23 juin et 20 mars : même combat. Par Chérif Ben Amar Ndiaye

Date:

A quelques jours du référendum imposé par le Président Macky Sall à la population sénégalaise, dans la division et la discorde nationales, il est nécessaire voire primordial, de rappeler les causes et les desseins de la révolte populaire du 23 juin 2011. Ce rappel pourrait et devrait apporter un éclairage sur les raisons fondamentales qui portent le refus de valider le projet de révision constitutionnel soumis au référendum le 20 mars 2016.

Ce jour mémorable du 23 juin 2011, les populations sénégalaises regroupées autour de coalitions de partis politiques et des mouvements de la société civile, s’étaient opposés farouchement à l’adoption par les députés wadistes de l’Assemblée Nationale, du projet de loi instituant l’élection simultanée au suffrage universel direct d’un Président et d’un vice-président. La mobilisation et la détermination de presque toutes les franges de la population, avaient pris la forme d’une insurrection contre le pouvoir en place. La révision constitutionnelle proposée par Le pouvoir, tendait outrageusement à modifier les règles du jeu dans le but de pérenniser le régime de Wade, père et fils. Le contexte économique et social très tendu de l’époque, a servi de catalyseur à l’explosion populaire qui traduisait l’exaspération de tout un peuple face aux pratiques anti-démocratiques du pouvoir. Une gestion politique des affaires de l’Etat qui consistait à fouler du pied les intérêts supérieurs de la nation au profit des seuls intérêts d’une minorité rassemblée autour d’un clan familial et présidentiel.

Nous revoilà aujourd’hui dans un cas de figure politique qui reproduit les mêmes erreurs sur des questions de réformes constitutionnelles controversées et non consensuelles. On retrouve la singulière conception des règles de fonctionnement de l’Etat et de la séparation des pouvoirs. La même démarche faisant fi des grands principes qui prévalent dans les démocraties représentatives modernes, est reproduite dans le projet de révision de Macky qui ne répond essentiellement qu’à des convenances personnelles et claniques visant la sauvegarde et le renforcement de son pouvoir. Le président Macky, dans l’exercice de ses fonctions, n’a souvent obéi qu’à ses humeurs, ses caprices, ses propres intérêts et ceux de son clan. Son reniement de réduire son mandat comme promis et proclamé, par des subterfuges grotesques, en est la parfaite illustration. A ses yeux, l’Etat de droit n’a de sens que s’il se plie à ses propres volontés et l’Etat en tant que tel, se confond à la vision qu’il peut en avoir. Pour Abdoulaye Wade comme pour Macky Sall : « l’Etat c’est moi » est leur conception du pouvoir. Avec chacun ses ruses et astuces. Macky signe les conclusions des Assises Nationales, commande les études et analyses de la CNRI et choisit ses propres conclusions qui lui sont favorables et sans concertation ni consensus, veut les imposer au peuple. Il cherche à être plus malin qu’Abdoulaye Wade en ne passant pas par l’Assemblée Nationale, voie judicieuse pour respecter sa parole, mais en passant en force par l’enfumage et le mépris du peuple.

Le Président Macky sall a commis de grandes fautes comme son prédécesseur. Il n’a pas compris que l’alternance de 2012 n’était pas un blanc-seing accordé par le peuple, mais une mission confiée en toute confiance pour faire une politique de rupture d’avec les pratiques mal saines et anti-démocratiques de Wade. Les électeurs ayant davantage exprimé un vote sanction à l’égard du candidat libéral sortant qu’ils n’ont émis un vote d’adhésion à sa personnalité. Il risque aujourd’hui de payer chèrement ce malentendu originel de son élection. Une autre grande faute, est le mépris constant qu’il a voué à son opposition et qu’il a voulu réduire dans sa plus simple expression. Faute grave de mauvaise lecture politique, car une large frange de cette opposition et de la société civile avaient contribué à sa victoire à 65%. Une autre grave faute, sur laquelle on ne l’attendait pas, est la dérive familiale et clanique de son régime, avec en exergue l’omnipotence et l’exubérance particulièrement de sa femme et son frère, dans les affaires de l’Etat. Ainsi que la prépondérance de l’argent du pays utilisé pour corrompre et servir la clientèle politico-sociale dans des proportions qui dépassent les pires folies de Wade. Désormais le masque est tombé, la déception bien entamée et la transition largement éprouvée. C’est pourquoi son projet de révision apparaît  de plus en plus dans l’opinion comme un coup d’Etat constitutionnel. Dorénavant le glas va sonner pour Macky and co.

