L’Agence nationale de sécurité de proximité, que le gouvernement s’apprête à créer, générera 10 mille emplois, a confirmé mercredi le président Macky Sall, à la suite de l’avocat Papa Khali Niang, expert en sécurité du ministère de l’Intérieur.
Dans son discours à la nation, à la veille de la fête nationale, M. Sall a indiqué que « 10 mille emplois […] seront générés par l’Agence nationale de sécurité de proximité ».
Il confirme l’information donnée par Me Niang dans une interview au quotidien L’As (privé), le 21 mars dernier.
Le président Sall a par ailleurs annoncé « une ligne de garantie de 10 milliards » de francs CFA devant servir à financer « des activités génératrices de revenus, en faveur des femmes et des jeunes filles ».
« Un financement de 17 milliards sera destiné à la création d’emplois non salariés pour les jeunes », a-t-il promis.
« Tout comme l’éducation et la formation, l’emploi des jeunes mobilise en permanence le gouvernement. Je sais combien la quête de l’emploi est légitime et pressante », a souligné le président de la République. Il a dit que « l’engouement suscité par l’offre de 5.500 emplois dans la Fonction publique [en 2013] en est une illustration ».
Selon M. Sall, le gouvernement veut adopter « une nouvelle approche » concernant le chômage des jeunes. « Dans le traitement de la question du chômage des jeunes, nous allons vers une nouvelle approche qui vise à rationaliser les structures de promotion de l’emploi », a-t-il expliqué.
Cette approche consistera aussi à « mettre en cohérence la formation professionnelle et les besoins du marché », à « mieux encadrer les fermes agricoles » et à « assurer une meilleure collecte des données statistiques sur l’offre et la demande d’emplois », selon le président Sall.
« En partenariat avec le patronat, le gouvernement engagera sans délai un processus de concertation nationale sur l’emploi des jeunes », a-t-il annoncé.
ESF/AD
Je salue cette mesure qui consiste à doter toutes les Communes et Communautés Rurales du Sénégal d’une « brigade » de jeunes déterminés et patriotes pour permettre à tous citoyens de vivre en sécurité à tout moment et en tout lieu.
Notre pays n’a commencé à vivre des violences inqualifiables que depuis une trentaine d’années, or, jamais auparavant ni la pauvreté, ni le chômage n’ont été un motif recevable de nature à pousser un jeune à agresser ses compatriotes, hommes femmes et enfants.
Nous ne devons plus accepter que quelques bandes, d’étrangers ou de nationaux perturbent bent la quiétude de nos populations!