L’agence de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué, mardi 31 mai, que l’usage des téléphones portables devait être considéré comme « peut-être cancérogène pour l’homme ».
« Les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2b » – un des cinq niveaux de la classification qui définit des produits « peut-être cancérogènes pour l’homme »–, a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail.
Il s’exprimait à l’issue d’une réunion à laquelle ont participé pendant huit jours à Lyon une trentaine d’experts de 14 pays sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
« Le groupe de travail a fondé cette classification (…) sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l’usage du téléphone sans fil », a dit Jonathan Samet lors d’une conférence de presse téléphonique.
Ce classement signifie qu’« il peut y avoir un risque, et que donc nous devons surveiller de près le lien entre les téléphones portables et le risque de cancer », a-t-il ajouté.
LEMONDE.FR avec AFP