La nation renvoie au vouloir-vivre ensemble dans un espace bien défini, avec la reconnaissance d’une unité historique, culturelle et économique.
L’histoire du Sénégal est de ce point de vue marquée par une singularité constante : à tous les niveaux, de la vie quotidienne aux institutions étatiques, la concertation, le dialogue et surtout celui interreligieux est le ciment sur lequel notre Démocratie a été bâtie.
Les valeurs de tolérance, de solidarité et de fraternité renforcent l’harmonie de la vie en société. Ce sentiment est d’autant plus renforcé au Sénégal par de forts et solides liens de cousinage communément appelés la parenté à plaisanterie qui ont toujours transcendé les clivages ethniques et religieux, pour bâtir un socle social fondé sur la reconnaissance de l’altérité.
À ce titre, il est indéniable et communément admis que le Sénégal fait figure d’exception en matière de dialogue interreligieux. Il n’est nul besoin d’importer des débats qui ont mis le feu ailleurs pour évoquer un problème d’ordre judiciaire.
Ainsi, tout Sénégalais, qu’il soit responsable politique ou pas, devrait s’appuyer sur cet acquis pour valoriser et promouvoir même à l’Étranger ce qu’il est convenu d’appeler le modèle sénégalais.
C’est pourquoi, je condamne fermement et dénonce vigoureusement les propos dangereux de Monsieur Barthélemy Diaz qui, de par ses déclarations inopportunes et irresponsables, tente de saper notre cohésion nationale.
Aucune raison légitime ne peut justifier de tels propos si ce n’est la volonté de menacer la stabilité de notre Pays. S’il pense ainsi pouvoir exercer une pression sur le pouvoir judiciaire, c’est peine perdue?!
Le devoir commun à tous les républicains est de mettre au pas et assez rapidement tous ces agitateurs d’idées rétrogrades en les invitant aux vrais débats d’utilité publique pour notre Pays.
Ainsi, nous exigeons solennellement de Monsieur Barthélemy DIAZ qu’il retire ses propos et présente des excuses publiques au Peuple sénégalais pour avoir tenté de semer la discorde et d’introduire un sentiment de suspicion entre les différentes communautés.
Par ailleurs, nous invitons Monsieur Barthélemy DIAZ à défaut de cultiver le sens de la retenue, d’avoir de la mesure dans le contexte actuel de notre pays. Ce pays ne mérite que la Paix et une cohésion sociale solide. Tout acteur, politique de surcroît, doit avoir un devoir de responsabilité, d’élégance, de lucidité dans ses faits et gestes comme dans ses propos.
Et ces comportements de quelques personnes, en total déphasage avec notre culture, nous édifient sur leur niveau de chauvinisme et d’intolérance. Ils cherchent à se faire remarquer à tout prix, quitte à emprunter une pente dangereuse pour remettre en cause la tolérance ethnique et religieuse de notre société et à vouloir saper non seulement l’image de notre Pays, mais aussi sa cohésion sociale.
À l’heure où le contexte international devrait nous alerter sur le fait que les semeurs de trouble exhibent les différences de cultures et de religions pour installer la discorde, il est urgent de freiner toute idée de clivage qu’elle soit religieuse ou ethnique.
J’invite, alors, tous mes concitoyens, quelle que soit leur obédience politique ou religieuse à véhiculer une image positive du dialogue et de la tolérance interreligieux qui constitue un atout de taille tant pour notre rayonnement au-delà de nos frontières que pour la stabilité de notre Sénégal qui nous est si cher.
Moise SARR,
Responsable politique APR
Monsieur Barthélemy DIAZ ou le comble du ridicule?! (Par Moise SARR Apr)
Date:
Moïse Sarr, la paix et la cohésion sociales de notre pays ne sont possibles qu’à une et une seule condition : que tous les citoyens soient égaux devant la loi. Tel est loin d’être le cas actuel au Sénégal. S’agissant de Barth, il avait été jugé et condamné pour le meurtre de NDiaga Diouf, Macky Sall devenu président l’a sorti de prison sans amnistie estimant que Barth était en légitime défense. A mon avis Barth n’est ni perturbateur ni dangereux, il est simplement un anti Macky Sall qui ne dérange que les faucons apéristes.