Chérif Ben Amar Ndiaye

12 Commentaires

  1. MACKY N’A AUCUNE DIGNITÉ. IL N’A AUCUNE CONVICTION. IL NE CROIT EN RIEN. S’IL POUVAIT CORROMPRE LE BON DIEU IL LE FERAIT. IL EST PRET A TOUTES LES CONTORSIONS, TOUS LES RENIEMENTS POUR ESPÉRER GAGNER.
    MACKY EST LE VISAGE DU TRAITRE PERSONNIFIE QUÎ SERA LAMINE LE 20 MARS.

  2. NON ! CE PROJET DE REVISION N’EST PAS INSPIRE DE LA CNRI :

    13 sur 15 points : c’est FAUX
    « Le mensonge ne me gene pas, mais je déteste l’inexactitude » Samuel Butler Ecrivain Britannique.

    Le Mardi 28 Févier 2012, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Macky SALL accompagné de Aminata TALL, Aminata TOURE et Mor NGOM, est allé signer la Charte de Bonne Gouvernance issue des Assises Nationales chez Amadou Makhtar MBOW en présence du Général Mouhamadou Mansour SECK, Mansour CAMA et Ndella NDIAYE.

    En Conseil des Ministres, le 10 Mai 2012, le Président de la République informe qu’il a reçu, une importante délégation du Directoire des Assisses nationales, sous la conduite du Président Amadou Makhtar MBOW à qui il a rendu hommage pour son abnégation et sa contribution déterminante dans l’effort collectif d’approfondissement de la démocratie au Sénégal. Il souligne qu’une commission sera mise en place pour proposer des mesures d’amélioration de la gouvernance en matière institutionnelle, politique et économique.

    Le 5 Novembre 2012, le Président de la République adresse une lettre à Amadou Makhtar MBOW dans laquelle il l’invite à «organiser une large concertation nationale sur les réformes institutionnelles à mettre en œuvre à court, moyen et long terme, pour doter notre pays d’une armature institutionnelle moderne, à la mesure de son ambition de devenir et de rester une grande nation de démocratie respectée à travers le monde ».

    Par lettre en date en du 31 Mars 2012, Amadou Makhtar MBOW donne son accord pour conduire les travaux de concertation nationale sur les réformes institutionnelles « après mure réflexion et à la suite de consultations auxquelles il lui paraissait nécessaire de procéder, et en particulier celle du Comité de Pilotage des Assises Nationales ».

    Le 28 Mai 2013, le Président de la République Macky SALL prend le Décret n° 2013-730 qui dispose :

    Article premier. – Il est créé une Commission nationale de réforme des institutions (CNRI).

    La Commission est rattachée à la Présidence de la République.

    Art. 2. – La Commission nationale de réforme des institutions est chargée de :

    – mener selon une méthode inclusive et participative la concertation nationale
    sur la réforme des institutions ;

    – formuler toutes propositions visant à améliorer le fonctionnement des institutions, à consolider la démocratie, à approfondir l’Etat de droit et à moderniser le régime politique.

    Art. 3. – Les réformes proposées par la Commission nationale de réforme des institutions peuvent trouver leur traduction dans une modification de la Constitution, des lois organiques et des lois ordinaires.

    Art. 4. – La Commission nationale de réforme des institutions comprend, outre son Président, Amadou Makhtar Mbow nommé par décret, les
    membres suivants :

    – un Vice Président : Mamadou Lamine Loum, Inspecteur du Trésor ;

    – un Rapporteur : Abdoulaye Dièye, Enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop ;

    – un Rapporteur Adjoint : Moussa Mbaye, Sociologue, Psychologue ;

    – Mme Aminata Diaw Cissé, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop ; Mme Ndèye Marie Diédhiou, Institutrice ; M. Abdoulaye Bara Diop, Sociologue en retraite ; M. Serigne Diop, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop, Médiateur de la République ; Me Sidiki Kaba, Avocat ; M. Cheikh Hamidou Kane,
    Professeur ;- M. Ahmadou Fadel Kane, professeur ; M. Amadou Mahtar Mbacké, Magistrat à la retraite ; M. Saliou Mbaye, Archiviste, documentaliste ; M. Aloïse Raymond Ndiaye, Professeur ; M. Mazide Ndiaye, Economiste ; M. Seydou Madani Sy, Professeur à la retraite ; Mme Maïmouna Ndongo Touré, Magistrat à la retraite ; M. Samba Traoré, Professeur à l’Université Gaston Berger ; M. Babacar Touré, Journaliste, Président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.

