Dépôt de préavis de grève : Le Cusems en ordre de bataille

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XALIMANEWS : Alors que le chef de l’Etat étalait ses réalisations dans le secteur de l’éducation, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) annonce déjà les hostilités d’une année mouvementée en brandissant un préavis de grève déposé hier, jeudi 3 janvier. En attendant d’expliquer les principales motivations du dépôt à l’occasion d’un face-à-face avec la presse prévu aujourd’hui, vendredi 04 janvier 2019, à 16 heures, à son siège, le Cusems avait soulevé des « points dont la mise en œuvre souffre encore et toujours de lenteurs bureaucratiques, voire de manque de volonté politique ».
Dans ce processus de dénonciations, souvent reviennent les mêmes problématiques. En effet, le Cusems réclame « l’ouverture de négociations pour corriger les disparités criardes et arbitraires confirmées par le rapport du cabinet MGP Afrique sur l’indemnité de logement ».

Sur la création de passerelles professionnelles entre les différents corps du moyen secondaire (accord de 2007 confirmé par le protocole de 2014), le Cusems signale que « le projet de décret adopté en conseil des ministres vide de sa substance notre revendication en proposant” une mise en position de stage bis” en lieu et place de la validation des acquis de l’expérience demandée ».

En ce qui concerne la délivrance des actes d’avancement et de reclassement, le Cusems exige une prise en compte diligente par le ministère de l’économie et des finances, ainsi que le paiement des rappels d’intégration, de validation et d’avancement.
Relevant que dans beaucoup d’établissements, les élèves sont systématiquement dispensés d’éducation physique, le Cusems exprime le souhait d’un recrutement de tous les sortants des écoles de formation professionnelles (FASTEF, ENSEPT, CNEPS,INSEPS) laissés en rade alors que le besoin existe. Non sans alerter les retards récurrents notés dans le paiement des salaires des vacataires et contractuels. « Notre patience de la partie syndicale est très souvent rudement mise à l’épreuve par les lourdeurs bureaucratiques », constate-t-il pour le regretter, rapporte Sud Quotidien.

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