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Affaire Prodac: Il appartient à Mame Mbaye Niang de prouver que le rapport de 63 pages est un faux (Seybani Sougou)

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Dans le scandale hors norme du PRODAC, la notion de diffamation relève de la fiction et constitue une gigantesque entreprise de mystification et de diversion. 

1-      Il existe bel et bien un rapport authentique du PRODAC qui a fait l’objet d’une large publication

A la page 4 du rapport du PRODAC, il est clairement mentionné que les vérificateurs, en vertu du principe du contradictoire, ont réalisé une série d’auditions qui ont permis d’entendre :

Ø  Le 20 février 2018 : M. Ibrahima Cissé, Gérant de la société TIDA, et Mme Maimouna N’Dour FAYE, Directrice Générale, du Cabinet de Conseil et de communication 3M Universel,

Ø  Le 23 février 2018 : M. Mamadou Lamine CAMARA, Directeur Général de la société de transit, ITAA (International Transit Al Amine),

Ø  Le 07 mars 2018, M. Mamina DAFFE, Coordonnateur national du PRODAC,

Ø  Le 13 mars 2018, M. Jean Pierre SENGHOR, ancien Coordonnateur national du PRODAC,

Ø  Le 15 mars 2018, M. Daniel PINHASSI, ancien Coordonnateur général du Projet GREEN 2000.

Les dates des auditions et la qualité (fonction) des personnes entendues suffisent à établir l’existence du rapport. Aucune personne, parmi la liste précitée, n’a nié avoir été auditionnée. 

Une lecture approfondie des 63 pages du rapport, apporte un éclairage édifiant sur le carnage du PRODAC. Les informations fournies dans le rapport sont claires, précises et extrêmement détaillées. Tout y est ou presque. Les failles juridiques (une énorme faillite contractuelle du fait de l’inexistence d’un cahier des charges et de la signature d’un marché de gré à gré qui ne justifiait pas, en dehors des principes qui fondent la commande publique), le dévoiement total du projet (création de cœur de DAC au lieu de DAC complets), et les surfacturations opérées via LOCAFRIQUE (pages 14 et 15). Les dates, les lieux et les montants sont d’une telle précision qu’elles écartent de manière définitive et certaine toutes les déclarations loufoques niant l’inexistence de ce rapport. 
IL n’y a aucun juge au monde qui après avoir lu les 63 pages de ce rapport, oserait nier son existence.
La question consistant à dire que le rapport du PRODAC n’existe pas parce qu’il n’a pas été signé ou parce qu’il ne comporte pas de tampon officiel, relève de la tartufferie (pure diversion).

Tous les éléments figurant dans le rapport de 63 pages sont rigoureusement exacts (les faits sont constants). 

2-      Le rapport PRODAC incrimine nommément, et clairement Mame M’Baye NIANG Dans le scandale hors norme du PRODAC, le délinquant et voleur de deniers publics, Mame M’Baye NIANG affirme avec une incroyable audace et un culot qui défie le bon sens qu’il « n’existerait aucun rapport de l’IGF l’incriminant ».  La page 23 du rapport du PRODAC vient mettre à nu ses élucubrations. 
Les conclusions des auteurs du rapport sont sans appel : « en raison du principe de la chronologie des actes e procédure, la notification de l’ordre de service de démarrage ne peut être envisagée qu’après celle du contrat auquel il se rapporte. Ce principe basique du droit des contrats publics n’a pas été observé. Alors que le contrat n’a été notifié que le 25 juillet 2016 à l’entreprise GREEN 2000, le Ministre Mame M’Baye NIANG assurant la tutelle du PRODAC avait déjà émis 5 mois auparavant un ordre de service de démarrage n° 0151/MJECC/SG/CAB/SP du 24 mars 2016. C’est sur le fondement de cet ordre de service que LOCAFRIQUE a démarré les paiements le 30 mai 2016, validant en toute illégalité des demandes de paiement avant même la notification et l’enregistrement du contrat ». C’est on ne peut plus clair. 

Lorsque Mame M’Baye NIANG tel un lâche, tente de se dédouaner de ses responsabilités, en affirmant qu’il n’était pas le coordonnateur du PRODAC, il croit avoir affaire à des demeurés et à des non-initiés qui ignorent les règles régissant les procédures liées aux contrats administratifs et particulièrement le code des marchés publics. 

Afin que nul n’en ignore, il convient de préciser que l’article 28 (alinéa a) du code des marchés qui définit l’identité de la PRM (personne responsable du marché) ne connait ni le coordonnateur du PRODAC, ni le sous coordonnateur du PRODAC ou qui sais-je encore. 

Le code des marchés publics est extrêmement clair : « La Personne responsable du marché, pour les marchés de l’État, c’est le ministre chargé du département concerné ». Un point, un trait. 

Du point de vue juridique, le responsable est formellement identifié ; c’est le signataire du marché, en l’occurrence, Mame M’Baye Niang. Si Mame M’baye Niang était en France, son cas serait réglé depuis belles lurettes. A ce niveau, les Avocats de SONKO disposent d’une arme redoutable. Il s’agira de demander à Mame M’Baye NIANG si l’ordre de service N°000151MJECC/SG/CAB/SP dont il fait état dans le rapport existe et a bien été signé par ses soins. S’il confirme l’existence de cet ordre de service, il confirmera l’authenticité, du rapport du PRODAC de 63 pages, puisque cette information capitale y figure en bonne place.

Il faut cesser d’amuser la galerie, car le débat est ailleurs : C’est à Mame M’BAYE NIANG et à lui seul, d’apporter la preuve que le rapport de 63 pages est un faux, que toutes les personnes citées sont fictives et que les auditions d’Ibrahima Cissé, Maimouna N’Dour, Mamadou Lamine CAMARA, Mamina Daffe, Jean Pierre Senghor, et Daniel PINHASSI n’ont jamais eu lieu.  

C’est à lui de prouver que l’ordre de service n° 0151/MJECC/SG/CAB/SP du 24 mars 2016, mentionné dans le rapport, à l’origine des paiements illégaux ultérieurs n’a pas été signé par ses soins. Ce qui relève de l’impossible.  

Il n’y a que dans un pays, comme Le Sénégal, une république bananière où des voleurs, bandits de grand chemin, et malfrats notoires comme Cheikh Oumar Hann et Mame M’Baye NIANG se pavanent en toute liberté et narguent la justice, parce que certains juges, des valets, sont de parfaits soumis à l’image de déserteurs qui ont pris la tangente.

Le fait même que l’existence du rapport PRODAC fasse l’objet d’un débat, prouve que tout va à vau l’eau dans le pays (le régime moribond parvient à faire douter des esprits faibles là où le doute n’est pas permis).

Transformer avec aplomb, le mensonge en vérité, est la marque du régime mafieux de Macky SALL.

Cordialement
Seybani SOUGOU
NB: Seuls des fous ou des énergumènes à la solde du régime peuvent oser prétendre que le rapport du PRODAC incriminant le délinquant Mame M’Baye NIANG, n’existe pas. Aujourd’hui au SENEGAL, la question n’est pas d’ordre juridique. Il faut faire partir Macky SALL du pouvoir qui n’en a que cure du droit et de la loi: le plus tôt est le mieux. Oui, il faut le DELOGER du palais, pour reprendre son expression en 2011, envers WADE.

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