C’est le Premier Ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a présidé hier à Thiès la clôture des festivités marquant la commémoration du geste des porteurs de pancartes, lors de la visite mémorable du général De gaulle à la Place Protêt, actuelle Place de l’Indépendance à Dakar. Une occasion pour lui de rendre hommage à « son oncle » Me Valdiodio Ndiaye, ministre de l’Intérieur et porte-parole du gouvernement de l’époque, en cette circonstance particulière, non sans égratigner Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia qui, à ses yeux, avaient délibérément choisi la politique de la chaise vide. Aussi, a-t-il soumis à la réflexion l’idée d’enseigner cette séquence à l’école.
Les rideaux sont tombés, hier, sur les festivités marquant la commémoration du geste des porteurs de pancartes du 26 Août 1958, lors de la visite mémorable du général De Gaulle à Dakar. Après Saint Louis, l’année dernière, c’est Thiès, qui en était l’hôte cette année et la clôture a été présidée par le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye. Selon lui, il s’agissait, le 26 Août 1958, d’une rencontre heurtée et historique entre le général De Gaulle et la jeunesse sénégalaise d’alors, qui réclamait vaillamment l’indépendance du Sénégal en particulier et de l’Afrique en général. Pour le chef du gouvernement, Me Valdiodio Ndiaye, ministre de l’Intérieur de l’époque et porte-parole du gouvernement, ainsi que Me Lamine Guèye et les membres du gouvernement avaient fait face, là où Senghor et Mamadou Dia avaient choisi la politique de la chaise vide.
Ndéné Ndiaye pour l’enseignement de la journée du 26 août dans les programmes scolaires
Pour Souleymane Ndéné Ndiaye, un journaliste, rendant hommage à Feu Mamadou Dia, a affirmé que, s’il s’était absenté du Sénégal ce jour-là, c’est parce que la visite du général De Gaulle était improvisée. Mais, selon lui, ce n’est pas vrai, car, dans l’histoire du Sénégal, il n’y avait pas un jour aussi important que le 26 Août 1958. Et la vérité, dit-il, est que le défunt Léopold Sédar Senghor avait volontairement choisi d’aller passer ses vacances en Normandie, tandis que Mamadou Dia avait volontairement choisi cette date, pour s’absenter du Sénégal, pour, disait-on, aller se soigner en Suisse. Le Premier ministre a rendu hommage aux porteurs de pancartes qui, dit-il, ont réussi à inscrire l’évènement dans le calendrier national. Aussi, a-t-il agité l’idée de perpétuer l’enseignement de cette séquence de l’histoire du Sénégal dans les programmes scolaires. « Je soumets à votre réflexion et celes des autorités académiques l’idée de perpétuer l’enseignement de cette séquence de l’histoire de notre pays dans les programmes scolaires des cycles primaires et secondaires », a-t-il dit.
Pour Me Mbaye Jacques Diop, président national des porteurs de pancartes, Thiès a été choisie après Saint Louis pour accueillir les festivités décentralisées, marquant la commémoration des porteurs de pancartes de 1958. Le choix porté sur la ville de refus n’est pas fortuit, dit-il, car il y a de ses illustres fils, qui ont porté le combat pour l’émancipation des peuples africains. C’est pourquoi deux figures historiques emblématiques de Thiès sont les parrains. Il s’agit de Feu Amadou Bouta Guèye et du Dr chirurgien Dentiste Feu Issa Basse. Si le premier est signataire du manifeste du Pra Sénégal, le second est signataire de celui du PAI.
Mbaye SAMB
lasquotidien.info
Tu nous montres de jour en jour que tu es VIDE.
Mamadou Dia dou sa morom. Vous lui avez fait trop de mal et il vous a pardonné.Laissez le se reposer en paix maintenant.