Abécédaire des disgrâces

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Le réaménagement de l’attelage gouvernemental n’a pas encore fini de vider tous ses secrets. Les  langues commencent à se délier sur les raisons qui ont définitivement poussé le président Macky Sall à ensevelir son compagnonnage avec Me Alioune Badara Cissé d’une part et sa foi en Mbaye Ndiaye d’autre part respectivement numéros un et deux de l’alliance pour la République (APR). Le parti lui doit beaucoup, Macky ne doit presque rien à l’APR qu’il n’a pas fini de créer. Il n’a pas encore eu une relation affective avec sa formation politique, ne veut pas de baronnie ou de dauphinat, ne se sent redevable de personne dans cette formation naissante. On comprend donc la facilité déconcertante avec laquelle il a décapité ses deux lieutenants les plus fidèles.

Si l’avocat Alioune Badara Cissé a joué un rôle non négligeable dans la création et la consolidation de l’APR tout comme dans l’élection de Macky Sall à la tête du pays, il ne détient pas pour autant un « fonds de commerce politique ». L’homme est réputé être imbu de sa personne, et n’a jamais donné une certaine considération à Macky Sall qu’il a toujours pris pour un jeune frère, malléable et corvéable à souhait. Cette conduite l’avait poussé à s’éloigner du bureau politique de l’APR durant trois mois au moment des temps durs. Considéré parmi les plus fidèles, Mbaye Ndiaye traîne, une tare. Il n’est pas nécessairement doué. Macky Sall aurait également  mal digéré la gestion de la  rébellion des Thiantacounes qui ont semé la pagaille en début de semaine dernière dans la capitale sénégalaise. S’y ajoute Mbaye Ndiaye n’est pas connu comme un grand entrepreneur électoral.

Dans un autre registre, l’élection de Macky Sall à la tête du pays reste toujours un mystère. Il  n’a pas eu le temps de jeter les bases de la construction de son parti, qu’il est propulsé président de la République du Sénégal comme sur un coup de baguette magique.  Là où ses prédécesseurs, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade sont de purs produits de Senghor, du Parti socialiste et du Pds.

Entre le parti et la patrie, Macky Sall a choisi la patrie car il sait que son parti ne pourra pas l’élire lors des prochaines joutes électorales mais ce sera plutôt la parti, les résultats, les actes et le concret.

Thierno BA LESENEGALAIS.NET

3 Commentaires

  1. Maintenant, nous soutenons le président Macky Sall, sans conditions, tant qu’il mettra en avant les intérêts exclusifs de la patrie contre ceux de son parti !

    Que l’on nous comprenne bien ! Nous continuons de le combattre activement et politiquement avec toute la rigueur nécessaire, sans qu’il y ait une quelconque concession, tant qu’il ne crée pas les conditions obligatoires d’une rupture totale qu’il a héritée d’un régime ultra libéral, réactionnaire et injuste, dont il a d’ailleurs partagé les mêmes valeurs du recul.

    Cela passe nécessairement par une repentance en action sur le terrain, mais en même temps, nous autres de la gauche radicale, la vraie de l’ivraie, notre éthique républicaine nous recommande à baisser d’un degré nos plumes jusque-là corsées, en lui accordant des circonstances atténuantes à la hauteur de la bonne gouvernance mise en action à la seule fin de redresser la barre, à savoir l’attelage « des bonnes têtes » à l’endroit même contre l’envers du décor, nous voulons parler du remarquable Abdou Latif Coulibaly à la fois écrivain et journaliste d’investigation, un homme exceptionnel de grande valeur, sans oublier, bien entendu, les nouveaux entrants et Cie dans le gouvernement ; car la prise en compte de la défenestration fracassante et salutaire de son ministre de l’intérieur, trop amorphe et presque aphone, en l’occurrence, Mbaye Ndiaye, coupable et trop laxiste sur la gestion catastrophique des manifestations bordéliques du lundi, 22 octobre dernier.

    Pour quatre raisons fondamentalement majeures que nous allons décrypter en toute sérénité et en toute objectivité, le président Macky Sall, prenant la mesure de la gravité de la situation, montre clairement qu’il est le seul maître à bord et qu’il n’y a qu’une seule autorité légitime, légale, élue par le suffrage universel- c’est le président de la république, l’unique chef suprême des armées. Il n’y a qu’un pouvoir reconnu, c’est l’état. Et l’exécutif, c’est lui, exclusivement. Il commence maintenant à poser des actes concrets, en attente, peut être, d’autres à venir, que nous croyons révolutionnaires comme système de bonne gouvernance, si toutefois, ils aboutissent :