    La Commission nationale de réforme des institutions peut s’adjoindre toute les
    compétences nécessaires à l’exécution de ses missions.

    Le 10 Février 2014, la Commission Nationale de Réforme des Institutions présente ses conclusions au Chef de l’Etat, avec à la clé un Avant Projet de Constitution.

    Quelques heures après, un lynchage médiatique est orchestré par de hautes autorités du pays et des responsables du parti au pouvoir pour vouer aux gémonies les travaux de la CNRI. Le Conseiller Juridique Ismael Madior FALL soutient que la CNRI a outrepassé ses prérogatives. Le Président de la République déclare le 20 Février 2014 : «Je n’accepterai aucune pression, et après les locales, j’appliquerai ce qui correspond à ma vision, à mes convictions… ».

    Deux ans plus tard, Le Président de la République soumet au peuple un projet de révision de la constitution dont le « marketing » tourne selon ses communicants
    autour d’une reproduction des recommandations de la CNRI.

    NON !
    La CNRI n’a pas la même lecture sur treize des quinze points soumis au
    Référendum.

    1. La CNRI a proposé la création d’une Cour Constitutionnelle qui serait la plus haute juridiction de l’Etat. Elle connaîtra de la constitutionnalité des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre l’Exécutif et le Législatif, des conflits de compétence entre le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation, ainsi que des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel, le Conseil d’Etat ou la Cour de Cassation.

    Elle est compétente pour statuer sur toute question d’interprétation et d’application de la Constitution. Elle garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques.

    La Cour Constitutionnelle comprend sept membres :

    -trois (3) magistrats ayant une expérience de vingt cinq années au moins de service, désignés par le Président de la République sur une liste comprenant six noms proposée par le Conseil Supérieur de la Magistrature;

    -un (1) professeur titulaire de droit, choisi par le Président de l’Assemblée nationale parmi les plus anciens dans le grade et ayant au moins vingt cinq années d’ancienneté sur une liste proposée par les différentes universités du pays à raison d’un nom par structure ;

    -un (1) avocat ayant au moins vingt cinq ans de carrière, désigné par le Bureau du Conseil de l’Ordre des Avocats;

    -un (1) membre choisi par le Premier Ministre parmi les anciens fonctionnaires ou
    agents assimilés de l’Etat ayant exercé de très hautes responsabilités et ayant au moins vingt-cinq années d’expérience professionnelle;

    -une (1) personnalité choisie par le Président de l’Assemblée nationale sur une liste comprenant trois (3) noms proposée par le collectif des associations de défense des droits humains et de promotion de la démocratie , ayant au moins vingt-cinq années d’expérience professionnelle.

    Les membres de la Cour Constitutionnelle sont nommés par décret pour un mandat de six (6) ans. Leur mandat n’est pas renouvelable. Le Président de la Cour Constitutionnelle est élu par ses pairs parmi les magistrats pour une durée de trois (3) ans renouvelable une fois.

    Il est tenu de faire une déclaration écrite de patrimoine et une déclaration
    d’intérêts dans les conditions déterminées par la loi.

    2. Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales ne fait pas parti des Instituions de la République dans l’Avant Projet de Constitution de la CNRI. Pour celle-ci : « Les Institutions de la République sont le Président de la République, l’Assemblée nationale, le gouvernement, la Cour Constitutionnelle, le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation, la Cour des Comptes et les Cours et Tribunaux ».

    La CNRI a préconisé la création d’un organe consultatif appelé Conseil National des Collectivités locales qui a pour mission d’étudier et de donner un avis motivé sur toute politique de développement local. Le Conseil National des Collectivités locales peut faire des propositions au Gouvernement sur toute question concernant le fonctionnement des collectivités locales, l’amélioration de la qualité de la vie des citoyens à l’intérieur des collectivités locales et la préservation de
    l’environnement.

