Affaire Cheikh Yérim Seck :  » La fille a assez écarté les jambes pour que…  » ( Avocat)

Les avocats de défense se sont acharnés sur Cheikh Yérim Seck dans leur plaidoirie, le traitant de tous les noms d’oiseaux. Mais leur cliente aussi n’a pas été épargnée par la partie adverse.
« C’est la première fois, depuis que je suis dans ce métier, que je vois un viol avec utilisation de préservatif », s’étonne Me Kane qui fait remarquer que la surprise dont fait état l’article 320 du code pénal n’est pas applicable en l’espèce. »la fille a accept de se déshabillée et de flirter nue avec Cheikh Yérim ».
Un autre de ses con frères ajoute : « On s’est embrassé, on a flirté et je l’ai laissé faire, a dit Ndèye Aïssatou ». Lui, il met en doute le certificat médical « écrit par des mains qui tremblent ».
Les conseils du journaliste se sont demandés comment, alors qu’elle dit « avoir été violée », elle a pu sortir tranquillement de la chambre sans demander au personnel de l’aide. Elle prend tranquillement son taxi et retourne chez elle ». Le coup de massue viendra de Me Issa Diop qui dit : « s’il ya eu pénétration, c’est parce que la fille s’est offerte d’elle-même ». Pourquoi? « Même si elle a été maitrisée par notre client, elle pouvait ne pas écarter les jambes. Et le certificat médical qui parle de saignements utérins prouve qu’elle a assez écarté les jambes pour que le sexe puisse atteindre l’utérus ».
Estimant qu’aucun élément ne peut asseoir le délit de viol, les avocats ont décelé dans leur plaidoirie un « règlement de comptes » sur Cheikh Yérim Seck.
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