Xalima news – « Inadmissible », c’est ainsi que le Directeur de la police judiciaire (Dpj) a qualifié le comportement de la Cbao-Attijari accusant la banque dans son rapport transmis au Procureur spécial d’avoir fait de la rétention sur certaines informations concernant Aïda Ndiongue. Au fil des interrogations, les enquêteurs ont mis à nu plusieurs défaillances de la Cbao où la gestion des bons de caisse avait été épinglée par la Commission bancaire.
C’est Libération qui file la der ! En effet, en toute logique, les autorités judiciaires, le parquet spécial en particulier, doivent prendre leur courage à deux mains et demander des poursuites contre Abdelkrim Raghni, Directeur général de la Cbao-Attijari. Dans son Procès-verbal (PV) numéro 00330/Dpj, transmis au procureur spécial, le Directeur de la police judiciaire (Dpj), Seydou Bocar Yague, a formellement incriminé la banque. Sous le titre « défaillances notées au niveau de la Cbao », le patron de la police judiciaire écrit : « Les dispositifs de contrôle mis en place au niveau de cette banque ne fonctionnent pas régulièrement. A titre d’exemple, l’audit interne n’est pas passé depuis sa naissance en 2010. La dame Astou Ndiongue a loué vingt quatre coffres pour lesquels elle a signé dix-neuf contrats de location. Il y a donc quatre coffres dont elle n’a pas signé le contrat de location mais qui ont été remplis au nom de Keur Marame Bercy. Ces manquements ont été corroborés par la confusion qui a régné sur le véritable titulaire du coffre 115 entre Mme Ndiongue et l’homme d’affaires Mbackiou Faye ».
Source: Liberation