Mortalité maternelle : 1800 femmes sénégalaises meurent chaque année (responsable)

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La mortalité maternelle demeure élevée au Sénégal, avec cinq femmes qui meurent par jour de causes liées à la grossesse et à l’accouchement, a déploré, mardi à Dakar, le chef de la division de la planification familiale à la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant, le docteur Papa Chimère Diaw.

« Nous en sommes à cinq femmes qui meurent par jour au Sénégal. Si nous multiplions ce nombre, c’est environ 1.800 femmes qu’on perd par année. Ce qui équivaut au nombre des victimes du naufrage du bateau Le Joola », a-t-il déclaré.

M. Diaw intervenait lors d’une journée d’échanges et de plaidoyer sur la santé de la reproduction et la survie de l’enfant au Conseil économique social et environnemental (CESE).

Cette session présidée par Mademba Sock, président de la commission santé et affaires sociales au CESE, a réuni plusieurs conseillers, des responsables du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des experts et des partenaires.

« Il est urgent de tirer sur la sonnette d’alarme pour alerter les populations et les autorités publiques pour qu’elles puissent prendre en charge des questions qui ont trait à la santé de la reproduction au Sénégal », a souligné Papa Chimère Diaw.

Il a appelé les conseillers à une meilleure sensibilisation sur les enjeux de la politique de l’espacement des naissances, au regard des décès infanto-juvéniles et de la problématique de la survie de l’enfant au Sénégal.

« Beaucoup d’enfants de moins de cinq ans meurent au Sénégal, faute d’une prise en charge adéquate. Les chiffres que nous avons enregistrés constituent un drame et interpellent tous pour enrayer toutes ces difficultés », a relevé le chef de la division de la planification familiale à la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant.

Il a évoqué, au cours de sa présentation, la faible utilisation de la contraception au Sénégal, l’évolution de la mortalité infantile, le sous-financement du secteur de la santé, le déficit en infrastructures sanitaires et en personnel qualifié, ainsi que d’autres contraintes qui affectent le secteur.

Les conseillers, par la voix de Mademba Sock, ont promis de s’impliquer davantage pour une meilleure promotion de la politique de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant au Sénégal à travers  »un plaidoyer fort auprès des pouvoirs publics ».

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