    3. La représentation des Sénégalais de l’Extérieur par des Députés à eux dédiés n’est pas une proposition de la CNRI. Elle a préconisé la mise en place d’un Conseil Consultatif des Sénégalais de l’Extérieur. Les Sénégalais de l’extérieur ou sénégalais de la Diaspora font partie intégrante de la Nation sénégalaise. Le Conseil Consultatif des Sénégalais de l’Extérieur est saisi par le Gouvernement ou l’Assemblée nationale sur toutes les lois ou dispositions réglementaires
    touchant la condition de vie des Sénégalais de l’extérieur.

    Le Conseil Consultatif examine périodiquement la condition des Sénégalais de
    l’extérieur dans les pays où ils résident ainsi que l’efficacité des services qui leur sont rendus par les représentations nationales à l’extérieur, leur participation au développement national, de même que les conditions de leur réinsertion à leur retour. La composition du Conseil Consultatif des Sénégalais de l’Extérieur, ses attributions et les modalités de désignation de ses membres sont déterminés par une loi organique qui fixe, par ailleurs, le Règlement intérieur du Conseil Consultatif des Sénégalais de l’Extérieur, le nombre des conseillers, leurs indemnités de session, les conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités ainsi que les conditions de leur remplacement.

    4. Pour les droits dits « nouveaux », la CNRI insiste sur les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux (ressources foncières et naturelles, logement, santé, éducation gratuite, emploi, droit à une activité économique…).

    5. Sur le mandat du Président de la République, la CNRI a été très précise et sans équivoque. Elle préconise la rédaction suivante : « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours, pour un
    mandat de cinq ans. Il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ».

    Dans les dispositions transitoires, elle précise que : « Le Président de la République en fonction termine son mandat au cinquième anniversaire de la date de son élection.

    Le mandat en cours du Président de la République lors de l’adoption de la présente Constitution est compris dans le décompte du nombre de mandats autorisé ».

    6. Aux élections législatives, les partis ou coalitions présentent une liste nationale
    proportionnelle et une liste majoritaire composée des départements. Nous ne
    pensons pas qu’il soit opportun de créer des « Départements Sénégalais d’Outre Mer » et d’augmenter le nombre de députés. Les députés sont des « députés du peuple ».

    L’Article 60 est équivoque : « Tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat ». Il y a lieu de rappeler que de plus en plus les députés sont investis et élus sur des listes de coalition (Ex : le Conseil Constitutionnel a validé en 2012 l’élection de Députés Benno Bok Yakkar et non APR ou PS ou Rewmi). Certains trouvent une nuance entre
    « démissionner » et « geler ses activités » pour ne pas perdre le mandat.

    Nous demeurons convaincus que la quasi-totalité des points soulevés dans ce projet de révision pouvait passer à l’Assemblée Nationale.

    Nous rappelons que la Constitution a déjà été modifiée par le Président Macky SALL par la voie parlementaire avec la loi n° 2012-16 du 28 Septembre 2012 (journal officiel n° 6688). Cette loi a procédé aux suppressions du Sénat, du poste de Vice Président, du Conseil Economique et Social et à la création du Conseil Economique, Social et Environnemental.

    La communication outrancière faite autour d’un « clonage » des recommandations de la CNRI rebute et agace.