    1) La patrie avant le parti
    2) l’irrecevabilité de l’entrisme de l’ancienne patronne de l’apix, Aminata Niane
    3) Force reste la loi, suite aux scandales manifestes des débordements, tous les auteurs, instigateurs, directs ou indirects, présumés tels, aux troubles publics, d’où qu’ils puissent venir, seront délogés, livrés à la justice pour être jugés à la hauteur des faits incriminés. Et qu’ils n’y a plus de zones de non droit dans toute l’étendue du territoire. Tenons-nous–le pour dit !
    3) Les audits. Etant conscient que jusqu’ici, malgré les effets d’annonce à tambour battant sur le Tallon d’Achille que sont les audits audibles à haut débit, la montagne a accouché d’une souris, pour toutes ces raisons donc, on fait appel au service du soldat, la sentinelle, Abdou Latif Latif Coulibaly, l’auteur de plusieurs ouvrages époustouflants, entre autres et non des moindres, « Conte et Mécompte de l’Anoci », lequel avait fait couler beaucoup d’encre avec des preuves matériellement fournies.

    Il faut noter que la nomination décriée d’Aminata Niane comme conseillère spéciale à la présidence de la république n’a pas finalement abouti, heureusement, même si on ne fait pas de la publicité là- dessus et pour cause. Pour toute raison gardée, nous ne pensons pas que le Président Macky Sall puisse revenir à cette nomination burlesque, inopportune et médite, même si en politique tout est permis ou presque.

    Le combat continue !
    Ahmadou Diop

  2. Maintenant, nous soutenons le président Macky Sall, sans conditions, tant qu’il mettra en avant les intérêts exclusifs de la patrie contre ceux de son parti !

    Que l’on nous comprenne bien ! Nous continuons de le combattre activement et politiquement avec toute la rigueur nécessaire, sans qu’il y ait une quelconque concession, tant qu’il ne crée pas les conditions obligatoires d’une rupture totale qu’il a héritée d’un régime ultra libéral, réactionnaire et injuste, dont il a d’ailleurs partagé les mêmes valeurs du recul.

    Cela passe nécessairement par une repentance en action sur le terrain, mais en même temps, nous autres de la gauche radicale, la vraie de l’ivraie, notre éthique républicaine nous recommande à baisser d’un degré nos plumes jusque-là corsées, en lui accordant des circonstances atténuantes à la hauteur de la bonne gouvernance mise en action à la seule fin de redresser la barre, à savoir l’attelage « des bonnes têtes » à l’endroit même contre l’envers du décor, nous voulons parler du remarquable Abdou Latif Coulibaly à la fois écrivain et journaliste d’investigation, un homme exceptionnel de grande valeur, sans oublier, bien entendu, les nouveaux entrants et Cie dans le gouvernement ; car la prise en compte de la défenestration fracassante et salutaire de son ministre de l’intérieur, trop amorphe et presque aphone, en l’occurrence, Mbaye Ndiaye, coupable et trop laxiste sur la gestion catastrophique des manifestations bordéliques du lundi, 22 octobre dernier.

    Pour quatre raisons fondamentalement majeures que nous allons décrypter en toute sérénité et en toute objectivité, le président Macky Sall, prenant la mesure de la gravité de la situation, montre clairement qu’il est le seul maître à bord et qu’il n’y a qu’une seule autorité légitime, légale, élue par le suffrage universel- c’est le président de la république, l’unique chef suprême des armées. Il n’y a qu’un pouvoir reconnu, c’est l’état. Et l’exécutif, c’est lui, exclusivement. Il commence maintenant à poser des actes concrets, en attente, peut être, d’autres à venir, que nous croyons révolutionnaires comme système de bonne gouvernance, si toutefois, ils aboutissent :

    1) La patrie avant le parti
    2) l’irrecevabilité de l’entrisme de l’ancienne patronne de l’apix, Aminata Niane
    3) Force reste la loi, suite aux scandales manifestes des débordements, tous les auteurs, instigateurs, directs ou indirects, présumés tels, aux troubles publics, d’où qu’ils puissent venir, seront délogés, livrés à la justice pour être jugés à la hauteur des faits incriminés. Et qu’ils n’y a plus de zones de non droit dans toute l’étendue du territoire. Tenons-nous–le pour dit !
    4) Les audits. Etant conscient que jusqu’ici, malgré les effets d’annonce à tambour battant sur le Tallon d’Achille que sont les audits audibles à haut débit, la montagne a accouché d’une souris, pour toutes ces raisons donc, on fait appel au service du soldat, la sentinelle, Abdou Latif Latif Coulibaly, l’auteur de plusieurs ouvrages époustouflants, entre autres et non des moindres, « Conte et Mécompte de l’Anoci », lequel avait fait couler beaucoup d’encre avec des preuves matériellement fournies.

    Il faut noter que la nomination décriée d’Aminata Niane comme conseillère spéciale à la présidence de la république n’a pas finalement abouti, heureusement, même si on ne fait pas de la publicité là- dessus et pour cause. Pour toute raison gardée, nous ne pensons pas que le Président Macky Sall puisse revenir à cette nomination burlesque, inopportune et médite, même si en politique tout est permis ou presque.
    Le combat continue !
    Ahmadou Diop

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