Le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng est sur toutes les lèvres depuis que l’affaire Ndiaga Diouf a ressurgi. Accusé par certains d’être à la base des ennuis judiciaires du maire de Sicap Mermoz, le patron des Socialistes est lavé à grande eau par Banda Diop. «Tanor n’est mêlé ni de près ni de loin à cet affaire», a-t-il déclaré. Pour le maire socialiste de la Patte d’Oie, «le secrétaire général (du Ps) est assez responsable pour ce débat de petite école.
Je le connais assez responsable pour ne pas tomber dans ce débat». S’il faut trouver un «responsable» à cette situation, il faut le chercher du côté du pouvoir, d’après Benda Diop qui rappelle : «Le pouvoir avait fait le sermon de tirer l’histoire (dossier feu Ndiaga Diouf) au clair. Ce balbutiement apparaîtrait comme une mainmise du ministère public. Il a été investi député, nous ne pouvons pas faire ce reniement.» Ainsi, il accuse le pouvoir d’instrumentaliser les institutions et l’invite par conséquent à arrêter une telle pratique.
Interrogé sur la levée de l’immunité parlementaire de Barthélemy Dias pour permettre le démarrage du procès, Banda Diop explique que si c’est le seul obstacle à son déroulement, Barthélemy Dias ne va pas attendre les députés. «Le connaissant, il va enlever sa casquette, si le débat continue.» Il faut rappeler que c’est suite à la participation de Barth’ à la marche de l’opposition et son intention de traduire la direction du Ps en justice que l’affaire Ndiaga Diouf a refait surface. Tentative de le museler ou de l’intimider ? Une chose est sûre : Barthélemy est déterminé à tirer au clair cette histoire, car il y va de sa «carrière politique». (Voir par ailleurs).