    Abdoul Aziz WANE

  3. Ce texte référendaire est une importation de l’occident comme le PSE. C’est une légalisation de l’homosexualité dans le temps avec les nouveaux droits et le respect des droits d’autrui. Le texte ne vise pas le présent toute de suite et maintenant, lorsque avec les médias occidentaux qui ont leur relais dans le pays travailleront à banaliser complètement l’homosexualité comme ils l’ont déjà fait avec les films pornographiques, en ce moment la légalisation de l’homosexualité sera facile car la constitution l’aurait prévu avec les nouveaux droits qui s’appliqueront à tous les temps. C’est pourquoi il faut rejeter ce référendum qui est un texte écrit par les homos et les franc-maçons et que Macky est contraint et chargé de le faire accepter par le peuple à travers ce faux référendum pour servir de justificatif à une éventuelle légalisation de mariage gay dans le future. Comment comprendre macky sall qui a tout à perdre dans ce référendum que personne ne veut même dans son camp, et vidé de sa substance essentielle à savoir l’application immédiate du mandat de cinq ans, qui peut lui faire perdre sa légitimité et rendre difficile sa gouvernance le reste de son mandat. Comment donc comprendre qu’il prenne ce risque en forçant ce référendum dont les délais sont très courts, dangereux pour le pays et personne je dis personne à part peut être Ismaïla Madior fall n’y a été associé? C’est parcequ’il y a été forcé à mon avis par ses patrons qui l’ont aidé à arrivé au pouvoir à savoir les lobbies maçonniques et gays. Ismaïla Madior Fall n’a n’est pour rien dans ce texte il n’est qu’un prête nom et ces nombreuses déclarations contradictoires sur le texte le prouvent: tantôt c’est c’est 15 articles tantôt c’est 18 articles, tantôt c’est 20 articles tantôt des alinéas techniques qui échappent à la compréhension des non initiées en droit. En plus comment comprendre avec tout ce que le Sénégal compte comme Professeurs agrégés en droit constitutionnel et dans les autres matières l’économie, la science politique, la sociologie etc… avec un texte d’une importance nationale qui concerne la vie de toute une nation, présente comme future que seul Ismaîla Madior fall a participé à la rédaction ça c’est suspect et cache des non dits et qu’on ne me dit pas que ce sont les réformes de la CNRI si non les membres de cette commission comme le Professeur Dieye y aurait été associé au moins à la rédaction de ce texte référendaire. Donc face à toutes ces zones d’ombres dont Macky sall seul à les réponses sur 13 millions d’habitants Voter NON à ce référendum est une oeuvre de salubrité publique. 13 millions moins 1 fois NON LE 20 MARS 2016.

  4. Article 25-3. – Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et reglements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d‘autrui.

  5. Dans les modifications apportées à l’article 59 de la Constitution du 22 Janvier 2001 il est inscrit : « les sénégalais de l’extérieur élisent des députés ». C’est ce que dit aussi sèchement le projet de révision constitutionnelle du président Macky SALL.

    Dans l’article 140 de l’Avant projet de Constitution de la CNRI il est stipulé ce qui suit :

    « Article 140 : les sénégalais de l’extérieur ou sénégalais de la diaspora font partie intégrante de la Nation sénégalaise.

    Le Conseil consultatif des sénégalais de l’extérieur est saisi par le gouvernement ou l’Assemblée nationale sur toutes les lois ou dispositions réglementaires touchant la condition de vie des sénégalais de l’extérieur. Le Conseil consultatif examine périodiquement la condition des sénégalais de l’extérieur dans les pays où ils résident ainsi que l’efficacité des services qui leur sont rendus par les représentations nationales à l’extérieur, leur participation au développement national, de même que les conditions de leur réinsertion à leur retour.

    La composition du Conseil consultatif des sénégalais de l’extérieur, ses attributions et les modalités de désignation de ses membres sont déterminées par une loi organique qui fixe, par ailleurs, le Règlement intérieur du Conseil consultatif des sénégalais de l’Extérieur, le nombre des conseillers, leurs indemnités de session, les conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités ainsi que les conditions de leur remplacement. »

    Il est manifeste qu’entre l’élection d’un petit nombre de représentants à l’Assemblée nationale noyé dans la grande masse des députés et la mise en place de leur propre Assemblée sous l’appellation de Conseil consultatif des sénégalais de l’extérieur tel que décrit par la CNRI, il n’y a pas photo.

    Le point du projet de révision constitutionnelle est largement en dessous de celui de la CNRI. Les gains sont amplement plus substantiels dans l’application de l’Avant-projet de Constitution de la CNRI que dans celle du projet de révision constitutionnelle du président Macky SALL.

    Le sens du combat est donc tout tracé, c’est de continuer à se battre pour l’adoption de l’avant projet de Constitution de la CNRI, pour la refondation de la République.
    C’est pourquoi, il faut voter et faire voter NON le 20 Mars

