Le transport interurbain de Touba ne connaitra aucun désagrément du fait de la grève nationale prévue les 12 et 13 aout prochains . La décision de l’interdire émane du Khalif Général des Mourides Serigne Sidi Mokhtar Mbacké . Selon Serigne Cheikh Bara Lahad , petit-fils du Khalif et chargé des affaires liées au transport dans la cité , « Serigne Sidi Mokhtar a martelé hier vers 23 heures qu’il ne veut même plus entendre parler de grève dans la cité religieuse de Touba » .
Cette déclaration du Mbacké-Mbacké a fait réagir les transporteurs , par l’entremise du Président de l’Association qui les regroupe . Idy Kâ , face à la presse , a tenu à dire que le « ndigel » du guide religieux sera respecté à la lettre et que le transport interurbain ne sera aucunement paralysé . « Nous avons pris la décision de respecter à la lettre l’injonction faite par le Khalif . Toutefois , nous tenons à préciser qu’il parle de Touba . Par conséquent , le transport de manière générale connaitra une grève les 12 et 13 aout prochains à l’exception de la cité » .
Seulement , par sa voix , les transporteurs demanderont au Patriarche de Gouye-Mbinde d’ « interpeller le Gouvernement sur leurs misères qui s’accroissent chaque jour davantage » . « Nous ne pouvons pas souffrir un jour de plus la cherté du carburant , la mise en vigueur des permis de conduire à points ou encore la mise à l’écart , par les sociétés d’assurances , des chauffeurs en cas d’accidents de la circulation » fulminera Président de l’association des transporteurs de Touba .
Mamadou Moustapha MBAYE
(Appel- TOUBA)
C’est la preuve, s’il en était encore besoin que quand une communauté, un peuple ont une autorité qui impose l’ordre et la discipline, personne ne peut y déroger !
Le Président de la République, et tous les autres Chefs religieux du Sénégal devraient prendre de la bonne graine de cet acte qu’a posé le Khalif général des Mourides.
J’attends de savoir comment vont réagir ces organisations syndicales qui se fichent de ce que peuvent décider le Président de la République.
Si l’Etat est incapable de faire régner l’ordre, la justice, là où le Khalif impose sa vision, pourquoi ne pas aller vers la théocratie ?