Un spectacle inédit s’est produit ce lundi 29 novembre 2010 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), à la Faculté des lettres et sciences humaines. En effet, un groupe d’étudiant s’en est pris à d’autre de l’amicale dissoute il y a deux ans pour empêcher la tenue de son assemblée générale. Ces étudiants armés de coupe-coupes, de pierres, de gourdins se battaient devant la direction du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) sous l’œil des nombreux étudiants venus assister à l’AG. Ces derniers surveillaient constamment leurs gardes car les bagarres fusaient de partout.
<object type= »application/x-shockwave-flash » id= »138175″ data= »http://www.pressafrik.com/v/48d435a2f7ff08740f6d9b9f7d75898952142f50″ width= »432″ height= »325″><param name= »movie » value= »http://www.pressafrik.com/v/48d435a2f7ff08740f6d9b9f7d75898952142f50″><param name= »allowscriptaccess » value= »always »><param name= »allowfullscreen » value= »true »><param name= »quality » value= »high » /></object>
Le calme revenu, le représentant des étudiants qui a convoqué la rencontre prendra la parole pour déclarer que « ce sera œil pour œil, dent pour dent ». « Si les 25 000 étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines ont du courage, ils n’ont qu’à se lever, ils ont vu leur camarade être agressé physiquement » a-t-il dit avant de s’interroger: «Qu’est ce que nous avons fait, qui la faculté des lettres dérange, qui nous dérangeons? Qu’est ce que nous avons fait pour que nos frères nous attaquent, avons-nous injurié quelqu’un, avons-nous parlé du mal de quelqu’un ?». Au moment où l’étudiant déclarer qu’ «il n’y aura pas de codification s’il n’y a pas d’AG et d’élections», les hostilités ont repris de plus bel pendant une bonne dizaine de minutes. Le groupe d’étudiants qui ne voulait pas de l’Assemblée Générale réussit à disperser l’autre groupe.
pressafrik.com