Depuis plus de trois mois, les vagues déferlantes de l’Océan atlantique envahissent des concessions dans la Langue de Barbarie. Elles ont encore une fois dicté leur loi dans cette partie de la ville. Partout, le constat est le même. De Guet-Ndar à Santhiaba, plusieurs concessions ont ainsi cédé. Les populations tirent la sonnette d’alarme.
Les eaux marines ont, dans la nuit du samedi au dimanche, envahi les concessions de la Langue de Barbarie. Un raz-de-marée qui a encore occasionné de nombreux dégâts et causé des désagréments aux populations. La communauté des pêcheurs de Saint-Louis est sur le qui-vive. Nonobstant la solidarité agissante, les populations, ne savent plus à quel Saint se vouer. « Nous sommes très fatigués. Plusieurs responsables sont venus, mais ils n’ont rien fait. La mer avance et nous ne savons pas quand est-ce qu’elle va s’arrêter. Il faut des mesures d’urgence, pour régler le problème. Nous voulons un mur de protection durable », a déclaré Abdoulaye Diop.
Gallaye Sène
lasquotidien.info