  6. « Article 86. – Le Premier Ministre peut, apres deliberation en Conseil des ministres, decider de poser la question de con?ance sur un programme ou une declaration de politique generale. Le vote sur la question de con?ance ne peut intervenir que deux jours francs apres qu’elle a été posée. La con?ance est refusee au scrutin public a la majorite absolue des membres composant l’Assemblée nationale. Le refus de con?ance entraine la démission collective du Gouvememcnt. L’Assemblée nationale peut provoquer la demission du Gouvememcnt par le vote d’une motion de censure. La motion de censure doit, a peine d’irrecevabilité, étre revétue de la signature d’un dixieme (l/ 10″“) des membres composant l’Assemblée nationale. Le vote de la motion de censure ne peut intervenir que deux jours francs apres son depot sur le bureau de l’Assemblée nationale. La motion de censure est votée au scrutin public, a la majorite absolue des membres composant l’Assem- blée nationale ; seuls sont recensés les votes favorables a la motion de censure. Si la motion de censure est adoptee, le Premier Ministre remet immédiatement la démission du Gouvememcnt au President de la Repu- blique. Une nouvelle motion de censure ne peut étre déposée au cours de la méme session. Le Premier Ministre peut, apres deliberation du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvemement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de ?nances. Dans ce cas, ce projet est consideré comme adopte, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votee dans les conditions prévues a l’alinéa precedent. Le Premier Ministre peut, en outre, recourir a cette procedure pour un autre projet ou une propo- sition de loi par session. »

  7. CONSTITUTION de Abdoulaye Wade DU 22 JANVIER 2001

    Article 26 :

    Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et au
    scrutin majoritaire à deux tours.

    voici ce que macky a enleve: scrutin majoritaire à deux tours et il a remplace par:
    a la majorite absolue des suffrages exprimés.

    Article 27 :

    La durée du mandat du Président de la République est de sept ans.
    Le mandat est renouvelable une seule fois.
    Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.
    la constitution du président Macky Sall
    «Article 26. – Le President de la République est élu au suffrage universel direct et a la majorite absolue des suffrages exprimés.
    scrutin majoritaire à deux tours. Enleve.

    Macky sall na pas le droit de faire moins que wade

    «Article 27. – La duree du mandat du President dc la République est dc cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consecutifs.
    Le probleme ici cest le mot consecutifs: Apres 2 Mandats, il pourra faire Comme Putin en Russie etre remplace par Alioune sall et revenir au pouvoir comme Putin en Russie.
    LArticle 33 ne fait pas partie des 15 points de Macky.
    Larticle 33 est dans la constitution de 2001. en Plus de Larticle 26 avec Scrutin majoritaire a 2 tours que Macky a change a Raw Gadou

    Franchement, que vaut la parole d’Ismaila Madior Fall ?
    Macky trouve une loi qui dit:
    – Le président est élu au suffrage majoritaire à deux tours.
    Il veut le remplacer par une loi qui dit:
    – Le président est élu à la majorité absolue.
    Et Ismaila veut nous faire croire que rien n’est enlevé. Il aura beau être constitutionnaliste, mais pour qu’il puisse nous berner il aurait fallu que les constitutionnalistes aient l’exclusivité de s’exprimer en hiéroglyphes que nous ne comprendrions pas. Mais tant qu’ils parlent français..

  8. Ce que l’article 25-3 introduit pour les homosexuels.

    Une vidéo de Macky Sall pour le comprendre.
    http://www.senedirect.net/wp-content/uploads/2016/03/Le-Pr%C3%A9sident-Macky-Sall-sur-ITELE-%C2%AB-Au-S%C3%A9n%C3%A9gal-nous-avons-des-homosexuels%E2%80%A6-%C2%BB-%E2%80%93-Senepeople.mp4?_=
    Macky dit, dans cette vidéo, qu’au Sénégal il y a des homosexuels (c’est vrai) et qu’ils ont le droit de manifester et de faire campagne.
    La seule campagne connue des homosexuels, c’est la gay pride.
    Macky dit donc qu’ils en ont le droit au Sénégal. Que s’ils le font ils n’auront aucun problème avec le gouvernement.Mais il ne garantie rien pour ce qui est d’éventuels problèmes avec la population.
    Et arrive alors cet article 25-3 qui dit que la population a l’obligation de respecter les droits d’autrui. Ceci étant un article constitutionnel, celui qui ne le respecte pas sera en prison.
    Résumons:
    1/ Les homosexuels ont le droits d’organiser leurs manifestations, leurs campagnes
    2/ Dans les réformes à voter en référendum, tout citoyen est obligé de respecter le droit d’autrui, y compris le droit des homosexuels au gay pride.
    3/ Alors, si les réformes de la constitution passent le 20 Mars, au lendemain tout sénégalais qui s’opposera au droit des homosexuels de manifester dans les rues de Dakar sera mis en prison.

