Précision sur mon dernier texte : « Mon retrait du débat politique. » (Par Mody Niang)

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Des amis m’ont signalé que, contrairement à mes habitudes, j’ai laissé de nombreuses coquilles dans mon dernier texte, celui publié le 25 novembre dernier. J’ai effectivement failli tomber à la renverse quand j’ai relu lentement le texte. Effectivement, il y avait huit à neuf coquilles, ce qui est inadmissible pour le vieil enseignant que je suis. J’en ai trouvé rapidement l’explication : au moment où je finissais de rédiger le texte et m’empressais de l’envoyer pour le faire publier le lendemain, je me rendis compte qu’il y avait un problème de connexion au niveau de l’ordinateur. N’arrivant pas à le résoudre, je fis appel à mon ami Mandiaye Gaye qui vint me prendre le texte dans sa clé Usb pour me l’envoyer à quelques quotidiens et sites dont il connaissait les adresses. Avec les problèmes de la connexion, j’ai complètement oublié de relire le texte. Ce qui explique la présence des coquilles qui m’ont été signalées. Je présente toutes mes excuses à mes compatriotes qui ont pris le temps de lire le texte et à ceux qui m’ont signalé les coquilles.
Je profite de l’opportunité pour remercier de façon insigne mes nombreux compatriotes qui m’ont adressé des messages vocaux et écrits pour me manifester leur soutien, leur solidarité et leurs encouragements. Dans les moments plus ou moins difficiles que je traversais alors, ils m’ont beaucoup soulagé. Nombre d’entre eux m’ont presque supplié de ne pas quitter définitivement le champ de bataille, même s’ils comprenaient les préoccupations qui habitaient légitiment ma famille. Il y en a même qui m’ont demandé s’ils pouvaient transférer leurs messages à mon épouse ou à mon aînée.
Même si je les comprends parfaitement, je n’ai rien promis. Tout dépend de ma famille qui sait quand même faire la part des choses. Nul doute qu’elle ne me veut que du bien. Cependant, en me privant totalement de me prononcer de quelque façon que ce soit sur la manière dont mon pays est gouverné, surtout dans les trois prochaines années où tout sera possible, jusqu’à l’inimaginable, leur objectif sincère et légitime de me protéger, peut produire les effets contraires. Et cela pourrait peser sur la conscience de chacune d’elle, et pendant longtemps. Ce que je ne souhaite point.
Dakar, le 30 novembre 2020
Mody Niang

1 COMMENTAIRE

  1. Je comprends bien la réaction de mon petit-frère Mody NIANG. A sa place ,je n’aurais pas abdiqué. Je prie pour qu’il revienne sur sa décision. Le peuple a besoin de lui. Même le Président a besoin d’un lanceur d’alerte de sa dimension. J’ai maintes fois remarqué que ses critiques ont permis à l’Etat de corriger plusieurs dysfonctionnements. Son absence laissera un gap difficile à combler

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