Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a dénoncé le manque d’intérêt de la France pour la promotion du français dans le monde, dans un entretien samedi 30 juin au quotidien québécois Le Devoir.
« Nous sommes quand même parvenus à obtenir que les autorités françaises s’intéressent réellement à la francophonie. Mais, en gros, les universitaires et les intellectuels s’en moquent. C’est la nouvelle trahison des clercs », explique-t-il. « Et les hommes d’affaires s’en moquent encore plus. Quand vous leur en parlez, vous les ennuyez. On a l’impression que seule la mondialisation les intéresse », a ajouté M. Diouf.
L’ancien président sénégalais s’est cependant réjoui de l’arrivée à la présidence de François Hollande, avec lequel il dit avoir discuté à trois reprises de la francophonie avant son élection. « Je pense qu’au niveau de son gouvernement, il fera passer le souffle ». « Le français est une langue dont le nombre de locuteurs augmente et qui est très demandée dans le monde entier », a rappelé le secrétaire de l’OIF en citant notamment l’Afrique anglophone, la Chine et les pays du Golfe. « Si tout se passe normalement, à l’horizon de 2050, il devrait y avoir plus de 700 millions de francophones, dont 80 % en Afrique », a-t-il déclaré.
Eclairage : « L’avenir du français est en Afrique »
A l’heure où certains constatent un recul du français au Québec, notamment à Montréal, M. Diouf a dit espérer que « ces prédictions (…) ne se réaliseront pas, car nous, nous avons besoin du Québec ». « Si tous les pays de la francophonie étaient aussi résistants, aussi créatifs, aussi innovants en ce qui concerne le français, je serais heureux parce que vous faites quand même des choses extraordinaires », a-t-il indiqué. « Ceux qui défendent le plus le français dans les arènes internationales, ce sont les Québécois et les Africains », a-t-il précisé. « Nous y tenons comme à la prunelle de nos yeux ».
M. Diouf est attendu à Québec où se tient à partir de lundi le premier forum mondial sur la langue française, qui se donne pour objectif de tracer un portrait détaillé de la francophonie d’aujourd’hui.
dakaractu.com
regarde moi cet esclave volontaire de ce 21 siécle
Mais pourquoi on s’obstine à défendre une langue qui ne nous appartient pas et qu’on nous a forcée. Même les français s’en moquent, et c’est vraiment ridicule de promouvoir cette langue étrangère en tant que africain. La francophonie est une obédience française.
Va chier DIOUF sale petit traitre tu as dit que tu ne regardais jamais sur ton rétroviseur.
Sache qu’à ta mort tu seras enterré en France
La question de la langue en question.
J’aimerai pour illustration comparer ces deux histoires :
Le Québec est une province canadienne .elle est grande par sa taille ( plus d un million et demi de km carré) et petite par sa population ( a peu près 8 millions).
Le quebec a été un territoire français du 16e au 18e siecle. Les premières occupations françaises remontent a Jacques Cartier en 1534 . On l’appelait la nouvelle France. C est seulement en 1763, après les défaites militaires de Louis 15 que le quebec fut cédé à la grande brétagne. Cet abandon de la France au méchant anglais va créer chez les quebecois une haine terrible du français de France ( que lui-même ne s’explique pas toujours). Dès les premières années d’occupations les anglais vont essayer une vraie politique d’anglicisation qui ne va jamais marcher. Ils vont même encourager l’immigration anglophone sur le territoire. Mais la résistance culturelle du peuple occupé était trop forte. Les Quebecois vont résister par tous les moyens. Aujourd’hui encore la question linguistique est très sensible au quebec. C’est la principale préoccupation de la province avant même l’économie ou l’emploi. Ils ont toujours eu l’impression de se faire envahir par les anglophones. Pour contrer ca ils ont fait voter la loi 101. Cette loi explique que seul le francais est la langue officielle de la province( même si près de 8 pour cent de la population québécoise est anglophone). Cette loi dit clairement que le français est la langue du commerce. Ça veut dire que si vous allez dans un restaurant et que le serveur ne sait pas parler français ou avez le droit de porter plainte contre lui. Il est interdit aux entreprises québécoises de se donner des noms anglophones.ca veut dire que les noms comme smith ou jackson sont interdites. Si vous voulez ouvrir un commerce au quebec il devra s appeler Boutique Dupond ou Hotel Tremblay . Dans les universités publiques l’administration a le droit de ne pas vous servir en anglais. Si vous ne comprenez pas le français tant pis pour vous. La seule immigration que le Quebec encourage dans sa province est l’immigration francophone. En plus de ca il y a des québécois qui refusent de parler de l’anglais. Même quand ils comprennent ils refusent de répondre en anglais. Ils ne regardent jamaisla télévision en anglais et considèrent qu’ils sont chez eux et qu’ils ont donc le droit d’être aussi conservateurs comme ils le sont avec leur langue. C’est la principale raison qui qui a poussé les québécois a faire deux referendums pour se séparer du canada : vivre entre francophones.
A coté de ca comparons maintenant avec l’Afrique.
Le continent a connu une occupation coloniale de seulement moins de 80 années. Mais au lendemain des indépendances les pays africains qui avaient connu la colonisation ont décidé de garder la langue du colon comme langue officielle, reléguant leurs propres langues aux titres de dialectes qu’ils abandonnent progressivement. Mieux ils ont hérités des habitudes coloniales qui consistent à ne pas parler la langue maternelle à la maison. Mieux encore , ils défendent la francophonie mieux que les francais eux-mêmes. Ce sont les africains qui font la promotion de la langue française partout. Le président de la francophonie dans le monde est un ancien président africain.la plus part des africains considèrent que le français ou l’anglais pour eux est une chance. Et il n’y a pratiquement personne pour demander à changer les choses.
Honnêtement lorsqu’on compare ces deux histoires est ce qu’on n’a pas l’impression que les africains sont malades ?