  9. Avis important concernant Touba.

    A tous les responsables du front du NON de la ville de Touba, nous tenons de bonnes sources que les responsables du camp du OUI ont tenus plusieurs réunions secrètes dans la ville sainte pour saboter le scrutin de dimanche prochain.

    En effet, le camp du OUI sait que la victoire du NON sera très large voir historique (80%), raison pour laquelle, ils ont décidés de faire usage de la violence le jour du vote avec l’ouverture de plusieurs foyers de tensions dans l’essentiel des centres de vote.

    Le but visé par cette manœuvre est de pousser le khalife et les autorités de touba à intervenir en demandant l’arrêt du processus électoral dans le périmètre de la ville.

    Or, touba est un enjeu très important pour nous à cause de son poids électoral.

    Ainsi, en invalidant le vote de touba, c’est nous qui allons perdre parce que cela va se ressentir dans le de comptage national des voix.

    Donc, gardons notre calme et notre sérénité à ne cédant pas à la provocation parce qu’ils savent que la défaite sera cuisante pour eux au soir du 20 mars.

    Seulement, soyons fermes en sécurisant le vote massif du NON à TOUBA.

  10. Vous etes completement sorti de votre ligne wa XALIMA . lou khew vous etes devenus des eternels opposants. svp revenez sur votre neutralite. Je vous suis depuis 6 ans mais ya une grande defference avec votre ligne editoriale.
    Moi je suis avec Gadio, je pense qu’il est le meilleur pr redresser ce pays.
    Trop trop partisant xalima est devenu.
    merci

  11. Voter oui. Cest donner a Macky sall la possibilite de faire 3 mandats. La consitituopn de 2001sera remplace par la constituion de 2016. Et il
    a deja 7 ans avec lancienne constitution. La consititution de 2016 commence a decompter a patir de 2019.

    2019 -2024: 1er Mandat ,

    2024- 2029: 2eme Mandat qu il pourra faire legalement:

    Lopposition savait que wade pouvait legalement se presenter
    en 2012 mais croyait qu elle ne peut pas gagner dans les urnes . elle a cherche un raccourci . Dailleurs lorsque cheikh Tidiane diakhate a profite de la prestation de Serment du president pour repondre a. Lopposition
    dalors qui sest tue, y compris le president actuel. Manque d argument.

    une constitution parle de l Avenir mais pas du passe sauf si elle yest clairement mentionne. ce Mandat actuel du presient macky compte. macky ne la ecrit dans ce qu il nous propose

    «Article 27. – La duree du mandat du President de la
    République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consecutifs.
    2029-2034, il ne pourra se representer

    mais 2034- 2039, il pourra legalement se representer comme Putin en Russie car Il a remplace : Le mandat est renouvelable une seule fois. Par deux mandats consecutifs dans la nouvelle consitition de 2016 qu il nous propose

    Avec son Reniement , on sait maintenant que la parole de
    macky peut changer selon les circonstances,
    En enlevant Le mandat est renouvelable une seule fois, il laisse
    un POROKH NDOLOU a des consitituonalistes – Tailleurs qui ,en cas de besointailleront sur mesure la volonte de Macky

    yalla Borom khelyi lay wakhal, il nous a deja montre la vraie nature de macky et ses constitionaliste Pourquoi donc faire confiance a ces gens sur
    parole ?

    Voter oui moy dieul Boum deff sa baat Diokh macky

    Avec ARTICLE 25-3, article 86 , article sur les
    collectivite locales et les deputes des seneglais cest signer un cheque blanc a
    macky sall qu il pourra utiliser a saguise apres le Referendum

  12. je vote et fais voter NON pour les raisons suivantes:

    1. Son Wakh wakhat wakhati wakhett

    2. Le manque de concertation avec la societe civile et lopposition

    3. Le fait de ne pas expliquer les 15, 17 oubien 20 points au peuple

    4. La date du 20 mars qu il nous impose sans concertation, 200 000 citoyens ne vont pas voter car jusqu au mois de juillet, nous sommes dans la revision des listes electorales au moment ou il a confectionne les cartes didentite et des cartes d Electeurs pour ses militants dans la Banlieue et des mauritaniens dans la frontieres

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