Manifestations populaires à Dakar: des éléments de la police encagoulés sèment le chaos

Date:

Les manifestations déclenchées ce lundi dans les quartiers de Sacré Coeur, Grand Dakar et Baobab ont été fortement réprimées par les forces de l’ordre. Parmi elles, des éléments en civil, lourdement armés et encagoulés, ont semé le chaos.

Du feu, de la fumée, des projectiles de toutes sortes jonchaient les rues de Sacré cœur 2, l’Avenue Bourguiba et le quartier Grand Daka. C’est le décor qui s’offrait ce lundi aux populations. Les populations des quartiers Baobab, Grand Dakar, Sacré Cœur 1 et 2 sont descendus dans la rue vers les coups de 17 heures pour crier leur ras le bol par rapport à la cherté de la vie et surtout, dénoncer les coupures d’électricité.

Le tempo est donné par un des manifestants que nous avons pu approcher au niveau de l’avenue Bourguiba à l’angle du quartier Amitié 2, enveloppé dans un tissu rouge et qui a déversé sa bile : « Nous sommes fatigués, nous n’en pouvons plus » Et d’ajouter « on arrive plus à travailler correctement et depuis 2 heures du matin on n’a pas d’électricité. Les tailleurs, les menuisiers, personne ne travaille ». Trente minutes plus tard, un véhicule de police arrive sur les lieux. A bord, il y avait une quinzaine d’éléments de la police. Sept d’entre eux étaient chargés de dégager la route, les autres allaient à la charge des manifestants.

Plus loin, au niveau du stade Demba Diop, des gendarmes d’un escadron de la surveillance et d’intervention (Esi) armés jusqu’aux dents, étaient à bord de 7 véhicules. Ils progressaient en allant vers l’école Police. Malgré l’intervention énergique des policiers opposés aux jeunes manifestants, la situation a empiré et atteint même la périphérie de Grand Dakar.

Là, ce sont des éléments en civil, une dizaine d’hommes environ, à bord d’une 4X4 de couleur noir, sans matricule et aux vitres teintés, arborant des gilets de la police et armés de fusils, encagoulés tiraient sur tout ce qui bougeait. Cette fois-ci non pas avec des lacrymogènes mais avec des cartouches.

L’un d’entre eux, habillé en chemise bleue en manches courtes et en pantalon treillis marron, de teint clair et faisant environ un 1,90 m, est allé même jusqu’à s’attaquer à votre fidèle serviteur pour lui arracher les notes qui devaient me permettre de rendre compte à nos fidèles lecteurs. Il n’a cependant pas pu arracher ces images chaotiques qui étaient déjà dans la mémoire.
sudonline.sn

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Interruption des services administratifs : la grève des travailleurs des collectivités territoriales reconduite pour 120h

XALIMANEWS-Les pourparlers entre les syndicats des collectivités territoriales et...

Diomaye /Sonko : Un duo à l’épreuve d’effets d’annonce (Par Aly Saleh)

Depuis sa prise de pouvoir au début du mois...

Revue de la presse (Wolof) de iRadio du lundi 29 avril 2024 avec Baba Ndiaye

Revue de la presse (Wolof) de iRadio du lundi...

Revue de la presse (Français) de Zik Fm du lundi 29 avril 2024 avec Fabrice Nguema

Revue de la presse (Français) de Zik Fm du...