable de tutelle des travaux ou de la commande. Le trésor ou tout autre organe financier de l’état ne décaisse un seul franc que sur la base de cette facture certifié par l’organe technique et qui vaut ordre de décaissement.
    Dans ces cas, lorsqu’un pouvoir arrête un entrepreneur par l’accusation de détournement de biens de l’état (même si on s’interdit de se demander comment, vue que tout est inversé dans ce pays), pourquoi il n’y a pas poursuite de la tutelle technique seule pour avoir demander à l’état de décaisser de l’argent sur la base d’attachements de travaux, de PV de réception et de facture certifiée alors que les travaux ne sont pas exécutés ou que la commande n’est pas honorée (selon l’accusation) ? Par rapport à l’état, l’entrepreneur n’a fait aucune faute. S’il y a faute c’est la tutelle technique qui a fait décaissé à l’état pour des travaux non exécutés ou des commandes non honorées. Le trésor ne connait pas l’entrepreneur et n’est pas sensé le connaître. Le trésor connait les bras techniques de l’état dont les attestations techniques (PV de réception, attachements, factures) sont des ordres de décaissements.
    Mais ici, il s’agit de la procédure normale, dans les pays normaux. Au Sénégal, nous sommes sous un pouvoir de légionnaires, au service des pourvoyeurs de légions. Au Sénégal nous sommes sous ce que Sidi Lamine appelait la dictature médiatique qui part du principe que les consommateurs de ses produits sont des ignares qui vont avaler toute diabolisation. Au Sénégal nous sommes sous un pouvoir où la haine est érigée en institution d’état. Au Sénégal nous vivons le principe qui veut que n’importe quel non sens, ou même anti sens, répété par la presse des 100 fait office de droit républicain. Au Sénégal, nous vivons une dictature qui veut que le pouvoir de Macky a toujours raison même quand il a tord.
    Il n’y a pas une goutte de droit dans les actes de Macky. Il n’y a que de la vengeance que la presse des 100 couvre de plus en plus mal. Ils ne peuvent pas duper le peuple tout le temps.

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