Près de 20 nouveaux cas d’infection à VIH reçus par mois au district sanitaire de Ziguinchor

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(APS) – Le Pavillon de traitement ambulatoire (PTA) de Ziguinchor (sud) enregistre 16 à 17 nouveaux cas d’infection au VIH/Sida par mois, selon le médecin chef du district sanitaire, docteur El Hadji Mamadou Diokhané.

‘’On inclut en moyenne 16 a 17 patients par mois, donc de nouvelles infections et cela est largement variable, parce que qu’il y a des mois où on inclut beaucoup plus’’, a précisé le médecin, responsable du PTA de Ziguinchor, dans un entretien accordé à l’APS.

Il a souligné que le PTA est un outil de décentralisation de la prise en charge des Personnes vivants avec le Sida (PVVIH),

‘’Depuis sa création en 2004, nous proposons aux PVVIH un paquet minimum de service lié à leur prise en charge et comprenant les prises en charge médicale, psychosociale, nutritionnelle, la prise en charge de la tuberculose pulmonaire, les enquêtes sur les résistances, la dispensation des antirétroviraux, etc.’’ a-t-il dit.

A ce sujet, il a qualifié de ‘’pertinents’’ les objectifs de l’atelier régional ouvert mardi à Cabrousse sur la réponse transfrontalière au VIH/Sida, une rencontre qui regroupe des participants de cinq pays (Sénégal, Guinée, Gambie, Cap vert, Guinée Bissau).

Pour lui, la rencontre de Cabrousse est une continuité de celle qui avait été initiée il y a un an Sao Domingo en Guinée Bissau.

‘’Il était question de voir comment mettre en place des stratégies communes, transfrontalières qui permettraient aux professionnels de santé, technicien de part et d’autres des frontières de pouvoir maîtriser nos cohortes’’, a confié le médecin chef du district sanitaire de Ziguinchor.

El Hadji Mamadou Diokhané a relevé que Ziguinchor est une ville passerelle cernée de part ses frontières par la Guinée Bissau, la Gambie, la Guinée. C’est pourquoi, dit-iol, une bonne partie des patients du PTA proviennent de ces pays.

‘’Il y a une incidence vers le nouveau nombre de patients qu’on inclut. Il y a la prévalence, c’est-à-dire le nombre de patients qu’on a dans la cohorte et qu’on voit régulièrement dans le cadre de leur suivi’’, a expliqué docteur Diokhané.

Selon lui, si dans ce suivi il faut voir régulièrement le malade, cela signifie que là où se trouve ce malade, il faut avoir une idée de son état de santé, jour après jour.

Il a fait comprendre, en fait, que les PVVIH sont suivies pour le restant de leur vie, avec un chronogramme bien déterminé. ‘’C’est pourquoi il faut pouvoir les canaliser, les maitriser’’, a dit le médecin.

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