Xalima news – Prévu pour hier, le procès opposant la communauté Bédik à la Télé futurs médias (Tfm) ne s’est finalement pas tenu. En effet, dès l’appel du dossier et la comparution de Béssel Basse et Pape Cheikh Diallo, qui sont prévenus dans cette affaire, Me Boubacar Cissé a soulevé deux exceptions. Selon lui, dans le contenu du reportage diffusé sur la Tfm, il n’y avait pas de propos diffamatoires. Poursuivant, l’avocat du Groupe futurs médias de dire que l’Association Bédik n’a pas une existence légale pour se constituer partie civile. Pour lui, ce mouvement ou association des élèves et étudiants de Bédik n’est pas reconnu (e) par le ministère de l’Intérieur. Toutes choses qui font que Me Cissé a demandé au tribunal de «déclarer nulle et à la limite irrecevable» la citation directe servie à ses clients. Tout de suite après, le conseil de la partie civile a riposté pour dire que «dans la citation, on a visé tous les faits jugés diffamatoires».
D’après lui, ce n’est pas dans la diffusion de l’élément en question, mais sur le plateau où la journaliste Béssel Basse et l’animateur Pape Cheikh Diallo ont tenu des propos diffamatoires à l’endroit de cette communauté qui a été à la limite insultée. «A ce niveau, on ne pas parler de nullité. C’est un argument qui ne tient pas», a dit le conseil de la partie civile. Le parquet n’ayant pas d’observations à faire, le tribunal a renvoyé l’affaire au 24 juillet prochain, pour délibérer sur les exceptions soulevées par la défense. Ce procès en diffamation fait suite à un reportage sur le village de Bédik, dans le Kédougou, diffusé dans l’émission matinale «Yewuleen». Béssel Basse aurait eu à porter des «paroles extrêmement mal placées sur cette ethnie» en affirmant que «l’inceste est accepté à Bédik». De même qu’«une femme Bédik doit avoir 5 enfants avant de se marier».
Le Populaire